IMMIGRATION : LES FAITS, LES CHIFFRES…
Le démographe Jean-Paul Gourévitch s’est livré à une étude détaillée et très intéressante de l'ensemble de la communauté étrangère dans notre pays.
Une immigration de peuplement
Selon cette étude, les « entrants légaux » seraient de 215 000 chaque année, à quoi s’ajoutent 15 000 réfugiés. Les illégaux, entrants comme sortants, sont inconnus, notamment à cause de la libre circulation dans l'espace Schengen, dont le dispositif de comptage ne sera effectif qu'en 2015.
Concernant les naissances, la France est en excédent (2,1 enfants par femme), par le jeu de la natalité de l'immigration, car sans elle, la métropole tomberait à 1,71. De 1999 à 2008, la population française a augmenté de 5,7%, tandis que les immigrés « légaux » ont augmenté de 19,3%. Les femmes d'Afrique subsaharienne ont environ 4,8 enfants (pics à 10 chez les Mauritaniennes et Maliennes).
Sans parler des clandestins !… On assiste bien au développement d’une « une immigration de peuplement » …
L’immigration clandestine
Par définition, le nombre des clandestins est difficile à évaluer, mais il est considérable… Particulièrement révélateurs : les chiffres des moins de 18 ans. ..A la cité des 4 000 vivent officiellement 28% d'étrangers, mais en réalité on y trouve 90% de jeunes d'origine non-métropolitaine.
Les coûts de l'immigration, il sont de l’aveu même de la Cour des Comptes (rapport 2004), largement sous-estimés, essentiellement pour des raisons politiques et faute de recensement sérieux des fonds affectés à l'accueil et à l'intégration.
Au coût de l'intégration proprement dite (éducation, formations,…) s’ajoute la dépense sociale (allocations familiales, prestations sociales diverses…) et le coût lié au développement des incivilités et violences urbaines qui sont majoritairement le fait d'une population jeune d'origine étrangère.
LA FRANCE « TERRE D’ASILE »… Combien çà coûte ?
La France est le pays qui reçoit le plus de demandeurs d'asile (officiellement 70.000 par an). L’hébergement des « demandeurs d’asile » coûte à lui seul à l’Etat français plus de 260 millions d'euros (dont 120 millions pour le placement dans les hôtels ). Les subventions sont quant à elles estimées à plus de 86 millions d'euros... De nombreuses autres dépenses viennent en outre s'ajouter (sociales, etc.) pour un total minimal annuel de 1 milliard d'euros (15000 euros par postulant).
En fait, ce ne sont là que des estimations officielles, mais les spécialistes estiment que l'allongement des procédures et le versement de subventions (interdiction de travailler...) porte les chiffres réels à plus de 200% des statistiques gouvernementale. Voilà la réalité…
« L’AIDE AU RETOUR »…
Concernant les immigrés illégaux qu’elle parvient à identifier et à expulser , la France finance bien entendu « l'aide au retour » et à l'installation…
Le coût des expulsions et reconduites a été officiellement estimée par le Sénat à 415 millions d'euros, soit 21 000 euros par reconduite. Vaches à lait, nous devrions peut-être nous inspirer de certains voisins : en Allemagne et au Royaume-Uni, les demandeurs d'asile font des TIG pour compenser les prestations. Dans le cas de fraudes volontaires de la part des immigrés, la Grande-Bretagne et les Pays-Bas reconduisent immédiatement à la frontière.
AU FINAL, UN COÛT EXORBITANT !
Sans compter les coûts immatériels dont les défis sont multiples : lutte contre les migrations illégales ; développement de l'économie informelle; perte de l’identité nationale, place de l'islam dans la société française ; échec du métissage social et risque de ghettoïsation…
Le ministère de l'Immigration, tant décrié, ne contrôle que 0,88% des dépenses ! En effet, Les coûts sécuritaires se chiffrent à un total de 22,181 milliards d'euros, sans oublier l'aide juridictionnelle gratuite qui d'après la Commission des finances du Sénat coûte 120 millions d'euros.
Concernant la délinquance, Gourévitch ne cache pas que la surreprésentation des étrangers est au minimum de 300%. A ces coûts sécuritaires, ajoutons un total de 13,636 milliards de coûts fiscaux et sociétaux (travail illégal, contrefaçon, fraude, notamment fiscale, prostitution).
Pour la protection sociale (prestations santé, dépense de politique familiale, prestations logement-pauvreté-exclusion, le coût total est de 51,607 pour l'immigration.
Enfin, les coûts éducatifs : 1,842 milliard d'euros pour le seul secteur étudiant.
Le total des dépenses de l'Etat concernant l'immigration culmine à plus de 72 milliards d'euros par an, soit près de 3% de notre PIB !
La protection sociale représente plus des deux tiers de ce montant ; les coûts fiscaux et sociétaux de l'économie informelle sont beaucoup plus importants que les coûts sécuritaires.
LA DEMISSION DES POUVOIRS PUBLICS
Enfin, Gourévitch observe dans son rapport qu’ en état actuel des choses, l'immigration en France est actuellement beaucoup plus subie que maîtrisée… Mais comment faire quand règne le droit-de-lhommisme gnan-gnan et que les associations de défense des sans-papiers sont subventionnées ? Bref, quand on s’arrange pour que l'Etat paie et encourage le viol de ses propres lois...
Les mesures et la mise en place de dispositifs comme Europol et Eurojust, les migrations illégales n'ont pas diminué et les frontières restent poreuses. En France, le délit d'aide au séjour irrégulier ne donne pratiquement lieu à aucune sanction contrairement à un pays comme le Japon, qui récupère auprès de ses migrants illégaux une partie de ce qu'ils lui coûtent. Il existe trois solutions étatiques : régulariser, reconduire ou expulser, laisser faire (par exemple, les illégaux ont un enfant, né et scolarisé dans le pays d'accueil, et s'en trouvent non expulsables). Il va sans dire qu'en France, la deuxième option est loin d'être la plus fréquente.
Les trafics en tous genres prospèrent sur l’immigration : l'ONU a chiffré le profit mondial du trafic d'êtres humains : plus de 14,6 milliards d'euros. L'Organisation internationale du travail dénombre 12,3 M de victimes, en trafics divers, parfois de la part de leurs propres compatriotes (« Mafias organisées »). Cette économie informelle représente le travail dissimulé de 150 000 personnes environ. L'économie souterraine des cités représente quant à elle plusieurs milliards d'euros.
« LE GOUVERNEMENT CEDE PAR PEUR »…
L'islam, lui, est financé par les pétrodollars. Il y a aujourd'hui 7 millions de musulmans en France métropolitaine, soit 11% de la population, contre 550 000 en 1962. La progression de l'islam en France résulte du cumul de 3 facteurs : importance des diasporas maghrébines et turques ; présence de communautés africaines à majorité musulmane et à forte fécondité ; conversions qui s'opèrent au sein de la population française (30 000 à 70 000 Français « de souche » sont convertis).
Pour Gourévitch, face à l’Islam, le gouvernement cède par peur.
En France, il existe 1535 lieux de culte musulman (5 à 10 de plus par mois), dont une douzaine de grandes mosquées. Entorse à la laïcité, la mosquée de Strasbourg (6 millions d'euros) est financée à 10% par la ville, pour 6% par les conseils généraux et régionaux, et le terrain gratuitement mis à disposition. L'auteur observe que les musulmans, revendicatifs, ne veulent pas s'assimiler. Dans les quartiers, on peut parler d'ethnicité plus que de métissage. Chaque communauté à son association. A Garges-lès-Gonesse cohabitent 62 ethnies, qui ne se mélangent pas.
Conséquence : un « ethnic business » se développe, avec des filières ethniques, qui s'assurent le monopole professionnel, notamment au niveau territorial. Quant à la carte de la violence 2008, elle correspond « presque exactement » à celle de la population d'origine étrangère. Gourévitch parle de « grippage des moteurs de l'assimilationnisme ».
François GRENIER
Secrétaire Départemental Adjt du Front National
80700 ROYE
très belle explication et démonstration; on en pourra pas dire que l'on sombre dans la caricature. bravo Monsieur Grenier pour votre blog de qualité et agréable à lire
Rédigé par : edwige.sauval | 22 novembre 2010 à 06:48
Les français commencent seulement à se rendre compte de la gravité de la situation. Surtout au regard de la non assimilation de français d'origine étrangère, qui sont pourtant là depuis plusieurs générations
Rédigé par : bernavil | 21 novembre 2010 à 22:02