Après avoir fait huer et siffler par ses groupies la Ministre de la Défense, lors du dernier sommet de l’UMP, Sarkozy vient de se déclarer sur TF1 ouvert au débat et partant pour une primaire de désignation au sein de son parti, d’ici le 31 décembre 2006.
Il semble avoir enfin mesuré tout le bénéfice pour le PS d’avoir su procéder avec succès à la désignation de sa candidate par ce biais moderne et démocratique. Du coup, la formation qu’il préside accuse un déficit d’image et lui-même recule sensiblement dans les sondages puisqu’il se fait doubler par Ségolène Royal dès le 1er tour.
Pour refaire son retard, le maire de Neuilly espère maintenant de sa désignation par les militants de l’UMP. Le parti est depuis longtemps acquis à sa cause. On voit mal comment il pourrait échouer dans sa tentative de redorer son blason et de légitimer ainsi sa candidature à la Présidentielle.
Mais à vaincre sans péril, on triomphe sans gloire. Et puis surtout, ce ne serait une surprise pour personne, un « non évènement » total.
Après avoir fait huer et siffler par ses groupies la Ministre de la Défense, lors du dernier sommet de l’UMP, Sarkozy vient de se déclarer sur TF1 ouvert au débat et partant pour une primaire de désignation au sein de son parti, d’ici le 31 décembre 2006.
Il semble avoir enfin mesuré tout le bénéfice pour le PS d’avoir su procéder avec succès à la désignation de sa candidate par ce biais moderne et démocratique. Du coup, la formation qu’il préside accuse un déficit d’image et lui-même recule sensiblement dans les sondages puisqu’il se fait doubler par Ségolène Royal dès le 1er tour.
Pour refaire son retard, le maire de Neuilly espère maintenant de sa désignation par les militants de l’UMP. Le parti est depuis longtemps acquis à sa cause. On voit mal comment il pourrait échouer dans sa tentative de redorer son blason et de légitimer ainsi sa candidature à la Présidentielle.
Mais à vaincre sans péril, on triomphe sans gloire. Et puis surtout, ce ne serait une surprise pour personne, un « non évènement » total.
Enfin et surtout, M.A.M. a déjà fait savoir qu’elle se réservait la possibilité de soumettre ou non sa candidature au choix des militants de l’UMP. En clair, Michèle Alliot Marie (qui rappelons-le fut la présidente du RPR avant sa disparition) se réserve le droit de se présenter à l’élection présidentielle en dehors de l’UMP, à l’image de Marie-France Garaud ou Michel Debré dans le passé.
Si elle avait lieu, cette démarche ne serait ni surprenante, ni vraiment inédite. Loin d’être critiquable, elle aurait même tendance à s’inscrire dans la logique de la 5ème République.
Dans l’esprit du Général De Gaulle, dont Sarkozy revendique l’héritage, l’élection du Président de la République au dessus des partis, et se présente plutôt comme un contrat entre un homme (ou une femme) et le peuple de France.
Quant à Bayrou, il annoncera officiellement sa candidature samedi prochain depuis son fief pyrénéen, et ne se gène pas pour pilonner déjà méthodiquement tous les représentants potentiels de la formation majoritaire. Et Philippe de Villiers ne tardera pas à lui emboîter le pas...
Les conséquences de cette pluralité prévisible de candidats pourrait jouer à la droite le même tour qu’à la gauche en 2002...
Et on pourrait revivre le même scénario, mais à l’envers qu’il y a cinq ans. Cette élection ne nous a peut-être pas encore livré toutes ses surprises…
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