"Oyez, Oyez braves gens..."
... " Travaillez jusqu’à 67ans ! " …
de Gilles De ROBIEN ...
... La Droite et la Gauche rivalisaient d’idées pour permettre aux salariés français de travailler moins...
Il y allait du bonheur de vivre, du
droit à la famille, du progrès social en marche inexorable...
Tous
partaient du principe qu’il fallait, pour donner du
travail au plus grand nombre, partager le travail comme on fait de plus
petites parts de gâteau en période de disette …
Nos
chers politiques ont ensuite mis un certain temps à se rendre compte,
mais un peu tard, que l'on avait ainsi chargé de plomb le Bateau France
en pleine compétition économique mondiale...
Aujourd’hui, les mêmes en partie - les groupies de l’actuel locataire de l’Elysée - ...
nous prônent strictement le contraire, à savoir « travailler plus » pour supposément « gagner plus » et participer à la supposée croissance du PIB...
Les 35 heures, dont le sacrifice est objet de plus en plus nombreux chantages dans le secteur privé, sont maintenant dans le collimateur du pouvoir.
Et de surcroît, maintenant les salariés nationaux vont devoir se faire à l’idée
non seulement travailler plus pour gagner probablement moins, mais aussi à travailler plus longtemps - jusque 67 ans! ... Qui dit mieux ? - pour récolter à la sortie une retraite peau de chagrin.
On aimerait juste par moment que nos chers politiques aient un peu plus de constance et de clairvoyance dans leur action. Qu’ils cessent de prôner successivement tout puis strictement le contraire.
On aurait aussi aimé aussi qu’ils sachent nous inventer une Europe capable de protéger nos emplois et nos droits sociaux. Ne seraient-ce que nous permettre de les conserver tels quels, ce qui serait un minimum…
Tout
le monde se rend bien compte que c’est loin d’être le cas !
Au sein
même de « l’Europe - parfaitement ingérable - des 27 », les distorsions de
concurrences sont inadmissibles et détruisent nos emplois à la pelle !
On voit bien que la mondialisation non régulée, face à laquelle l’Europe est totalement impuissante, hypothèque chaque jour davantage la situation des français (comme d'ailleurs chez tous les autres pays fondateurs de l’Europe) de tous bords et tous secteurs confondus, et que le pire est encore devant nous !...
Par-dessus le marché quand on voit de quelle façon ont traités dans cette campagne les tenants du « NON » ( en 2005 les français avaient d'ailleurs à mon sens plutôt voter « MERDE » que « NON » en 2005…) qui représentent pourtant 55% des Français, tu m’étonnes que moins d'un électeur sur deux ne se soit déplacé le 7 juin…
François GRENIER.
(cliquer dessus pour agrandir)
Commentaires