Jean-Marie LE PEN a déposé cet après-midi ces 535 parrainages au Conseil Constitutionnel.
C'est donc officiel et définitif, LE PEN est bel et bien candidat à la présidentielle 2007. S'il en avait été autrement, cette élection aurait perdu une grande part de sa légitimité tant le leader du Front National est devenue une figure incontournable de notre paysage politique.
Qu'on l'aime ou pas, Jean-Marie LE PEN fait depuis longtemps "partie des meubles"... Le FN est un parti politique important, une pièce essentielle de nos rouages démocratiques. Son absence à l'occasion d'un tel scrutin aurait été vécu comme un scandale historique.
Bravo donc aux 535 élus qui ont fait preuve d'intelligence, de tolérance et de courage en remettant leur parrainages au candidat du Front National.
A l'opposé, certains autres, plus nombreux qu'on ne le croit, qui votent régulièrement "LE PEN", ont lâchement renoncé à lui donner leurs signatures de crainte de dévoiler leur préférence politique.
Honte également aux très nombreux élus qui se sont tranquillement réfugié derrière un ... "je ne parraine jamais personne" ... C'est tellement facile ! ... Ils ne veulent pas comprendre que la démocratie a, une fois tous les cinq ans, besoin d'eux. On ne leur demande pas à travers les parrainages de soutenir et encore moins de militer pour un candidat plutôt que pour un autre. On leur demande simplement, parce qu'en tant que notables, ils sont supposés être de vigilants, loyaux et impartiaux garants de la vie démocratique, de permettre aux candidats "sérieux", c'est à dire représentant un courant politique crédible, de pouvoir se présenter, et d'éliminer les candidats fantaisistes.
Faute d'avoir, cette fois encore, voulu le comprendre ou d'avoir eu assez de courage pour remplir cette mission, ils ont une nouvelle fois failli à leur plus élémentaire devoir démocratique. Honte à vous donc Messieurs les pantouflards, frileux et hypocrites !...
François GRENIER
Ancien Président du CNI de la Somme,
Secrétaire départemental du RPF de 1999 à 2001.
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