"JE NE REVIENDRAI PAS EN ARRIERE"...
( François BAYROU )
"Je ne reviendrai en rien en arrière" (...) "je ne céderai rien", a prévenu dimanche François Bayrou à l'adresse notamment de Jean Arthuis, qui entend "faire revivre l'UDF". « Ceci est l'engagement de ma vie. C'est l'attente de millions de Français", a déclaré le président du Mouvement Démocrate (MoDem) dans le cadre du "Grand Rendez-Vous" Europe 1-TV5 Monde.
"Si je renonçais à ce grand engagement devant les Français que j'ai porté à l'élection présidentielle, alors, pour des décennies, il n'y aurait plus que deux propositions politiques en France,l’UMP d'un côté, le PS de l'autre", a-t-il expliqué.
"J'ai beaucoup aimé cette famille, mais l'UDF a trouvé son terme quand, en 2002, les 9/10e de ses élus sont partis avec Jacques CHIRAC pour faire l'UMP. Ce jour-là, on a vu que cette UDF-là, ce n'était pas une famille politique de solidité, c'était une famille politique de ralliement", a dit François Bayrou.
"Faire revivre l'UDF"...
( Jean ARTHUIS )
Le sénateur de la Mayenne Jean Arthuis vient quant à lui d'annoncer dans Le Journal du Dimanche son départ du MoDem, avec la ferme intention de "faire revivre l'UDF".
"On ne gouverne pas un parti comme une secte. Le MoDem, ce n'est pas le Temple solaire", dit-il.
Ce à quoi François BAYROU a rétorqué que "C'est une phrase que j'ai entendue mille fois à mon propos"...
Jean Arthuis veut donc croire que "l'UDF n'est pas morte". Il ajoute "Si nous ne pouvons retrouver notre liberté 'à l'amiable', nous étudierons les voies juridiques de le faire"...
Pas sûr que nos concitoyens s'y retrouvent...
L’UDF va t-elle bientôt renaître de ses cendres? Sur quels élus pourrait-elle donc désormais compter? Car entre ceux qui se sont déjà réfugiés ou "satellisés" à l'UMP, ceux restent fidèles à François BAYROU et ceux qui, à l'instar de Gilles de ROBIEN par exemple, voient leur carrière politique s'achever par la perte de leur dernier mandat politique, les troupes potentielles paraissent pour le moins "allégées"...
Quels pourraient en être aujourd'hui la place et le rôle sur l’échiquier politique, entre le modem d'un côté, le nouveau centre et l’UMP de l’autre?
Pas sûr que les nos concitoyens, même dans le propre camp de l'ex-"Union pour la Démocratie Française"s’y retrouvent facilement...
A suivre...
François GRENIER
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