Il y a tout juste un an, Nicolas SARKOZY était élu président de la République...
Le bilan de cette première année est vraiment peu flatteur, et les sondages successifs constamment en berne.
Malgré celà, certains s'entêtent encore à voir en Nicolas Sarkozy un réformiste authentique, un vrai modernisateur, incompris peut-être, mais génial. C’est le cas par exemple de l'illustre Éric Besson, ancien proche de François HOLLANDE passé soudainement à la "Sarkozie" en 2007... En nouveau converti, celui-ci redouble d'ardeur pour saluer "un visionnaire qui aurait cinquante ans d’avance" ... Rien que çà!
C’est sur cette idée-là que compte le locataire élyséen pour se rétablir, en accréditant l'idée selon laquelle sa défaveur actuelle serait purement circonstancielle et comportementale, et affirmant que l’adhésion à ses "réformes" finira par le remettre à flot.
C’est une idée totalement fausse. Depuis un an, de nombreux chantiers ont effectivement été ouverts. On a évoqué des thèmes: service minimum, retraites, contrat de travail…
Mais tous ces problèmes ont été abordés avec légèreté, sans vision ni rigueur, sans esprit de justice.
D’où l'impression brouillonne et le sentiment anxiogène que ressentent les français.
Par ailleurs, les moyens économiques de la réforme ont été de toute façon galvaudés par le fameux « paquet fiscal ».
Quant aux incantations sur l'identité Nationale et la maîtrise de l'immigration, les développements médiatiques récents, du plan Attali à la grève des sans-papiers, ont clairement démontré que cette posture n'était qu'un simple gadget passager, uniquement destiné à récupérer une partie de l'électorat lepéniste lors de l'élection présidentielle de 2007...
Les français ont compris qu'ils avaient été floués, bernés. Ils savent maintenant que la méthode Sarkozy, ce n'est qu'une agitation sans cap.
Ce Président-là, même légèrement "assagi", n’est décidément pas un visionnaire, mais un navigateur sans boussole.
François GRENIER
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