Une messe au coeur de Bagdad, la veille de la Toussaint, s'est terminée en carnage après une attaque d'Al-Qaïda qui a fait 46 morts parmi les fidèles catholiques, en majorité des femmes et des enfants, a indiqué lundi un responsable du ministère de l'Intérieur.
Sept membres des services de sécurité et cinq assaillants ont aussi trouvé la mort lorsque les commandos irakiens ont donné l'assaut pour mettre un terme à la prise d'otages dans la cathédrale catholique.
Cette attaque est l'une des plus meurtrières contre les chrétiens en Irak. Poussés à l'exode, leur nombre est passé de 800.000 à 500.000 depuis l'invasion américaine de 2003…
Elle a été revendiquée par un groupe d'Al-Qaïda qui a donné un ultimatum de 48 heures à l'Eglise copte d'Egypte pour libérer des musulmanes "emprisonnées dans des monastères", selon le centre américain de surveillance des sites islamistes (SITE).
Une source au sein du ministère de l'Intérieur a fait état de "46 tués parmi les fidèles, notamment des femmes et des enfants, et 60 blessés, dont une vingtaine dans un état grave". La cathédrale Sayidat al-Najat (Notre-Dame du Perpétuel secours) ressemblait lundi à un champ de bataille.
Selon un rescapé, Bassam Sami Youssef, 21 ans, la messe avait "commencé vers 17H00", "un quart d'heure plus tard", les fidèles ont "entendu des explosions", "puis les terroristes ont pénétré (...) dans l'église". Le père Wassim a "essayé de parlementer avec les assaillants mais ces derniers l'ont immédiatement abattu, ainsi que le père Athir". "C'était la panique. Les terroristes ont jeté une grenade sur sept fidèles qui tentaient de s'échapper".
Lundi soir, la chaîne Al-Baghdadiya a dit être encerclée par les forces de sécurité qui lui auraient coupé le courant pour avoir diffusé la veille les revendications des preneurs d'otages…
"Nous n'avons plus notre place ici. Qu'est ce qu'ils veulent de nous? Que leur a-t-on fait? Ils ont tué des innocents qui priaient. Ils veulent nous faire partir et que fait le gouvernement? Absolument rien", a affirmé Mgr Kasha. "Tout le monde va partir".
Un évènement révoltant et d’autant plus féroce qu’ont été frappées des personnes sans défense, réunies dans un lieu sacré, lieu symbole de paix et réconciliation.
Et tout cela arrive quelques jours seulement après que Jean-Marie Le Pen ait fait l’objet en France de réquisitions absolument abjectes pour avoir voulu, au moyen d’une simple affiche totalement inoffensive, dénoncé la montée et le danger de l’islamisme…
Rappelons que le parquet, qui a osé requérir cela (plusieurs mois d’emprisonnement avec sursis et 1 an d’inéligibilité) contre l’actuel Président du Front National pour une simple affiche qui a eu le malheur de déranger quelques associations ultra-politisées, est aux ordres du gouvernement.
Comme quoi décidément le pouvoir en place na toujours rien compris et demeure le complice objectif des terroristes islamistes... Quelle honte !
François Grenier.
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