Non seulement la crise, mais bientôt « la purge » !...
Contrairement à la crise mondiale de 1929, où le monde occidental avait tardé à réagir, alors qu'il en aurait eu à l’époque les moyens, la crise que nous traversons a vu cette fois les gouvernements américains et européens se précipiter et sortir de nulle part les milliards, qu'ils n'avaient déjà plus, pour voler au secours de l’économie, et plus particulièrement à celui du système bancaire...
Que nous a t-on d’ailleurs raconté tout et son contraire... Finalement du grand n’importe quoi!... Rappelons nous! ... Tantôt on prétendait que la France était moins touchée, avec son système bancaire bien mieux encadré et régulé que celui des autres pays... Tantôt on faisait l’apologie de l’Euro sans lequel la France aurait connu l’apocalypse!..
Deux ans plus tard, l‘économie est toujours en berne, entraînant un peu partout chômage, déficits et régression sociale...
Ayant puisé dans ses dernières réserves, l’Europe a, plus qu’ailleurs, non seulement failli à remettre la machine en marche, mais elle a gravement vidé ses caisses, ou plutôt laisser filer ses déficits, car les caisses étaient déjà vides... A l’exception peut-être de l’Allemagne, la zone euro, dont fait partie le premier pays - la Grèce - à s’être effondré, va devoir maintenant affronter une période incontournable, non pas de rigueur, mais de véritable purge financière! Les mois et années qui viennent nous promettent du sang et des larmes, et ne présagent rien de bon...
En France, Sarkozy, soudainement soucieux des deniers publics, semble pris d’une brutale orthodoxie financière et fiscale... Rappelons juste que la baisse de la TVA pour les restaurants a coûté 3 milliards, sans aucun effet sur les prix et l’emploi dans le secteur de la restauration. Le bouclier fiscal représente un manque à gagner annuel de 586 millions d’Euros et la défiscalisation des intérêts d’emprunt immobilier en représente un autre d’1 milliard et demi...
Or, dès le mois prochain, sera supprimé le dispositif « zéro charge » de retour à l’emploi qui permettait à de très petites entreprises d’embaucher leur premier salarié en les exonérant de charges sociales. Malgré une efficacité reconnue d’un million d’embauches dont deux tiers de jeunes, il parait que c’est trop cher : environ 4 milliards...
Décidément, l’essentiel pour le gouvernement français semble avoir été de protéger les plus riches et de contenter les marchés financiers, avec les résultats lamentables que l’on connaît...
Car l’économie française a accentué sa récession en 2009 à avec une décroissance de – 2,5%. Les choses ne devraient pas vraiment s’arranger en 2010 puisque la croissance française pour le premier trimestre 2010 est de 0,1% La France fait d’ailleurs moins bien que la moyenne des pays de la zone Euro (0,2%), elle-même bonnet d’âne mondial de la croissance économique...
Pour de plus en plus de gens, le chômage menace, les fins de mois se rapprochent toujours davantage et l’inquiétude grandit.
Que nous a t-on d’ailleurs raconté tout et son contraire... Finalement du grand n’importe quoi!... Rappelons nous! ... Tantôt on prétendait que la France était moins touchée, avec son système bancaire bien mieux encadré et régulé que celui des autres pays... Tantôt on faisait l’apologie de l’Euro sans lequel la France aurait connu l’apocalypse!..
Deux ans plus tard, l‘économie est toujours en berne, entraînant un peu partout chômage, déficits et régression sociale...
Ayant puisé dans ses dernières réserves, l’Europe a, plus qu’ailleurs, non seulement failli à remettre la machine en marche, mais elle a gravement vidé ses caisses, ou plutôt laisser filer ses déficits, car les caisses étaient déjà vides... A l’exception peut-être de l’Allemagne, la zone euro, dont fait partie le premier pays - la Grèce - à s’être effondré, va devoir maintenant affronter une période incontournable, non pas de rigueur, mais de véritable purge financière! Les mois et années qui viennent nous promettent du sang et des larmes, et ne présagent rien de bon...
En France, Sarkozy, soudainement soucieux des deniers publics, semble pris d’une brutale orthodoxie financière et fiscale... Rappelons juste que la baisse de la TVA pour les restaurants a coûté 3 milliards, sans aucun effet sur les prix et l’emploi dans le secteur de la restauration. Le bouclier fiscal représente un manque à gagner annuel de 586 millions d’Euros et la défiscalisation des intérêts d’emprunt immobilier en représente un autre d’1 milliard et demi...
Or, dès le mois prochain, sera supprimé le dispositif « zéro charge » de retour à l’emploi qui permettait à de très petites entreprises d’embaucher leur premier salarié en les exonérant de charges sociales. Malgré une efficacité reconnue d’un million d’embauches dont deux tiers de jeunes, il parait que c’est trop cher : environ 4 milliards...
Décidément, l’essentiel pour le gouvernement français semble avoir été de protéger les plus riches et de contenter les marchés financiers, avec les résultats lamentables que l’on connaît...
Car l’économie française a accentué sa récession en 2009 à avec une décroissance de – 2,5%. Les choses ne devraient pas vraiment s’arranger en 2010 puisque la croissance française pour le premier trimestre 2010 est de 0,1% La France fait d’ailleurs moins bien que la moyenne des pays de la zone Euro (0,2%), elle-même bonnet d’âne mondial de la croissance économique...
Pour de plus en plus de gens, le chômage menace, les fins de mois se rapprochent toujours davantage et l’inquiétude grandit.
Pourra t-on encore longtemps expliquer aux français qu’ils ont tord de ne pas être heureux et confiants en l’avenir, et qu’ils sont bien stupides de ne pas reconnaître qu’ils vivent nettement mieux qu’avant?...
François GRENIER
ci-dessous, mon article paru dans le courrier picard:
04 juin 2010 - page 43
(cliquer dessus pour agrandir)
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