Après le Courrier-Picard,
et France Bleu Picardie, lors de la venue à Roye de Nicolas Dupont-Aignan en personne, le 19 décembre dernier...
France-Culture était dans le Santerre ce jeudi 29 décembre afin de suivre la campagne des parrainages de Nicolas Dupont-Aignan...
C'est le journaliste-reporter Frédéric SAYS qui a suivi François Grenier dans ses déplacements sur les cantons de Moreuil et Montdidier.
En effet, pas de trêve estivale pour les équipes de Nicolas Dupont-Aignan chargées de la collecte des signatures. Cette semaine, malgré les départs en vacances et déplacements familiaux, le compteur « a continué de tourner »…
Pas question de relâcher les efforts dans cette dernière ligne droite, alors que les 500 parrainages sont d’ores et déjà bien en vue pour le candidat gaulliste à l’élection présidentielle.
L’objectif est plutôt désormais de consolider un niveau suffisant de signatures pour parer à quelques éventuels retards ou défaillances de dernière minute lors de la transmission des documents définitifs au Conseil Constitutionnel.
« Si vous avez de la sympathie pour Nicolas Dupont-Aignan et que vous souhaitez le soutenir, cela nous fait plaisir ! Mais à priori le parrainage n’est pas un soutien politique… Monsieur le Maire, lorsque vous célébrez un mariage, on ne vous demande pas d’épouser la mariée, mais grâce à vous, une union voit le jour. Tout comme votre parrainage va permettre à Nicolas Dupont-Aignan de rejoindre ses électeurs »… Et ainsi « de ne favoriser ni l’abstention, ni le vote par défaut vers les extrêmes »… Les arguments font mouche.
Le journaliste de France-Culture, saluant le dynamisme et l’organisation de cette campagne, relève par ailleurs que l’humour n’était pas pour autant absent… Pour François Grenier, la collecte des parrainages n’est « pas une corvée » mais bien au contraire « l’occasion de rencontrer les élus et de nouer des contacts intéressants, parfois même amicaux »… « Notre famille gaulliste compte bien retrouver une solide implantation dans la Somme et retisser des liens durables avec son électorat ».
François Grenier s’amuse de la situation : L’UMP et le PS disposent de suffisamment d’élus cartés politiquement, mais pour les autres candidats « C’est un véritable sport national, qui consiste à courtiser des élus locaux qui ont tendance à se faire prier ou opposent leur apolitisme comme une fin de non-recevoir »… Ce qui lui inspire une boutade de Jean Yann : « L’amour est un sport, surtout quand il y en a un qui ne veut pas ! »…
Ce reportage a donné lieu à plusieurs échos sur la chaîne radio nationale, dont le premier dès ce soir à la fin du journal de 18h... (lien ci-dessous)
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