Ayant pu exercer, autant que je le pouvais, le rôle pédagogique que je m'étais assigné, et n'ayant plus aujourd'hui les moyens de continuer ma campagne, je décide de retirer ma candidature à l'élection présidentielle. Je continuerai cependant, demain comme hier, à faire entendre ma voix pour servir la République", a précisé l'ancien ministre, 72 ans, dans un communiqué.
"Dans les temps difficiles qui sont devant nous, rien n'est plus important que de maintenir un recours républicain. J'indiquerai bien sûr, le moment venu, le candidat à l'élection présidentielle auquel, les yeux ouverts, j'apporterai mon soutien", ajoute le fondateur du Mouvement Républicain et Citoyen.
En se déclarant candidat à l'Elysée, M. Chevènement - qui avait obtenu 5,3% des suffrages à la présidentielle de 2002 - avait dit vouloir "faire bouger les lignes".
Dans son communiqué, il rappelle « quatre enjeux majeurs » pour la période qui s'ouvre :
- Monnaie moins chère que l'euro actuel pour réindustrialiser le pays,
- Organiser la croissance en Europe,
- Souveraineté budgétaire et fiscale restant entre les mains du parlement français,
- Redresser l'Europe à partir des nations
Il est clair désormais que le candidat qui correspond le mieux à ces enjeux majeurs ainsi définis par Jean-Pierre Chevènement n'est autre que NICOLAS DUPONT-AIGNAN !
POUR MEMOIRE :
En novembre dernier, Jean-Pierre CHEVÈNEMENT avait été interrogé...
« Qui est pour vous le souverainiste le plus compatible avec vos idées ? Est-ce que vous participeriez à un gouvernement de souveraineté nationale avec lui ? »
Il avait répondu :
« Je ne me définis pas comme souverainiste, mais comme républicain. Le général de GAULLE lui-même disait que la souveraineté nationale et la démocratie sont deux faces d’une même médaille. »
« NICOLAS DUPONT-AIGNAN EST UN RÉPUBLICAIN COMME MOI »
« Je considère Nicolas DUPONT-AIGNAN comme un républicain qui est reconnaissant, comme moi, vis-à-vis du général de GAULLE, d’avoir tiré la France d’un très mauvais pas. Nicolas DUPONT-AIGNAN a toute mon estime, même si nos parcours sont différents. »
« La défense de la souveraineté budgétaire de la France, mise à mal par la Commission européenne , pourrait nous réunir » ...
« CELA NE ME DERANGERAIT PAS D'AVOIR COMME COLLEGUE MINISTRE NICOLAS DUPONT-AIGNAN. »
Source: Le Parisien, 25 novembre 2011, p.7. Propos recueillis par Éric Hacquemand.
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