Ma bonne et douce amie Thérèse
Tu te tiens droite tel un Mélèze
Planté sur le bord d’une falaise
Pierre est en bas, ramasse des moules
A marée basse, loin de la houle
Qui berce et chahute la foule
Des baigneurs qui dans l’eau
Crient et s’ébrouent
Pendant que toi, tout en haut
Tu contemples le tout
Au dessus de tout çà tu te places
Tu prépares ton jardin et tes fleurs
Quand auront fondus tes seins de glace
Commencera ton labeur
Pierre ses moufles retirera
Et dans la lancée
Ton corps et ton cœur labourera
De mille et un baisers !
François Grenier. Avril 2006.
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