Le reporter Jérémy Trottin a suivi ce mercredi Nicolas Dupont-Aignan, candidat de Debout la République à l'élection présidentielle. 9h15 : La journée avec Nicolas Dupont-Aignan commence sur un marché dans le 11e arrondissement de Paris. ..
Le candidat explique qu'il est déjà intervenu tôt ce matin sur une radio. Il a ensuite marché dans Paris et s'est arrêté pour boire un café.
Il raconte qu'un homme l'a alors apostrophé sur la question de la drogue "en vente libre depuis dix ans dans les rues de Paris". Nicolas Dupont-Aignan se dit conforté dans son action, par le fait que les gens "reconnaissent sa différence".
Il souligne que de tous les candidats en lice, il est le seul maire du lot. Il évoque son expérience du terrain et sa connaissance des problèmes des Français. Il souligne que les électeurs savent parfaitement le placer sur l'échiquier politique : "gaulliste, patriote, mais sans être aux extrêmes".
13h30 : Le leader de Debout la République nous conduit en début d'après-midi devant l'usine Bosal, un sous-traitant automobile de la Marne. Sur ce site, plus de 80 emplois sur un total de 140 ont été supprimés. C'est l'occasion pour le candidat d'évoquer "un exemple tragique de ce qui se passe dans tout le pays". Pour lui, les délocalisations, en l'espèce vers la Hongrie, participent d'une "hémorragie industrielle".
Il évoque sa solution qui repose sur la mise en place de taxes douanières sur les produits importés. Il propose également de baisser l'impôt sur les sociétés pour les entreprises qui réinvestissent sur le sol Français. La question des usines Lejaby et Photowatt, où Nicolas Sarkozy s'étaient rendu, est ensuite évoquée. Nicolas Dupont-Aignan souligne le caractère temporaire de ces sauvetages organisés uniquement "pour les élections".
16h30 : Un point est fait avant le meeting d'Amnéville-les-Thermes, en Moselle. Pour Nicola Dupont-Aignan, cette ville est un exemple de ce qu'il faut faire. Il évoque les 2.000 emplois créés alors que ce bassin de l'industrie sidérurgique est sinistré. C'est pour lui la preuve de la pertinence des politiques d'emploi locales. A l'évocation du rythme très soutenu de la campagne, le candidat rétorque qu'il en a l'habitude et qu'il s'impose un minimum d'hygiène de vie. Il explique que son grand atout est de pouvoir : "être soi-même". "En politique, il y a tellement de gens qui se trahissent et qui ne disent pas ce qu'ils pensent", ajoute-t-il.
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