« novembre 2010 | Accueil | janvier 2011 »
Alors que le Pape a placé hier, après sa traditionnelle bénédiction urbi et orbi, la sécurité des chrétiens au cœur des préoccupations papales en ce Noël 2010, il n’y a pas eu de trêve, en effet le sang de nombreux chrétiens a coulé le jour de la veillée de Noël.
Nigéria : Des attentats à la bombe et des attaques d’églises ont fait 38 morts et 74 blessés le 24 décembre. Une majorité de victimes l’ont été à la suite de 7 explosions dans la ville de Jos, ces attentats n’ont pas fait l’objet d’une revendication. Par ailleurs, d’autres victimes proviennent d’attaques d’églises dans la ville de Maiduguri par des membres présumés du Boko Haram (Mouvement islamiste armé actif au nord-est du Nigéria, il est responsable d’une série de violence à l’encontre des chrétiens. Prônant un islam radical et rigoriste, l’idéologie du mouvement s’inspire des talibans d’Afghanistan visant à instaurer la charia dans les provinces au Nord du pays. Le nom de Boko Haram provient du dialecte Haoussa et signifie « l’éducation occidentale est un péché ».) tuant quatre fidèles et un pasteur, une deuxième église par d’autres islamistes et une troisième a été brulée. Les soldats nigérians ont pu empêcher l’attaque d’une quatrième église.
Philippines : Six personnes ont été blessées légèrement par l’explosion d’une bombe durant la messe de minuit dans l’île de Jolo. Les auteurs semblent être le groupe Abou Sayyaf (Mouvement séparatiste islamiste agissant dans les îles du sud des Philippines, il est responsable d’un grand nombre d’attentats à la bombe, d’assassinats, d’enlèvements et d’extorsions de fonds)
Irak : Il n’y a pas eu de messe de minuit pour préserver la sécurité de la communauté chrétienne d’Irak qui se réduit sous la terreur des islamistes.
L'étonnante discrétion occidentale...
Il est fréquent qu’on s’émeuve des simples vexations endurées par telle ou telle minorité dans notre propre pays. Dans ces occasions, nous cédons le plus souvent à l’hyperbole. S’agissant des chrétiens d’Orient, nous sommes au contraire d’une étonnante discrétion.
Notre bonne conscience, si prompte à s’enflammer, demeure infiniment plus timide sur ce drame, qui est pourtant riche de leçons. Chacun, en Occident, peut pratiquer librement son culte. Nos gouvernements s’y emploient. Il est inadmissible que cette liberté ne soit pas reconnue aux chrétiens dans plusieurs pays d’Orient. Il y a un déséquilibre flagrant entre ce que l’on attend de l’Occident démocratique et ce que l’on tolère de régimes orientaux qui ne le sont pas…
Faut-il voir dans cette prudence, voire dans cette indifférence, l’oubli des racines chrétiennes de l’Europe, au moment où nous nous venons de fêter Noël ?
La question était resurgie lors du débat sur la Constitution de l’Europe, en 2005. Dès lors qu’elle était posée, il fallait choisir la vérité historique et souligner le rôle majeur du christianisme dans l’édification de la civilisation européenne, mais le gouvernement français de l’époque ne l’a pas voulu.
C'est bien de la part de la France d'avoir récemment accueilli plusieurs blessés des attentats en Irak, mais le but n’est pas de favoriser l’exode de ces chrétiens. Il s’agit au contraire d’obtenir qu’ils vivent normalement dans leur pays!
Aucune religion, aucune communauté n’est aujourd’hui plus persécutée que celle des chrétiens.
Alors pourquoi ce silence en Occident ? Sommes-nous devenus si étrangers à nous-mêmes que nous puissions contempler sans broncher ce déchaînement de violence ? ou si aveugles que nous espérions acheter la paix avec le monde musulman au prix du sacrifice de la liberté religieuse ?
Comme si on pouvait construire la paix sur les décombres de la liberté…
EN VUE DES MUNICIPALES 2014 à PARIS
Rachida Dati s'est déclarée « surprise » samedi que Chantal Jouanno se dise « prête à faire un ticket avec François Fillon » dans l'optique des élections municipales à Paris en 2014, l'ex-ministre de la Justice y voyant une « agression » de la ministre des Sports à son égard.
« Je suis surprise de cette agression alors que j'ai été élue, que j'ai un bilan comme maire du VIIe arrondissement de Paris: caméras sur le Champ de Mars, internat d'excellence, anglais à l'école maternelle... » a affirmé à l'AFP Rachida Dati, qui est également député européenne.
« Je suis sur le terrain tout le temps! », a-t-elle ajouté, expliquant qu'en tant que conseiller politique de l'UMP, elle faisait « un déplacement par semaine », et qu'en tant que « citoyenne », elle avait "financé une maison d'adolescents, un orphelinat, une association de polyhandicapés avec (son) association +C'est à Vous+".
Elle a également mis en avant son "bilan" en tant qu'ex-garde des Sceaux (carte judiciaire, peines plancher, rétention de sûreté...), ainsi que les états généraux des jeunes qu'elle a organisé à Paris début décembre, "avec un engagement ferme de faire recruter en un an plus de 10.000 apprentis, engagement signé entre des patrons et plus de 3.500 jeunes présents". »
« Sans doute, Mme Jouanno, qui n'a ni bilan ni idées souhaite se faire une notoriété en m'agressant! Le président de la République n'a pas apprécié et l'a fait recadrer », a-t-elle également assuré.
La ministre des Sports avait affirmé jeudi à l'AFP que "Rachida Dati est maire du VIIe arrondissement et députée européenne. C'est déjà très bien", ajoutant qu'"une élection à Paris, ce n'est pas du casting et il ne faut pas considérer qu'on est là pour faire des coups".
« Pour Paris, il faut quelqu'un avec une stature d'homme d'Etat comme François », avait encore fait valoir Mme Jouanno, alors que Rachida Dati convoite un poste de député dans la capitale en 2012, avec l'objectif de briguer ensuite la mairie de Paris en 2014.
Samedi dans Le Parisien, Chantal Jouanno assure que ses propos n'étaient en aucun cas « une déclaration de guerre » à Rachida Dati et qu'il n'y « pas matière à polémiques »...
« Je n'en peux plus de cette boue déversée sur nous », a confié Philippe de Villiers. Dépouillé de ses mandats locaux, guéri d'un cancer mais toujours meurtri par l'affaire de moeurs qui déchire sa famille, Philippe de Villiers sort d'un silence prolongé.
Il pensait que la boîte de Pandore s'était refermée. Mais son fils Laurent n'avait pas dit son dernier mot. Le cadet du député européen s'est pourvu en cassation jeudi afin d'obtenir un procès contre son frère aîné Guillaume qu'il accuse de viol pendant son enfance.
Il ira « jusqu'au bout », a commenté son avocat Me Jean-Marc Fedida.
La foudre avait frappé la famille de Villiers en 2006, avec cette plainte pour « viols » de Laurent contre Guillaume. Le cauchemar familial tourne au calvaire judiciaire. Retrait de plainte en 2007 puis réactivation fin 2008.
Des soupçons pèsent sur Guillaume de Villiers. Notamment ce mail où il écrit à son frère « Ce que tu as subi par moi est grave ».
Mais les juges ont estimé qu'il n'existait « pas de charges suffisantes » contre Guillaume de Villiers. Un non-lieu est prononcé en sa faveur le 17 décembre dernier.
Laurent de Villiers avait alors dénoncé un « arrêt totalement partial », tandis que son frère aîné l'accusait de l'avoir « calomnié ».
De son côté, écorché vif par ce drame oedipien, Philippe de Villiers n'est plus que l'ombre de lui-même.
Au lendemain du non-lieu, le fondateur du Mouvement pour la France (MPF), se confie au Point dans un entretien publié jeudi. Enfin un entretien... plutôt une séance cathartique de défoulement, qui laisse transparaître un Philippe de Villiers transformé.
La tragédie a révélé la révolte et le désespoir qui grondent chez l'homme politique longtemps étiqueté catho traditionaliste.
Le mal est multiple. Il y a la disgrâce politique. « J'ai été viré du Conseil Général... » se lamente le député européen, éjecté de son fauteuil par son dauphin en politique, son « fils spirituel », Bruno Retailleau.
Il y a la honte personnelle et sociale. La honte d'être regardé comme le père d'un violeur. L'homme politique de 62 ans semble se complaire dans son supplice.
Il explique boire du Ricard jusque tard dans la nuit, faire le tour de sa maison de Vendée en pleurant, se déclare « mort-vivant ». « J'aurai préféré mourir », lâche t-il dans les colonnes de l'hebdomadaire, en référence à sa guérison d'un cancer de l'oeil.
Et puis il y a le besoin de laver l'honneur sali, alimenté par la soif de revanche. De Villiers en est convaincu : son fils, révolté contre sa famille, a été manipulé dès le début.
En 2006, Laurent de Villiers rencontre l'éditrice Stéphanie Chevrier, compagne d'Olivier Besancenot à la ville, afin de « faire un livre contre sa famille ».
Le journaliste Guy Birenbaum, recommandé par Chevrier, l'aide dans ses démarches, l'incite à porter plainte et lui choisit Jean-Marc Fedida comme avocat. De Villiers lie l'engrenage judiciaire à son piètre score à la présidentielle de 2007, 2%.
« Laurent a dévissé. Il veut la mort de sa famille et en même temps il réclame, comme cadeau de mariage, une chevalière aux armoiries de la famille, pour lui et pour sa femme », confie t-il au Point.
« Qui a eu intérêt à m'éliminer ? », dénonce t-il. « Notre famille a été couverte d'infamie parce que j'étais un homme politique non-aligné qui prétendait incarner les valeurs. Pour les journalistes, "catholiques = pédophiles" ! Je n'en peux plus de cette boue qui est déversée sur nous ».
L'ex-homme fort de Vendée a fait condamner le JDD, pour avoir affirmé que sa femme et lui étaient séparés. Cinquante-cinq autres plaintes ont suivi contre les « chacals médiatiques ».
Révolte contre les autres, mais aussi révolte contre lui-même. Reproche de n'avoir pas été un père assez présent. Flagellation familiale, et notamment de sa femme, mystique, devant l'ignominie des actes reprochés à Guillaume.
« Je n'en peux plus de ces trucs de cathos ! La religion c'est une maladie ! », crie l'ex-ministre de Chirac, pourtant père de deux dominicaines du Saint-Esprit. « Je ne suis pas croyant », révèle t-il.
Que reste-t-il au fondateur du Puy du Fou ? L'espoir de revoir son fils revenir pour lui demander pardon et la crainte du Pater familias de devoir le lui accorder. La politique ? Il « ne sait pas », il « n'y croit plus ». Il veut « tenter de revivre ».
Il veut consacrer « le reste de sa vie à expliquer à tous les justiciables » que ce qu'il a vécu, d'autres peuvent le vivre. Et puis il y a un film dans les cartons, sur le général de Charrette, chef des rebelles vendéens à l'époque de la Révolution. Son titre ? « Le dernier panache ».
Cantonales 2011 :
le gouvernement UMP change la règle du jeu trois mois avant les élections !
En effet, au prétexte de la réforme des collectivités territoriales envisagée pour 2014, une modification électorale importante a été faite en catimini le 16 décembre dernier.
Le seuil des 10 % des inscrits à atteindre pour accéder au second tour lors des élections cantonales vient de passer à 12,5 % des inscrits.
Ce changement de dernière minute vise à empêcher les candidats du FN d’être présents au second tour notamment dans des triangulaires.
Cette modification risque bien de se retourner contre les auteurs de cette grosse magouille électorale. En effet, la fantastique montée du FN dans l’opinion publique et l’écroulement de l’UMP assureront dans de très nombreux cantons l’élimination des candidats sarkozystes qui laisseront ainsi la place à ceux du FN, en face des candidats de gauche au deuxième tour.
Les élections cantonales de 2011 seront la répétition générale avant l’élection présidentielle de 2012 !
Michel GUINIOT
MEMBRE DU BUREAU POLITIQUE
Secrétaire Régional du Front National
Directeur National de la campagne des cantonales
Un ressortissant algérien qui, sous le coup de la colère, avait brisé la hampe d'un drapeau français de la préfecture des Alpes-Maritimes, a été condamné mercredi à 750 euros d'amende avec sursis pour outrage au drapeau tricolore, première condamnation du genre.
Depuis un décret de juillet, l'outrage au drapeau est passible d'une amende dite de "cinquième catégorie", pouvant aller jusqu'à 1.500 euros.
C'est la première fois qu'un tribunal prononce une condamnation sur la base de ce texte, a précisé mercredi le ministère de la justice.
Le tribunal correctionnel de Nice a par ailleurs condamné cet homme à quatre mois de prison avec sursis pour rébellion ainsi qu'à l'obligation de suivre un "stage de citoyenneté".
Mardi matin, Abderramane Saïdi, 26 ans, exaspéré des lourdeurs et lenteurs de l'administration, s'est emparé du drapeau français qui se trouvait dans le hall de la préfecture, a cassé le manche en deux et en a jeté les deux morceaux vers la fonctionnaire qui se trouvait derrière le guichet, sans l'atteindre.
Il a été difficilement maîtrisé par deux policiers, auxquels il a tenté de porter des coups.
Son avocat Frédéric Rossler a indiqué à l'audience que son client avait "pété les plombs" en raison de la dégradation spectaculaire, depuis quelques mois, du climat à la préfecture des Alpes-Maritimes, où le stress, les retards, et les heurts, a-t-il dit, sont monnaie courante.
Le jeune homme devra participer à ses frais au stage de citoyenneté, qui est ouvert aux étrangers.
La préfecture avait déposé plainte pour "dégradation de biens publics, détérioration d'un symbole de la République française et outrage au drapeau tricolore".
Les policiers avaient également porté plainte ainsi que la fonctionnaire.
On peut regretter le sursis qui ôte toute signification à la peine prononcée...
Mais on peut y voir malgré tout le signe que la "Lepénisation des esprits" commence à porter ses fruits! ...
"On n'a plus qu'à apprendre le chinois"...
La Chine en est si friande, elle en a si bien profité jusqu'à aujourd'hui qu'elle est prête pour cela à maintenir l'Euro en survie artificielle aussi longtemps qu'elle y trouvera son compte...
Les réserves de changes de la Chine sont aujourd'hui gigantesques, ils augmentent de 1,5 milliards de dollars chaque jour!...
La Chine a désormais les moyens de "se payer l'Europe! "... En attendant, dans quelques décennies, de pouvoir se passer carrément d'elle!
Et tout cela avec la bénédiction et les courbettes de nos "irresponsables politiques"... Qui mettent au passage de côté leurs leçons de morale sur les Droits de l'Homme.
Quelle honteuse aliénation et quel danger pour notre avenir!
Glacial mois de décembre à tous les niveaux
de ce sondage:
Après un rebond à la rentrée, le moral économique est en baisse constante depuis trois mois.
L’élan de la réforme n’est pas intact et le gouvernement est usé pour 60% des Français.
La « foi » en la construction européenne s’est retournée en 7 ans. Elle inspire désormais plus de craintes que d’espoir.
L’année 2010 se termine décidément mal pour Nicolas Sarkozy
Le projet de loi de finances pour 2011 a finalement été adopté le 15 décembre par un ultime vote à l'Assemblée nationale et au Sénat. Un budget placé sous le signe de la nécessité de réduire le déficit annuel exorbitant (+150 miliards en 2010). Au programme: réduction des dépenses publiques et augmentation des recettes fiscales, via de nouvelles taxes, des hausses d'impôts et des suppressions de niches fiscales. Revue de détail.
Au moins deux milliards de hausse d'impôts pour les particuliers
Majoration d'un point de la tranche d'imposition la plus élevée de l'impôt sur le revenu, qui passe de 40 à 41%. Cette hausse, dite "Contribution solidarité vieillesse", servira à financer les retraites. Elle s'appliquera aux 340.000 foyers fiscaux déclarant plus de 69.783 euros annuels et ne sera pas prise en compte dans le bouclier fiscal. Son rendement est de 230 millions d'euros.
Suppression de l'avantage fiscal aux mariés, pacsés et divorcés de l'année. Aujourd'hui, les couples qui se marient ou se pacsent peuvent remplir, pour l'année de leur union, trois déclarations de revenus: une individuelle chacun, pour la période avant les noces, et une commune, pour le reste de l'année. L'an prochain, les nouveaux couples devront choisir: soit ils remplissent une déclaration chacun pour toute l'année, soit ils en transmettent une commune au fisc. Les divorcés seront eux contraints de rédiger deux déclarations distinctes pour toute l'année. La suppression de cet avantage rapportera 500 millions d'euros à compter de 2012.
Suppression de l'abattement de 15% de cotisations sociales pour les particuliers-employeurs. Ce dispositif a bénéficié en 2009 à 750.000 employeurs, soit plus d'un tiers du total des employeurs, représentant un manque à gagner pour l'Etat de 280 millions d'euros. La disparition de cet avantage fiscal doit permettre d'économiser environ 460 millions d'euros en 2011, selon le ministre du Budget François Baroin.
Suppression du crédit d'impôt sur les intérêts d'emprunt immobilier . Ce dispositif, qui coûte entre 1 et 3 milliards d'euros, sera remplacé par un nouveau prêt à taux zéro renforcé.
Réduction d'ISF en cas d'investissement direct ou indirect dans une PME abaissé de 75% à 50%. Cette réduction d'impôt ne pourra pas excéder 45 000 euros par ménage contre 50 000 euros actuellement.
Coup de rabot de 10% sur une vingtaine de niches fiscales (souscriptions au capital de Sofipeche ou de Sofica, travaux de conservation d'objets mobiliers classés, avantage Scellier, investissements réalisés outre-mer, etc.) et plafonnement de la somme maximale qu'un contribuable peut déduire de l'impôt à 18.000 euros (contre 20 000 actuellement) et 6% du revenu imposable (contre 8% en 2010).
Hausse de la taxation des revenus du capital (+1 point à 19% du taux de prélèvement forfaitaire libératoire sur les dividendes d'actions, les intérêts de produits de placement à taux fixe, les plus-values mobilières et immobilières et les plus-values de cession d'actions et d'obligations); hausse de la taxation des retraites chapeaux (les rentes comprises entre 500 et 1000 euros par mois subiront une contribution sociale de 7%, celles au-delà de 1000 euros seront taxées à 14%). Toutes ces mesures, destinées à financées les retraites, rapporteront 640 millions d'euros en 2011 selon Bercy.
Soumission à l'impôt sur le revenu des dommages et intérêts de plus d'un million d'euros. Cet amendement est dit "Tapie" en référence en référence à l'homme d'affaires qui s'est vu attribuer 45 millions de préjudice moral par un tribunal arbitral en juillet 2008 dans le litige l'opposant au Crédit Lyonnais sur la vente d'Adidas.
Par ailleurs, les étrangers sans papiers et à faible ressources devront désormais payer un paieront un droit d'entrée de trente euros pour bénéficier de soins médicaux. Enfin, la hausse envisagée du prix des amendes de stationnement a été renvoyée à un décret ultérieur. François Baroin table sur une hausse de 15 à 20 euros d'ici la fin de l'année.
Hausse de 9 milliards d'euros de la taxation des entreprises
Rabot du crédit d'impôt recherche: la réduction d'impôt de 5% pour les dépenses de recherche excédant 100 millions d'euros est maintenue, mais l'avantage fiscal des entreprises qui investissent pour la première fois dans la recherche sera réduit de 50% à 40% la première année, et de 40% à 35% la deuxième.
Le calcul des allègements de charges sur les bas salaires (jusqu'à 1,6 fois le smic), jusqu'ici calculées mensuellement, va être annualisé. Ce qui signifie concrètement que les treizièmes mois et les primes seront désormais intégrés dans le calcul. Cette mesure, destinée à financer les retraites, représente une économie annuelle de 2 milliards d'euros.
La contribution sociale sur les stock-options payée par l'employeur passera de 10% à 14%. Bercy en attend 70 millions d'euros en 2011.
La réforme de la taxe professionnelle, qui s'est traduite par des économies de 7 milliards d'euros pour les entreprises en 2010, va être mieux encadrée : c'est désormais le chiffre d'affaires consolidé d'une entreprise sera pris en compte pour calculer la cotisation sur la valeur ajoutée (CVAE), qui a remplacé la taxe professionnelle, afin d'éviter que les entreprises multiplient les filiales afin de passer sous le seuil de 50 millions d'euros de chiffre d'affaires pour pouvoir bénéficier de dégrèvements.
Une ponction de 245 millions d'euros aura lieu sur les offices HLM pour financer l'Agence nationale de rénovation urbaine (Anru). Une ponction d'environ 100 millions sera également opérée sur les ressources de la société du Grand Paris pour financer l'Anru.
Création d'une taxe sur la publicité en ligne, dite "taxe Google", de 1% pour les entreprises basées en France qui achèteront des espaces publicitaires sur internet. Selon le rapporteur de la commission des Finances du Sénat, l'UMP Philippe Marini, elle devrait rapporter environ 20 millions d'euros par an. Cette taxe devait s'appliquer à compter du 1er janvier. Face au tollé de protestation des acteurs de l'économie numérique, Bercy a annoncé un moratoire de six mois. L'avenir cette taxe est donc incertain.
Toujours dans le domaine de l'économie numérique, la TVA sur les offres triple play sera portée à 19,6% pour la totalité de la facture, contre 50% actuellement (l'autre moitié était taxée au taux réduit de 5,5%). Cette mesure devrait rapporter 1,1 milliard d'euros par an. La plupart des fournisseurs d'accès internet ont d'ores et déjà indiqué qu'ils allaient répercuter ce coût sur le client final, en augmentant le prix de leurs abonnements.
La patronne du Medef Laurence Parisot a fait les comptes: selon elle, ces mesures se traduiront par une hausse "considérable" de 9 milliards d'euros de la taxation des entreprises.
François GRENIER
OSKAR FEYSINGER RENVOIE COHN BENDIT DANS LES CORDES...
MARINE LE PEN MOUCHE EN BEAUTE Eric BESSON ...
MARINE LE PEN EXPLOSE UN JOURNALISTE DE FRANCE INTER ET LA DEPUTEE SOCIALISTE PHILIPETTI
MARINE LE PEN MOUCHE LES DESINFORMATEURS DE BFMTV
SUR LE NET : MARINE LE PEN TÂCLE SEGOLENE ROYAL ET SARKOZY ...
MALIKA SOREL
Ancien ingénieur d'affaires et de recrutement de cadres de PME, aujourd'hui membre du Haut Conseil à l'intégration, Malika SOREL a passé ses 10 premières années en France, avant de suivre ses parents en ALgérie où elle suit sa scolarité. Après avoir terminé l'école polytechnique d'Alger, elle revient en France où elle suit le troisième cycle de sciences pô. En 2007, elle publie "le puzzle de l'intégration, les pièces qui vous manquent" (édtion des milles et une nuits). Elle y explique notamment que la question de l'immigration-intégration doit être traitée globalement et non plus de façon sectorielle, qu'il faut cesser d'octroyer la nationalité française à des personnes qui ne sont pas pre^tes, psychologiquement et moralement, à l'assumer, et s'appliquer en revanche à faire respecter la loi française par tous, sans exception...
D'origine algérienne, Malika Sorel s'estime d'autant plus libre de ses propos. "C'est la cohésion national qui est désormais en jeu! avertit-elle. "Tous accepter met la France par terre"...
La "Halde" doit disparaître
"Elle joue un rôle d'exaspération et de crispation entre les groupes. Elle passe le plus clair de son temps à exacerber les tensions en disant que les gens issus de l'immigration sont victimes de notre société, alors que c'est l'ignorance des codes sociaux et culturels qui empêche les jeunes d'être recrutés. A terme, il faut qu'elle (La Halde) disparaisse. Le système judiciaire est là pour traiter des vrais problèmes de discriminations. On n'a pas besoin d'une institution qui participe, vraisemblablement sans le vouloir, à dresser les gens les uns contre les autres"
Imposer le modèle d'intégration républicain
On doit accueillir les gens dans la communauté française et non l'inverse, pour susciter le désir d'intégration. Mais comment y parvenir quand on injecte 200 000 nouveaux entrants par an dans une société déjà en proie à des difficultés majeures? C'est irresponsable, grave et fondamentalement dangereux. Trop de gens aujourd'hui n'éprouvent plus le besoin de respecter les lois de la république. Ils reconstituent leurs sociétés d'origines sur le territoire français. Si rien n'est fait, la pression va devenir rapidement intenable"...
Les pressions de ces "sociétés reconstituées"...
"La culture de l'école de la république, que les enfants ramènent à la maison est aussitôt rejetée parce qu'elle ne correspond pas aux normes culturelles d'origine. Le racisme anti-blancs est une réalité. L'insulte suprême utilisée c'est "céfranc". Les professeurs nous le disent: être sérieux en cours, 'est déjà pour certains vouloir devenir français; une honte car assimilé à une traitrise. Les bons élèves sont de ce fait soumis à des pressions de la part des autres enfants issus de la même origine culturelle.
Le fait que les institutions françaises, l'école et la police, soient attaquées n'est évidemment pas anodin. Or, on continue à excuser les auteurs de ces attaques, à les déresponsabiliser en invoquant leurs origines sociales. Or ces mêmes populations, avec des conditions sociales inférieures, ne se comportent pas ainsi dans leur pays d'origine. C'est bien la preuve que notre société a joué un rôle déterminant dans l'apparition des problèmes que nous connaissons"...
Ne plus donner la nationalité à tout le monde
"Devenir français est un processus qui doit être personnel. Il faut être prêt à inscrire ses propres descendants dans un nouvel arbre généalogique. Aujourd'hui, peu de gens ont le désir de devenir français, ils prennent les papiers car ils savent que c'est le sésame avec lequel ils n'auront plus jamais faim. La communauté française reste pour l'instant silencieuse car elle est bâillonnée. Mais comme dans tous les pays du monde, elle n'est pas prête à accepter comme françaises des populations étrangères à son identité."
La déchéance : "Il faut la mettre en place. Et il faut cesser de donner la nationalité à tout le monde. Les gens qui risquent aujourd'hui la déchéance de nationalité n'auraient jamais dû l'obtenir. Parmi les politiques, beaucoup sont habités par la peur car ces populations leur apparaissent comme ayant facilement recours à la violence. Il va pourtant falloir avoir le courage de traiter toutes les dimensions de ce sujet. Notre société est de plus en plus déstabilisée. C'est la cohésion nationale qui est désormais en jeu. Tout accepter met la France par terre."
reportage: François GRENIER
Le conseiller national UDC valaisan Oskar Freysinger a évité de justesse une agression au couteau lors d’un colloque organisé à Paris et baptisé «Assises contre l'islamisation de l'Europe».
Assises de l'islamisation : Oskar Freysinger
Le Saviésan était invité à parler du modèle suisse de démocratie directe. La tenue de ce meeting avait déjà provoqué la polémique cette semaine. Le maire de Paris avait notamment demandé son interdiction.
Oskar Freysinger explique être « refroidi » suite à cet incident. « J’ai tenu le couteau dans la main. Cette arme était destinée à tuer », a-t-il indiqué.
Auparavant, dans la salle du colloque, Oskar Freysinger avait été accueilli comme un héros et ovationné comme l’homme qui a fait tomber les minarets.
A l’extérieur de la salle, quelque 200 opposants ont manifesté contre ce meeting anti-islam. La manifestation s'est dispersée dans le calme en milieu de journée.
François GRENIER
Heurts entre pro-Gbagbo et pro-Ouattara à Paris; deux blessés
Des heurts ont opposé dimanche après-midi à Paris des partisans des deux présidents proclamés de Côte d'Ivoire Laurent Gbagbo et Alassane Ouattara, faisant deux blessés, dont un à l'arme blanche, a annoncé la préfecture de police de Paris.
Selon la préfecture, "entre 200 et 300" militants pro-Gbagbo s'étaient rassemblés place de la République d'où ils comptaient défiler jusqu'à la place de la Bastille quand "une centaine" de pro-Ouattara sont arrivés.
Des échauffourées ont alors éclaté entre les deux camps faisant deux blessés, l'un à l'arme blanche, sans que la gravité de son état ne soit connue, l'autre à l'oeil par un coup de ceinturon, selon la PP.
Les forces de l'ordre, nombreuses, sont intervenues dès le déclenchement des heurts et ont procédé à quelques dizaines de vérifications d'identité.
Le calme revenu, les deux camps ont continué à se faire face à distance, a constaté une journaliste de l'AFP.
Les pro-Gbagbo, installés au centre de la place, entendaient "dénoncer l'ingérence de Nicolas Sarkozy et de la communauté internationale", a expliqué Brigitte Kuyo, responsable du Front populaire ivoirien (FPI, parti de Laurent Gbagbo) en France.
"Gbagbo n'est pas un sous-préfet de Sarkozy", "Les Ivoiriens disent non à l'armée française", "Non à l'Onuci, non à l'occupation", pouvait-on lire sur des pancartes.
Laurent Gbagbo a réclamé le départ des Casques bleus de l'ONU et des soldats de la force française Licorne.
A l'entrée de l'avenue de la République, les pro-Ouattara étaient maintenus à distance par la police. "ADO, ADO, ADO", criaient-ils, scandant les initiales de leur favori (Alassane Dramane Ouattara).
RUINONS L’EUROPE POUR (tenter de) SAUVER L’EURO !
Obéissant aux injonctions des marchés financiers, les dirigeants de l’Union européenne ont décidé de modifier le Traité de Lisbonne pour créer un « mécanisme permanent de stabilité », activé en cas de menace sur l’euro.
En plus d’être condamnés à l’endettement perpétuel, les peuples européens devront se serrer la ceinture, l’Allemagne a imposé que les soutiens financiers soient obligatoirement accompagnés de plans de rigueur drastiques (baisse des salaires, hausse des taxes, privatisations, etc.)
Cette révision du Traité de Lisbonne confirme que la caste au pouvoir en Europe est prête à tout, même à sacrifier les peuples, pour sauver sa vache sacrée l’euro. Nicoçlas SARKOZY est une fois de plus apparu comme aux ordres des marchés financiers et de l’Allemagne.
Bien sûr, on annonce déjà qu’aucun État n’organisera de référendum afin d’entériner une décision pourtant loin d’être anodine. Non seulement l’Europe est anti-démocratique, mais elle se construit maintenant ouvertement contre la souveraineté des peuples.
Seul le Front National avec Marine Le PEN propose une rupture totale avec cette logique mortifère imposée aux peuples d’Europe. L’euro est un échec complet, il est donc nuisible de vouloir le sauver à tout prix. Seule une sortie de l’euro, groupée et organisée, permettra de redonner de l’oxygène à nos économies.
Le patron du FMI l'a affirmé jeudi lors d'un entretien télévisé aux Etats-Unis.
S'il était Grec, DSK irait "peut-être" manifester contre la politique d'austérité du FMI à laquelle est soumise le pays...
Le directeur général du Fonds monétaire international l'a affirmé jeudi lors d'un entretien télévisé aux Etats-Unis, sur la chaîne publique PBS aux Etats-Unis. "Bien sûr, les gens n'aiment pas ça (...) C'est dur, difficile, en particulier pour les plus vulnérables (...) "Cela signifie des manifestations, des gens qui protestent, ce que je peux comprendre. Et, vous savez, si j'étais Grec, peut-être serions-nous en train de manifester de la même manière" a-t-il déclaré.
Mercredi, des manifestations à Athènes ont dégénéré en violences...
François GRENIER
Comme à l'acoutumée, une analyse trés fine de la situation de la part du commentateur politique...
"Le coût de la dette a atteint des nivaux records en Belgique, pays déjà affaibli par une crise politique". C'est par cette phrase que le journal britannique The Guardian tirait la sonnette d'alarme, dans un article publié le 24 novembre, qui prédit un écroulement financier de nos voisins.
Après l'Irlande, le Portugal, l'Espagne et l'Italie, la Belgique est le prochain sur la liste, prévoit le quotidien
"La Belgique inquiète les investisseurs notamment en raison de son niveau de dette très élevé. Il atteignait 96,2% en 2009 et devrait passer au-dessus de 100% dès l'an prochain, selon la Commission européenne", explique Les Echos.
"La Belgique présente les conditions pour devenir la Grèce du Nord", écrit Le Nouvel Obs, résumant la pensée de plusieurs observateurs sur place.
Le talon d'Achille : pas de gouvernement
La situation de nos voisins est empirée par une crise politique majeure : il n'y a toujours pas de capitaine à bord du bateau belge.
"La Belgique doit payer une prime de risque politique parce que le pays n'a toujours pas de gouvernement" pour réduire la dette, pense un analyste financier cité par 7sur7.be. Tandis que de son côté, le quotidien flamand « De Morgen » faisiat ses gros titres la semaine dernière sur: « Un besoin urgent de gouvernement »…
La dernière enquête de décembre 2010 réalisé par Paris Match Ifop, révèle que la cote de popularité de Marine Le Pen, personnalité politique, enregistre une croissance continue battant même les records de son père !
Avec 33 % (+6) de bonnes opinions favorables, Marine Le Pen bat Jean-Marie Le Pen qui avait atteint un plus haut à 31 % dans ce baromètre. Le Président du Front National, en hausse lui aussi, enregistre 25 % (+4 %) d’opinions favorables.
La vice présidente du Front National s’échappe du peloton de queue des 50 personnalités analysées pour réaliser une véritable ascension progressive depuis plusieurs mois. Elle passe de la 48e place à la 40e doublant sur son passage, les « Le Maire, Montebourg, Mélenchon, Woerth, Peillon, Wauquiez, Morano, Dupont-Aigan et Laurent ».
Le tableau de bord Paris Match – Ifop a été réalisé sur un échantillon de 958 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.
Progression vertigineuse de la dette cumulée de la France: La lourde responsabilité de la Droite est flagrante!
La dette de la France, qui atteint cette année un record de 1650 Milliards d'euros, soit 84% de notre PIB, et 7,5 % de déficit annuel.
Rappelons que la France, en situation de quasi-faillite, n'est déjà plus capable de tenir son rang au sein de la zone Euro, puisque les critères de Maastricht imposent un plafond de 60% du PIB en termes d'endettement maximal et 3% de déficit maxi annuel.
Contrairement à ce que nous ressassent les politiciens de l’UMP, il est faux de prétendre que la dette actuelle trouve essentiellement son origine dans la gestion de François Mitterrand (1981-1986 et 1988-1993) et des socialistes (Jospin 1997-2022) !
Loin de là. Il est clair que la dette s'est surtout agravée sous les gouvernements de droite : Gouvernements Chirac 1986-1988, Balladur 1993-1995, Chirac-Juppé 1995-1997, et quinquenats Chirac et Sarkozy...
La dette s’est surtout emballée après 2002, et en dehors de toute période de crise mondiale !...
Les 137 passagers du vol étaient montés à bord de l'avion dont le décollage était prévu à 22H30, lorsque l'équipage leur a annoncé que l'appareil ferait deux escales imprévues, à Bordeaux et Lyon, pour prendre d'autres personnes.
Les passagers ont alors refusé de quitter l'avion et ont voulu imposer à l'équipage d'assurer le vol direct, qui les faisait arriver peu avant minuit à Casablanca alors que les deux escales auraient repoussé l'atterrissage à 5H00 ou 6H00 du matin, a précisé à l'AFP une passagère, "Majette", jointe par téléphone.
"Le commandant de bord, face à cette situation de chantage sans précédent, et considérant comme potentiellement dangereux d'opérer le vol avec des passagers survoltés et pouvant présenter un risque de sécurité au cours du vol (...) a décidé d'annuler le départ (...) en totale conformité avec la réglementation internationale en vigueur", a souligné la compagnie marocaine dans un communiqué.
Des policiers de la Brigade anti-criminalité ont encore été blessés jeudi soir à Amiens par des voyous qui ont percuté leur voiture alors que les membres des forces de l’ordre tentaient de les arrêter. C’est très fréquent à Amiens, c’est quotidien en France, le même jour, c’était à Sevran.
Des policiers de la Brigade anti-criminalité ont encore été blessés jeudi soir à Amiens par des voyous qui ont percuté leur voiture alors que les membres des forces de l’ordre tentaient de les arrêter. C’est très fréquent à Amiens, c’est quotidien en France, le même jour, c’était à Sevran. Wallerand de Saint Just, secrétaire de la fédération de la Somme du Front national, exprime sa solidarité aux policiers blessés dans l’exercice de leurs fonctions.
Si les autorités locales ont la volonté de mettre un coup d’arrêt à l’augmentation galopante de la délinquance, il est angoissant de constater qu’au sommet de l’Etat, les moyens ne font que diminuer. MM Sarkozy et Hortefeux réduisent le nombre policiers et les moyens matériels. Ils prennent ainsi la responsabilité directe des incidents très graves qui peuvent survenir.
Wallerand de Saint-Just
secrétaire départemental
Ce jeudi 2 décembre à 17 heures rue Faffet dans le quartier nord d’Amiens, des policiers de la BAC étaient en patrouille dans leur véhicule de service quand arrive un véhicule face à eux. Les policiers l’identifient rapidement comme ayant été volé. Toujours est-il que cette voiture est alors venu percuter celle des policiers, blessant deux policiers qui ont été transportés à l’hôpital d’Amiens !
Les occupants de la voiture volée ont bien entendu pris la poudre d’escampette. Hier, ils étaient encore activement recherchés.
Rappelons qu’en juillet dernier, des policiers de la BAC avaient été la cible de tirs de mortiers de feu d’artifice. Les tireurs ont été arrêtés puis incarcérés après avoir été jugés par le tribunal correctionnel d’Amiens.
Selon le commissaire Beauchamp, les agressions dont sont victimes les fonctionnaires de la BAC sont habituelles : « Il ne se passe pas une journée sans que ces policiers servent de cible. Jets de pierre, vitres explosées sont le lot quotidien des BAC en activité dans la Somme. Certains délinquants cherchent à les provoquer pour pouvoir ensuite les agresser. »
C’est la France d’aujourd’hui… Rappelons que Sarkozy avait fait du maintien de l’ordre sa priorité depuis 2002… IL aura décidément échoué sur toute la ligne
François GRENIER
SD Adjoint de la Somme
Les quelque 250 000 télégrammes diplomatiques récupérés, on ne sait comment, par WikiLeaks auprès du département d'Etat à Washington et des ambassades américaines sont censés révéler les coulisses de la diplomatie mondiale…
Qu’une telle chose soit possible est difficile à imaginer. Alors, l’oncle Sam, une fois encore géant aux pieds d’argile ?... Et si plutôt, dans la masse de ces révélations, se glissaient intentionnellement certaines manipulations américaines ?...
A travers les notes incriminées, la diplomatie américaine descend en flèche les différents dirigeants de la planète ; aucun n’a grâce à ses yeux… Berlusconi « porte-parole de Poutine » est assaisonné : Un fêtard « irresponsable, imbu de lui-même et inefficace, faible physiquement et politiquement » …
La Russie, « Etat mafieux allié à différentes structures du crime organisé », dont « la vision du monde est faite de xénophobie et de défiance à l'égard de l'Ouest » est dirigée par «l’oligarchie des services de sécurité », Medvedef étant qualifié de « falot et hésitant» et Poutine de « mâle dominant »…
« L’ultra américain » Sarkozy est qualifié de « susceptible et autoritaire » avec ses collaborateurs, Angella Merkel a quant à elle « peur du risque et fait rarement preuve d'imagination », David Cameron et son ministre des finances "manquent de profondeur"… Kadafi est « excentrique, hypocondriaque, et réticent à l'idée de gravir plus de 35 marches »… etc.
Quelques savoureux aspects de la diplomatie française sont aussi dévoilés. Le conseiller de l’Elysée, Jean-David Lévitte, aurait ainsi déclaré aux américains que Hugo Chavez était « fou » et qu’il allait transformer son pays en un "autre Zimbabwe".
Mais le plus intéressant est que ces mêmes notes dévoilent que les Etats-Unis ont la conviction que les autorités chinoises sont à l'origine du piratage informatique de Google et d'Etats occidentaux, et qu’ils seraient parvenu à plusieurs reprises à pénétrer les réseaux informatiques des Etats-Unis et de leurs alliés !
La boucle n’est elle dès-lors pas bouclée ?...
A qui profite le crime et qui serait donc réellement cette fois à l’origine de cette avalanche de divulgations, à part une puissance capable d’infiltrer finement les réseaux informatiques américains ?...
A la réflexion, il serait fort étonnant qu’il s’agisse d’une manoeuvre diligentée par les USA eux-mêmes, à quelque fin que ce soit… Car à l’image d’une directive signée en juillet 2009 par Hillary Clinton, ces derniers ne s’intéressaient pas seulement aux petites humeurs et caprices des dirigeants de la planète, mais semblaient surtout exiger de leurs différents diplomates qu’ils aident la CIA à obtenir secrets et détails techniques sur les réseaux de communication (mots de passe et codes secrets des responsables des Nations unies), des adresse électroniques, numéros de téléphones et même des numéros de carte bancaire ou de fidélité auprès de compagnies aériennes de certains fonctionnaires !…
Les USA sortent donc fort affaiblis de toutes ces révélations. Ne sont-elles pas finalement bien plus édifiantes en elles-mêmes que le fait qu’elles aient pu être rendues publiques aux yeux du monde ?
François GRENIER
Les footballeurs de moins de 19 ans du Plateau de Rocroi « jouaient » samedi matin à Châlons-en-Champagne. Bilan : jambe cassée, nez explosé, lèvre éclatée et dix plaintes en gendarmerie. Au club, tout le monde est traumatisé. L’hyperviolence a de nouveau frappé dans le foot amateur. C’était samedi à Châlons, à l’issue d’un match de Promotion d’honneur opposant des joueurs de 17 et 18 ans, dans le quartier « chaud » Rive gauche.
D’un côté le club des Marocains de Châlons, de l’autre l’Entente Rocroi-Maubert. Dès le départ, les Ardennais ont senti l’équipe adverse particulièrement tendue, les insultes et les coups volant très bas. Ils ont compris aussi que les spectateurs, des jeunes du quartier sans aucun encadrement, seraient prêts à en découdre sous n’importe quel prétexte.
Celui-ci leur est offert quelques minutes avant la fin du match, lorsqu’un défenseur ardennais fait un tacle rugueux sur un attaquant marnais. « Immédiatement, confie le président de l’Entente, Jean-Claude Lallement, dix à quinze spectateurs de Châlons sont entrés sur la pelouse. Ils se sont mis à nous frapper, avec l’aide des joueurs marnais. »
« Je me suis dit : ils vont m’en tuer un ! »
Présent sur les lieux, Denis Leclet, l’entraîneur ardennais, raconte la suite. « Je n’ai jamais vu ça. On s’est vraiment fait lyncher. Ils étaient à trois ou quatre sur chacun de mes joueurs. C’étaient des grands coups de pied dans la tête, dans le ventre. Guillaume, qui était venu malgré ses béquilles, ils l’ont mis par terre et lui ont sauté sur les genoux. Ils nous frappaient avec tout ce qu’ils trouvaient, comme le manche du drapeau de l’arbitre de touche. Les parents des jeunes, qui nous accompagnaient, ont voulu défendre leurs enfants. Ils se sont pris des coups à leur tour. Moi je courais pour défendre mes joueurs. Je me suis dit : ils vont m’en tuer un ! » La baston est féroce. Au bout de longues minutes infernales, les Ardennais se réfugient dans les vestiaires, où ils s’enferment. « J’ai demandé à l’entraîneur des Marocains d’appeler la police. Il nous a envoyés chier ! » Cachés dans leur bunker, les reclus réussissent à contacter enfin le commissariat. « On nous a dit que les policiers étaient sur un vol et essaieraient de venir. Au bout d’une heure il n’y avait toujours personne. »
Sept joueurs blessés
Isolés dans le vestiaire du stade Leopold-Frison, la vingtaine de joueurs, accompagnateurs et dirigeants ne sortent que lorsqu’ils sont certains que leurs agresseurs ont décampé. Ils rejoignent en courant les bus. Ils ont tellement peur qu’ils attendront d’être rentrés à Rocroi pour appeler les urgences.
De retour dans les Ardennes, les blessés (sept jeunes, trois adultes dont un arbitre) sont redirigés vers les hôpitaux de Charleville-Mézières et Hirson. Le bilan est lourd : un jeune a le nez cassé et devra être opéré. Un autre saigne de l’oeil. Un adulte a les côtes toutes bleues. Plusieurs lèvres, arcades et pommettes sont éclatées.
Guillaume, sur la jambe duquel les sauvages se sont acharnés, ne rejouera plus cette saison. « Il devait rechausser les crampons dans deux semaines, s’énerve son entraîneur. Le docteur a dit : « le foot c’est fini pour toi cette saison, sinon ta jambe va casser ». Pour le prochain match, j’ai sept joueurs blessés. »
Plus largement, c’est tout le club – jeunes, responsables, mais aussi parents – qui est traumatisé. Pas moins de dix plaintes ont été déposées à la brigade de gendarmerie de Rocroi, qui les a transmises à leurs collègues de Signy-le-Petit.
Selon le président de l’Entente Jean-Claude Lallement, « on a vraiment eu peur pour nos vies. Partir pour jouer au foot et se retrouver dans un combat de rue, c’est affligeant. »
Quand ce n'est pas notre hymne national qui est sifflé, ou notre drapeau qui est piétiné ou brûlé, ce sont nos adolescents qui sont humiliés, agressés, et blessés... Leur seule faute: jouer trop bien?...
En 2010, il y a décidément dans notre pays des individus indignes de notre civilisation, pour qui jouer au football est le prétexte pour s'adonner à un déchaînement bestial.
Cette haine inqualifiable en dit long sur la gravité de la situation quasi-désespérée dans laquelle ce trouve notre pauvre France ! ...
Honte à ces bêtes sauvages, et aux pouvoirs publics qui par leur laxisme et leur démissions répétées ont laissé se propager de tels comportements inadmissibles!
François GRENIER
Les commentaires récents