La volonté affichée par les trois dirigeants européens de modifier les traités et d’aller vers plus d’intégration, plus de convergence, c’est-à-dire moins de démocratie et plus d’abandon de souveraineté est une catastrophe politique
.
En effet, cela revient mécaniquement à laisser encore plus de place aux spéculateurs, plus de place à la loi des marchés. Car depuis toujours dans l’Histoire des hommes, à chaque fois que l’Etat est faible c’est la Banque qui est forte.
En se projetant dans le mythe d’une Europe fédérale impossible, c’est-à-dire la supercherie d’un Etat européen, puisqu’il n’existe pas de démocratie européenne, pas de vie politique européenne et qu’il n’existera jamais de langue européenne, les dirigeants français, italiens et allemands se sont enfermés dans un modèle supranational du passé.
Là où il faudrait plus de souplesse et de croissance - notamment par une sortie de l’euro - nos chefs de gouvernements essaient péniblement de mettre en place une usine à gaz supranationale, antidémocratique et en échec économique total.
Mal gouvernés, les peuples européens donc les victimes de la farce mondialiste du libre-échange, jeu de dupes où seuls les pays les plus protectionnistes (au premier rang desquels la Chine) tirent leur épingle du jeu.
Nicolas Dupont-Aignan
Député de l’Essonne et candidat à l’élection présidentielle
|
La réforme des traités européens vise à mettre les états membres sous la tutelle budgétaire, fiscale d'une institution sans aucune légitimité démocratique : la Commission. Ses membres ne sont que désignés et le contrôle du Parlement européen n'est que symbolique. En fait cette révision des traités européens rendra l'Allemagne maîtresse du jeu européen. Angela Merkel va réussir à unifier l'Europe sous ses lois et ses moeurs. Ce que n'était pas arrivé à faire le IIIè REICH. Cette apparente victoire de l'Allemagne risque fort de n'être que très provisoire car le vieillissement de sa population, l'appauvrissement de ses clients européens vont peser lourdement sur ses capacités de production et sur ses marchés de proximité. La Chine quant à elle pourra très bientôt se passer des machines allemandes que ses ingénieurs auront d'abord copiées puis améliorées et enfin conçues totalement.
Il faut cesser de rêver, d'être naïf. La propagande européiste attribue à l'Europe des réalisations auxquelles ont participé des états bien avant leur admission dans la CEE à l'époque. Cette propagande veut aussi que le siège permanent de la France au Conseil de Sécurité de l'ONU soit européanisé. Mais on se garde bien d'évoquer celui de la Grande Bretagne...
http://fg80.centerblog.net
Rédigé par : François Grenier | 30 novembre 2011 à 01:03