Edouard... plutôt dur avec « François le Mou »
Edouard Balladur a récemment étrillé François Hollande, candidat socialiste à l'Elysée, lui reprochant d'être "évasif", de "se contredire, voire se contenter d'un discours prétendu rassembleur et qui est en fait lénifiant", dans une interview au Journal du Dimanche. "Le peuple français a besoin à sa tête de clarté et de volonté » concluait-il...
Ce qui est plutôt rigolo, c’est de voir en l'occurrence l’Hôpital balladurian se moquer de la Charité hollandaise… Car enfin, Edouard ne se souvient-il pas de la mollesse et de l’inconsistance de sa propre campagne présidentielle en 1995 ?...
Dans cette course à l’Elysée, nous assistons effectivement au tassement continu de celui qui était pourtant présenté par tous les médias et dans tous les sondages comme l’archi-favori de la présidentielle, à l’instar justement de ce qui s’était passé pour Edouard Baladur en 1995… On sait comment cette farce s’est terminée : Jacques Chirac avait finalement ravi, à la surprise générale, la 2ème place du podium à « son ami de trente ans »…
A tel point que l’on pourrait même commencer à imaginer que le soir du 22 avril prochain, Jean-Luc Mélanchon puisse jouer un tour similaire au « Capitaine de pédalo » socialiste…
Ceci dit, à la différence de 1995, il semble peu probable que le leader du Front de Gauche ait quelque chance de s’imposer au second tour, à défaut de se retrouver face à la candidate du FN, la seule capable de faire élire n’importe qui en face d’elle dans une telle élection… Or, tous les instituts de sondages la place loin derrière Nicolas Sarkozy !
Le beau combat de Nicolas Dupont-Aignan
Quoi qu’il en soit, nous serons maintenant fixés dans maintenant trois semaines sur le choix exprimés par les françaises et les français. On sait d’expérience que si les sondages peuvent être orientés facilement à plusieurs mois d’un scrutin, ils ne se trompent en général que rarement au fur et à mesure qu'ils s’en approchent.
Par contre, le cas de Nicolas Dupont-Aignan me semble assez particulier.
Il s’agit d’un candidat « neuf » et encore mal connu de beaucoup de nos concitoyens. Nos équipes sont depuis des semaines au contact permanent de la population. Nous constatons tout d’abord que, grâce à la campagne officielle qui impose (enfin !) aux médias un traitement équitable entre les 10 candidats, la notoriété de Nicolas Dupont-Aignan explose littéralement enfin en cette fin de campagne électorale.
Nous percevons aussi le fait que ceux qui découvrent aujourd’hui Nicolas Dupont-Aignan l’adoptent plutôt facilement. De surcroît, la plupart de ceux qui disent de prime abord ne pas le connaître rectifient souvent le tir dès qu’ils aperçoivent son visage en nous disant souvent quelque chose comme : « ah si ! je vois qui c’est… C’est vrai qu’il parle bien lui ! »… Tandis que l’électorat féminin rajoute souvent un compliment sur un physique qui passe en général très bien…
De tout ce qui précède, on peut mieux comprendre pourquoi des sondages qui sont effectués par téléphone sur des échantillons de 900 personnes sous-estiment sans-doute considérablement le score de Nicolas Dupont-Aignan, tel qu’il ressortira le soir du 1er tour.
François Grenier
En fonction de ce score, il s’agira d’une première étape qui préparera l’avenir, tant Nicolas Dupont-Aignan a vocation à faire bouger les lignes et à s’imposer, au fil des différentes échéances électorales, sur notre échiquier politique. C’est tout le sens de notre combat !
Commentaires