Omar BONGO obtient la tête de BOCKEL
Les déclarations du secrétaire d'Etat à la Coopération avaient déplu au président gabonais. Elles lui ont coûté son poste.
"C'est un signe intéressant." Le porte-parole du gouvernement gabonais a accueilli chaleureusement la "bonne nouvelle" du départ de Jean-Marie BOCKEL du secrétariat d'Etat à la Coopération. En clair:
victoire par KO d'Omar Bongo qui, ayant demandé sa tête, a obtenu la dépouille du maire Gauche moderne de Mulhouse.
BOCKEL et la "bonne gouvernance"
"L’un des premiers freins au développement, c’est la mauvaise gouvernance..."
L'affaire avait fait grand bruit du côté de Libreville.
"La mauvaise gouvernance, le gaspillage des fonds publics (...) la prédation de certains dirigeants"...
"Quand le baril est à 100 dollars et que d’importants pays producteurs de pétrole ne parviennent pas à se développer, la gouvernance est en question"...
Dans un entretien au Monde, Jean-Marie BOCKEL avait cité un nom, un seul, celui du "président du Gabon". Badaboum! Au Palais du bord de mer, le sang du "sage" Omar Ondimba Bongo ne fait qu'un tour. A tel point que le 17 janvier, il rappelle à la France dans un communiqué officiel les règles de bienséance...
"De tels propos ne peuvent être mus que par l'ignorance des réalités de
la coopération franco-africaine. Aussi, le gouvernement gabonais marque-t-il sa surprise face au constat suivant: à savoir que, depuis l'arrivée à la tête de la France du président Nicolas Sarkozy, soient véhiculés a un tel niveau de responsabilité des clichés méprisants faisant des Etats africains de vulgaires mendiants sollicitant sans fin l'aumône de la France (...) Le Gabon s'étonne de cette attitude d'autant plus inacceptable quand on sait les avantages que tirent la France et les autres Etats occidentaux de leurs rapports économiques avec notre pays depuis toujours, avantages mutuels par ailleurs."
En coulisse, le syndicat des chefs d'Etat africains s'organise. Bongo, Sassou (président du Congo) et Biya (président du Cameroun) prennent leur téléphone pour réclamer à Nicolas Sarkozy la tête de l'impétrant. Les jeux sont faits.
Le reportage qui tue
Par ailleurs, un reportage diffusé sur France 2 début mars n'a sans doute pas aidé à reconduire le patron de la Coopération. Reprenant les informations mises au jour par les policiers l'été dernier, la chaîne publique montre l'étendue du patrimoine immobilier du président Bongo: 33 appartements ou maisons, un hôtel particulier de 18 millions d'euros…
Re-colère d'Omar Bongo qui, en guise de représailles, expulse deux ressortissants français. Evoquant une véritable "cabale" et un "complot contre le Gabon et son président", le porte-parole du gouvernement, René Ndemezo’ Obiang, fustige la diffusion du reportage dans un communiqué:
"En autorisant la diffusion par les chaînes publiques de reportages divulguant l'adresse privée du président de la République gabonaise en France, mettant ainsi en danger son intégrité physique ainsi que celle de sa famille, les autorités françaises ont manqué à leurs obligations de protection d'un chef d’Etat en exercice."
Le ton menaçant et inhabituellement peu diplomatique laisse augurer des conversations houleuses échangées entre les deux palais. Deux semaines plus tard, la sanction est tombée.
BOCKEL pourra méditer au calme...
Il fait ses valises pour les Anciens combattants, où il pourra méditer sa propre réponse faite au Monde, qui l'interrogeait sur le précédent de Jean-Pierre Cot, écarté en 1982 de la Coopération par François Mitterrand pour cause de réformisme trop enthousiaste.
"Je sais qu'on ne décalquera pas du jour au lendemain notre morale en Afrique. Je sais aussi que l'Afrique est le continent de demain, et qu'il en va de l'intérêt de la France de mettre en œuvre cette rupture. La jeunesse africaine l'attend"...
avait-il récemment déclaré au "Monde"...
Elle attendra encore un peu, la jeunesse africaine...
François GRENIER
ELECTION MUNICIPALE DE PAU :
François BAYROU saisit la Commission des comptes de campagne
Le président du Modem, François BAYROU, a décidé de saisir la Commission nationale des comptes de campagne à la suite de "graves irrégularités" constatées, selon lui, lors de la campagne pour les élections municipales à Pau.
Parmi ces irrégularités figure notamment la publication d'un journal de campagne gratuit, favorable au maire sortant Yves URIETA, soutenu par l'UMP, qui a impliqué "la mise en oeuvre de moyens financiers sans commune mesure avec les comptes de campagne", a indiqué à l'AFP François BAYROU.
La Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques (CNCCFP) peut enquêter sur la régularité des comptes des candidats et, le cas échéant, saisir le tribunal administratif des irrégularités constatées.
La liste de M. BAYROU a été battue avec 38,81% dimanche à Pau à l'issue du second tour des élections municipales, contre 39,76% pour celle de la socialiste Martine LIGNIERES-CASSOU et 21,42% pour le maire sortant Yves URIETA (UMP).
"Personne ne sait qui est derrière cette publication", a ajouté François BAYROU à propos des "Coulisses de Pau", un hebdomadaire gratuit tiré, selon lui, à environ 50.000 exemplaires et distribué dans les boîtes aux lettres paloises pendant deux mois.
Un avocat présent sur la liste de François BAYROU pour les municipales, Jean-Paul Brin, a déclaré de son côté à l'AFP avoir décidé de déposer un recours directement devant le tribunal administratif de Pau pour dénoncer les mêmes "irrégularités".
L'hebdomadaire contesté, "gratuit et sans publicité", est devenu au fil des publications "de plus en plus laudatif pour Yves URIETA et de plus en plus critique à l'égard de François BAYROU", a estimé Me Brin.
Les frais d'impression et de distribution cumulés atteignent à eux seuls le plafond de dépenses de campagne de 90.000 euros autorisé pour un candidat à Pau, selon l'avocat.
Me Brin affirme par ailleurs avoir découvert que cette publication était imprimée par un "petit imprimeur espagnol qui se trouve être le même que celui qui imprime le journal de campagne de M. Urieta".
Toujours selon Jean-Paul Brin, le tribunal administratif peut être amené à invalider un "candidat fautif", et même à annuler un scrutin, dans des cas rares, s'il apparaît que "des manoeuvres ont pu fausser ses résultats".
"Cette élection a été
l'objet de manoeuvres en contradiction flagrante avec la loi électorale
(...), elles doivent avoir une suite judiciaire", avait déclaré jeudi François BAYROU, dans les propos rapportés par La République des Pyrénées.
Le député béarnais, devancé au second tour des municipales de 342 voix par la liste de la candidate socialiste Martine LIGNIERES-CASSOU, avait estimé que "le résultat de cette élection a été faussé"
L’immigration « choisie », serait-ce donc l’immigration massive ?
Mr HORTEFEUX vient de signer avec le ministre sénégalais de l'Intérieur Ousmane Ngom un nouvel accord qui ouvre les vannes en grand!
Concernant la circulation des personnes, il élargit la liste des bénéficiaires des visas de longue durée. Auparavant limitée aux hommes d'affaires, avocats, sportifs de haut niveau ou artistes, cette liste s'ouvre désormais aux "les personnes qui ont besoin de recevoir des soins médicaux".
Par ailleurs, pas moins de 108 métiers, des emplois non qualifiés ou qualifiés, allant de coiffeur à sage-femme, en passant par employé de banque ou matelot de pêche, sont à présent ouverts aux ressortissants sénégalais sur le marché français.
Selon Brice HORTEFEUX, Ministre de l'identité Nationale, le Sénégal est "le premier pays non européen bénéficiaire d’une ouverture du marché du travail français sur une telle échelle".
Cela veut donc dire que d’autres pays suivront?...
Les chômeurs français apprécieront de voir ainsi leurs emplois potentiels pris par des immigrés peu regardants sur les salaires et les conditions de travail!
François Grenier
L'autre bouleversement politique
Si la droite perd donc les villes d'AMIENS, ABBEVILLE et PERONNE, au profit de la gauche unie, emmenée par les socialistes, l'autre grand bouleversement politique local, c'est bien entendu le changement de majorité départementale.
Il était attendu puisque l'ancienne majorité de droite ne tenait déjà plus, depuis trois ans, qu'au ralliement de deux élus chasseurs. Daniel DUBOIS avait succédé à Alain GEST, par ailleurs député UMP de la sixième circonscription (ROYE-CORBIE) de la Somme, après la défaite de ce dernier aux cantonales de 2004 sur son canton de Corbie.
Daniel DUBOIS sera donc remplacé dès jeudi 20 mars 2008 par Christian Manable (sur la photo) Professeur d'histoire-géographie de son état, Conseiller Général socialiste de Villers-Bocage et ancien suppléant du député Jacques FLEURY.
Vers un nouveau paysage politique local
La droite départementale sort sonnée de ces élections... Le bon côté des choses, c'est qu'il va bien falloir maintenant rebattre les cartes et que nombre de vieilles figures locales vont pouvoir prendre une retraite bien méritée, laissant la voix libre à de plus jeunes et dynamiques candidats en prévision des futures échéances électorales...
On peut espérer également que maintenant dans l'opposition départementale, les représentants de l'UMP se montreront moins méprisants et plus ouverts au dialogue avec leurs concurrents certes, mais néanmoins alliés potentiels "divers droite"dans le département de la Somme...
La reconquête du Conseil Général sera à n'en pas douter au prix
d'un effort réel de rassemblement et d'ouverture de leur part.
Ayant été successivement Président du CNI puis du RPF Somme, j'ai été souvent le témoin privilégié et la victime de cette fermeture d'esprit des "bien pensants" de la droite udf-rpr devenue UMP and Co, qui ont présidé en quelques années à la perte du département.
Puisse donc l'avenir tirer les leçons du passé...
François GRENIER
La fin d'un règne
Avec pour slogan "mon parti c'est Amiens", Gilles de Robien avait eu le culot de se présenter cette année devant les amiénois "sans étiquette"! Carrément!... Les mauvaises langues y avaient vu un rapport avec la désaffection des français envers Nicolas Sarkozy. Il n'avait pourtant pas hésité à soutenir ce dernier à la présidentielle de 2007, laissant tomber au passage François Bayrou après avoir été notamment son directeur de campagne à l'élection présidentielle de 2002 et son bras droit à l'UDF...
Les amiénois n'ont pas été dupes. Ils viennent de faire payer très cher son opportunisme politique à celui qui a déserté la ville pendant cinq ans, de 2002 à 2007, afin de devenir Ministre des transports puis de l'éducation nationale des gouvernements successifs RAFFARIN et De VILLEPIN.
Gilles De ROBIEN avait ravi la capitale picarde en 1989 au communiste René Lamps. Déjà nettement distancé dès le premier par son rival socialiste, l'universitaire Gilles DEMAILLY, Gilles De ROBIEN n'a pourtant reculé devant aucun stratagème pour tenter d'échapper à la sanction des urnes:
- appels du pied répétés vers le MODEM,
- attaques virulentes, injurieuses et personnelles sur Gilles DEMAILLY et ses colistiers,
- Fausses informations, colportées par la rumeur
- Utilisation de fichiers informatiques dont la confidentialité est protégée par la loi
- Harcèlement téléphonique aveugle et à toute heure des Amiénoises et Amiénois
- Pressions sur les personnels de la Collectivité
- Dégradation systématique de l’affichage officiel
- modification brutale de son plan des transports urbains
- proposition de référendum sur un projet pourtant déjà engagé!...
...etc.. etc...
La droite départementale K.O. !
La sanction s'est finalement abattue sur lui dimanche 16 mars 2008 : 56,21% pour Gilles DEMAILLY, 43,79% pour Gilles DE ROBIEN. Un score sans appel. Les amiénois ont été Impitoyables, et ont clairement désigné la sortie pour le maire sortant. Ils viennent même probablement de lui signifier sa mise à la retraite. En effet, Gilles De ROBIEN a déclaré publiquement qu'il allait maintenant se "consacrer à (...) sa famille"... On l'imaginait mal de toute façon, en 2014 à près de 75 ans, repartir à l'assaut de la ville d'AMIENS!
Celui qui a été la figure de proue de toute la droite locale depuis 19 ans vient donc de vaciller, et avec sa chute c'est une page qui vient d'être tournée. Car à la perte d'AMIENS au profit de la gauche socialiste, il faut ajouter ABBEVILLE, capitale de la Picardie maritime et deuxième ville du département, mais aussi PERONNE et, cerise sur le gâteau, le basculement du Conseil Général de la Somme. L'ex "majorité départementale" sort complètement sonnée et désorganisée de ce séisme politique majeur. Une page est donc bel et bien définitivement tournée...
François GRENIER
Gilles qui rit, Gilles qui pleure...
Le Gilles de Robien "de premier tour", celui qui se présentait "sans étiquette"... Celui qui prétendait "mon parti, c'est Amiens"... Ce Gilles de Robien là a vécu. C'est fini ! C'est déjà du passé, rangé aux oubliettes ce De Robien là!...
Il n'aura pas vécu longtemps... Juste le temps d'une campagne municipale de premier tour. Une campagne pas très heureuse pour lui, puisqu'il vient de réaliser son plus mauvais score sur Amiens depuis 1989.
Du coup, qu'on se le tienne pour dit et acquis; La politique politicienne a repris le pouvoir dans l'arène amiénoise!
A ses supporters venus le soutenir, ayant pris la mesure de la débâcle électorale, Gilles De Robien lâchait laconiquement dimanche soir, la mine défaite, "c'est très gentil d'applaudir, mais les choses sont assez graves"... Avant d'annoncer "je vais maintenant tout faire pour rassembler ma famille centriste"...
Le masque est tombé
La "mascarade Robienesque" a donc prématurément pris fin ce 9 mars 2008. Elle n'a pas survécu à ce dimanche de premier tour. Le masque de l'apolitisme est tombé.
L'agressivité politicienne a même repris ses droits. Fini les amabilités. Il y a encore quelques semaines, Gilles De Robien, coutumier des tentatives de débauchage sur ses adversaires locaux les plus menaçants, reconnaissait facilement que Gilles Demailly "ferait un bon maire-adjoint" au sein de son équipe. La méthode a changé... "Vous voulez Gilles Demailly, vous aurez François Cosserat" a t-il poursuivi, s'en prenant violemment à celui qui fut premier adjoint de l'ancien maire d'Amiens, René Lamps, qu'il accuse de mauvaise gestion des deniers publics. Gilles Demailly n'est pas non plus épargné, puisqu'il l'accuse dorénavant de tous les maux !... "ça a été un piètre
conseiller municipal et un pâle président d'université" s'est-il plu à
déclarer dès lundi matin, l'accusant au passage de vouloir livrer Amiens "à la ligue communiste révolutionnaire"...
Manque de chance pour lui, justement aucune fusion ni accord particulier n'a été passé avec la liste de Francis Dollé (LRC).
Vers un "autre exercice de la démocratie"
De son côté, Gilles Demailly reste serein. On ne change pas une ligne politique qui gagne. "Ma ligne politique est claire, je n'ai jamais pratiqué le marchandage politique"(...) "Mais çà ne m'empêche pas de les écouter" a t-il précisé, faisant allusion à l'extrême gauche. Dont de toute façon, chacun sait que la volonté de changement ne manquera pas de s'exprimer dans les urnes dimanche prochain.
Le Modem est depuis dimanche soir très courtisé par le sortant. Mais il s'est d'ores et déjà refusé donner la moindre consigne de vote sur Amiens. Gilles Demailly n'a donc pas oublié de rappeler les "valeurs communes" comme la mixité sociale ou "cet autre exercice de la démocratie" que celui "qui consiste à présenter à la population des projets tout ficelés d'avance et sans discussion possible"(...) "Les conseils de proximité que je souhaite mettre en place seront de vrais lieu de débats où ils (sous-entendu les électeurs de tous horizon) pourront participer".
Dans le département de la Somme, le Front National ne présentait aucune liste aux municipales.
En revanche, il était présent dans la totalité des cantons renouvelables, soit 23 cantons sur 46.
La moyenne des scores réalisés par le parti de Jean-Marie LE PEN dans la Somme s'établit à 8,35%. Plusieurs candidats obtiennent un score à deux chiffres; C'est le cas notamment sur le canton de Chaulnes où le candidat du FN pointe à 13,45% et dans deux cantons urbains de la capitale picarde.
Ces résultats dépassent très largement ceux réalisés dans le département aux dernières législatives, puisque dans la moitié des circonscriptions, le Front national restait en deçà de la barre fatidique des 5%, en dessous de laquelle un candidat n'est pas remboursé de ses dépenses de campagne. La moyenne départementale plafonnait en Juin 2007 à seulement 5,45%.
Si l'on tient compte du manque de moyens en 2008 et du fait que de nombreux candidats étaient tout bonnement absents sur le terrain au cours de cette
campagne, ce score traduit une remontée de l'audience électorale.
Ci-contre à gauche, la Conseillère régionale FN Catherine Chatelain réalise sur le même canton d'Amiens nord-ouest un très honorable 10,85%, avec pas moins de cinq candidats en lice.
Une Grosse surprise... Pas pour tout le monde!
Personnellement je le pressentais. D'ailleurs, j'avais bien placé Amiens dans la liste des "points chauds" de l'hexagone, dans mon article précédent (en date du 8 mars).
Pour les nombreux observateurs, les résultats du 1er tour constituent une belle surprise à Amiens, et une jolie claque pour l'UMP locale... Car non seulement la Ville d'Amiens mais aussi le Conseil Général de la Somme pourraient bien, sur la lancée de ce 1er tour, tomber à gauche dans huit jours!...
Vous avez dit... "Sans étiquette"?
Gilles de Robien se revendiquait pour la 1ère fois cette année "sans étiquette". Carrément!...
Il a même fait toute sa campagne municipale sur le
thème "mon parti, c'est Amiens!" Notez bien...Il avait tout de même choisi pour ses
affiches un joli fond ... orangé! (suivez mon regard...)
Gilles de Robien a fait toute sa campagne municipale 2008 de premier tour sur son absence de couleur politique !... Alors donc, comme celà, Monsieur De Robien serait un perdreau de l'année, un innocent en politique?...
Petit rappel historique:
De Robien est élu député pour la première fois en 1986, sur la liste d'opposition sous l'étiquette "PR" (Parti Républicain: c'est "la bande à Léo", avec Longuet etc...). En 1990, il en devient même membre du Bureau exécutif et du Comité directeur. Il siège parallèlement au Conseil National et au bureau politique de l'UDF, à partir de 1991. Opposé à la ligne politique libérale d'Alain Madelin il quitte DL (Démocratie Libérale) qui a pris la suite du Parti Républicain après les scandales judiciaires qui ont éclaté ses dirigeants... Le 29 novembre 1998, il devient membre du bureau politique et vice-président de l'UDF. Il occupe les fonctions de président du groupe UDF à l'Assemblée nationale de 1995 à 1997.
De mai 2002 à mai 2005, il assure la fonction de Ministre de l'Équipement, des Transports, du Logement, du Tourisme et de la Mer des gouvernements. Raffarin. À ce titre il met en place les radars automatiques en France. En 2004, il est la tête de liste de l'union UMP-UDF aux élections régionales en Picardie, prenant dans son équipe Elodie Gossuin, Miss France 2001. Il échoue lamentablement face à la gauche.
Le 3 juin 2005 Gilles de Robien est nommé MInistre de l'Education Nationale. Sa gestion des suites de l'agression d'Etampes (professeur poignardée par un lycéen en pleine classe) est fortement contestée, tant sur la mise en cause de « la société dans son ensemble » pour des faits qui relèvent de la responsabilité individuelle, que sur la volonté d'introduire des policiers dans les établissements scolaires. Le 29 décembre 2005, la presse révèle que les appels au secours de Karen Montet-Toutain n'avaient pas été suffisamment pris en considération par l'administration de l'Education Nationale.
Directeur de campagne de François BAYROU à la présidentielle de 2002, Gilles de Robien l'a une première fois trahi "par solidarité gouvernementale" sous Chirac, puis une seconde fois lorsqu'il a préféré soutenir Sarkozy et l'UMP en 2007.
"Sans étiquette" vraiment ?...
Les amiénois n'ont pas été dupes. Ils ont même fait payer cher son opportunisme politique à celui qui a déserté la ville pendant cinq ans, afin de devenir Ministre des transports puis de l'éducation nationale des gouvernements successifs Raffarin et De Villepin.
Gilles De Robien avait ravi la capitale picarde en 1989 au communiste René Lamps. Il subit aujourd'hui son premier revers lors de ce 1er tour des municipales.
Non seulement il n'est pas réélu au 1er tour, comme en
1995 et 2001. Mais contre toute attente il est nettement devancé par son concurrent PS, l'Universitaire Gilles Demailly.
En effet, Gilles demailly (à droite aux côtés de Gille De Robien sur la photo) pulvérise le score du député Maxime Gremetz en 2001 (21%) et distance royalement le maire sortant avec 41,37 % dès le 1er tour. Le maire d'Amiens que les derniers sondages plaçaient encore à 46%, vient s'échouer à un médiocre 38,87%.
Un ballotage très difficile pour Gilles de Robien
En analysant finement les résultats de ce 9 mars 2008, on constate que Gilles de Robien est dans une situation quasi désespérée pour le second tour.
Le modem (5,82%) a déjà annoncé qu'il ne donnait aucune consigne de vote, tandis que les listes d'extrême gauche LCR (6,43%) et LO (3,14%) appellent carrément à lui faire barrage.
Le Front National n'a pas présenté de liste sur Amiens, mais ses candidats y réalisent de bons scores (entre 8 et 11%) aux cantonales. Entre Gilles de Robien et le Front national, les rapports ont toujours été exécrables. Aucun soutien pour le second tour n'est donc à attendre du mouvement frontiste, bien au contraire, comme l'a encore signifié cette semaine Michel GUINIOT sur France 3 Picardie.
Dans ces conditions, à moins d'un élan miraculeux des abstentionnistes en sa faveur (mais ce sont justement les quartiers populaires d'Amiens qui ont plutôt boudé les urnes lors de ce 1er tour!), le maire sortant risque fort d'être "définitivement sorti" dimanche prochain.
Mon pronostic personnel
pour dimanche prochain:
Gilles Demailly devrait être élu Maire d'Amiens le 16 mars 2008 avec près 52% des suffrages.
Verdict le 16 mars au soir!
Les français s'apprêtent à sanctionner Sarkozy
L'UMP risque de faire les frais de la chute de popularité du locataire de l'Elysée, sans précédent sous la cinquième république au terme de seulement neuf mois de pouvoir.
Sur Paris, Rennes, Lille, Lyon, Strasbourg la gauche est assurée de l'emporter.
Soutenu par le modem, Alain Juppé - par bonheur pour lui écarté du gouvernement en juin dernier! - retrouverait son fauteuil de Maire de à Bordeaux, tandis que Jean-Claude Gaudin n'a jamais été aussi près de perdre le sien à Marseille.
Paris : Bertrand Delanoë est largement favori, avec 43% au premier tour contre 32 à Françoise de Panafieu. Au second tour, il est crédité de 57% contre 43%.
Lyon : le PS Gérard Collomb frise 50% des voix dès le 1er tour. Il devrait l'emporter largement au second tour avec 60% contre 40% à l'UMP Dominique Perben.
Rennes : le PS Daniel Delaveau, succésseur d'Edmond Hervé, devrait obtenir 45% dès le 1er tour face à l'UMP Karim Boudjema (30%) et à la MoDem Caroline Ollivro (10%). Mr Delaveau l'emporterait au second tour par 58% en cas de maintien de la candidate MoDem et par 66% s'il se retrouvait seul face à l' UMP.
Lille : Martine Aubry écrase dès le 1er tour avec 47% d'intentions de vote l'UMP Sébastien Huyghe (20%). Au deuxième tour l'ancienne ministre serait plébiscitée par 67% contre 33% à M. Huyghe.
Strasbourg : le socialiste Roland Ries semble en mesure de récupérer la ville à la droite. Avec 40% au 1er tour contre 37% à la maire sortante UMP Fabienne Keller, il l'emporterait au second par 54%.
Les autres "points chauds" dans l'hexagone...
Marseille
Jean-Claude Gaudin est sévèrement menacé par le président PS du conseil général des Bouches-du-Rhône, Jean-Noël Guérini, passé en tête dans certains sondages.
Toulouse
La gauche emmenée par le socialiste Pierre Cohen tente de faire basculer cette ville qui vote à gauche lors des scrutins nationaux mais à droite aux municipales. Le fauteuil du maire centriste apparenté UMP, Jean-Luc Moudenc, est plus menacé que jamais.
Pau
Le président du MoDem François Bayrou veut conquérir la deuxième ville d'Aquitaine, détenue par le PS depuis 1971, mais la tâche s'annonce difficile face à la députée socialiste Martine Lignières-Cassou.
Le maire sortant, ex-PS, Yves Urieta, désormais soutenu par l'UMP, paraît hors-jeu.
Rouen
Le maire centriste Pierre Albertini, qui brigue un second mandat, semble en perdition face à la nouvelle députée socialiste Valérie Fourneyron, donnée gagnante dès le 1er tour par certains sondages.
Amiens !!! ...
(C'est ma ville de naissance et je la connais bien...)
Gilles de Robien détient la capitale picarde depuis 1989. Les sondages qui le donnaient réélu dès le 1er tour en décembre dernier, ont révisé son score à la baisse mais lui donne encore une avance importante (46%) sur son concurrent PS Gilles Demailly (32%), scientifique et ancien président de l'Université, à la tête d'une liste PS-PC-Verts.
Amiénois d'origine et vu mes contacts sur le terrain, je pense que le duel sera beaucoup beaucoup plus serré que cela, y compris au 1er tour, sur Amiens! ... Verdict dimanche soir!
Caen
Brigitte Le Brethon (UMP) est menacée par le président PS de la région Basse-Normandie Philippe Duron, qui l'a battue aux législatives. Elle est également handicapée par la division à droite.
Belfort
Etienne Butzbach (MRC), qui a pris les rênes de la mairie après la démission de Jean-Pierre Chevènement, consécutive à sa lourde défaite aux législatives, aura bien du mal à la conserver face au député UMP Damien Meslot.
Tarbes
La lutte est âpre entre le sortant Gérard Trémège (UMP) et l'ancien ministre socialiste Jean Glavany, réélu député en juin avec plus de 61% des suffrages.
Angers
La droite, emmenée par le jeune président du Conseil général du Maine-et-Loire Christophe Béchu (UMP) espère ravir à Jean-Claude Antonini (PS) la mairie de cette ville gérée par la gauche depuis 1977.
Laval
Le maire sortant UMP, François Daubert est une nouvelle fois menacé par Guillaume Garot (PS).
Ce dernier l'a déjà battu aux dernière législatives en juin 2007.
Rappelons que Laval avait voté à 53,6% pour Ségolène Royal le 6 mai.
Blois
Tombeur de Jack Lang par 35 voix en 2001, le député-maire sortant Nicolas Perruchot (Nouveau Centre) aura fort à faire face au socialiste Marc Gricourt.
Hénin-Beaumont
Face à au ticket Briois / Marine Le Pen, la gauche, qui a difficilement fait son unité, tente de conserver la mairie. Le score du FN aura valeur de symbole
Noyon!!! ...
(C'est juste à côté de chez moi!...18 kms)
En terre picarde, le Front National n'a pas dit non plus son dernier mot. En effet, le leader régional Michel Guiniot espère bien se retrouver au second tour en triangulaire avec le PS et l'UMP. Retrouver le score de la Présidentielle 2007 (15%) de Jean-Marie Le Pen serait déjà un encouragement.
Reims
Bataille interne et très serrée à l'UMP, opposant Renaud Dutreil, proche de Sarkozy et investi par le parti, et Catherine Vautrin (en photo à gauche) , ancienne Ministre de Jacques CHIRAC, soutenue par le maire sortant DVD Jean-Louis Schneiter.
Une rivalité qui devrait, dans tous les cas de figure, faire le jeu de la tête de liste PS Adeline Hazan (photo ci-contre)
Périgueux
Scrutin à haut risque pour l'actuel ministre de l'Education nationale, Xavier Darcos.
Il est au coude à coude avec le socialiste Michel Moyrand, dans une ville où la gauche est arrivée en tête de tous les scrutins depuis 2004.
Le Havre
Le député PC Daniel Paul compte reconquérir cette ville de près de 200.000 habitants, administrée par le PCF jusqu'en 1995. Des sondages le donnent au coude à coude avec le sortant UMP Antoine Rufenacht, ancien directeur de campagne de Jacques Chirac.
Montreuil-sous-Bois
Dominique Voynet, usant de son statut de Sénatrice de Seine Saint-Denis, part à l'assaut de ce fief communiste dirigée par le député apparenté PCF Jean-Pierre Brard, qui bénéficie du soutien des instances du PS. L'ex-ministre de l'environnement espère un report des voix de la droite locale sur son nom au second tour pour faire la différence...
La Courneuve : PCF ou PS ?
Le maire communiste Gilles Poux pourrait être en danger dans cette ville emblématique pour son parti, où le PS Gilles Troussel aimerait rafler la mise.
SARKOZY PERD LES PEDALES...
A vouloir tout faire lui-même et être en permanence à la une des médias, Nicolas SARKOZY prenait le risque d'une part de lasser durablement tout le monde, y compris ses électeurs. D'autre part il prenait celui que la machine s'emballe et devienne folle...
Ces derniers jours semblent confirmer à la fois les deux dérives!
En effet, les dernières annonces du camp Sarkozy fleurent bon l'improvisation, et libèrent une cacophonie à peine croyable!
On a complaisamment qualifié d'ouverture ce qui n'était en réalité qu'une série de débauchages individuels peu glorieux. Cette stratégie atteint déjà ses limites.
Lors de l'amendement UMP sur les tests ADN, la gracieuse Fabela AMARA hurla que c'était (je cite) "dégueulasse"... Pendant que SARKOZY déroulait le tapis rouge et recevait en grande pompe le Colonel KADAFI, Rama YADE dénonçait à son tour le comportement de ce Dictateur. Aujourd'hui, alors que Brice HORTEFEUX se félicite de renvoyer au pays 25000 étrangers par an, c'est Mr ATTALI qui préconise le renfort de 750000 Immigrés!... Comprenne qui pourra!...
Nicolas le Magnifique qui se doit d’inventer une idée par jour, s'emmêle lui-même les pieds dans le fil du micro... Ainsi lors des ses voeux à la Presse, à la question de savoir si l'année 2008 sonnerait le glas des 35 heures, il s'empresse de répondre que c'était "OUI" !.. Le lendemain, il expliquera devant ses parlementaires UMP qu'il n'en était rien, s'étant aperçu pendant la nuit qu'avec la fin de la durée légale du travail, son arlésienne sur les heures supplémentaires n'avait plus aucun sens ...
Enfin, l'apothéose nous est aujourd’hui livrée au travers du sourire crispé de Mme ALLIOT MARIE, présentant son projet de police de proximité! ... On ne sait pas quel film comique la bande à Sarko est en train de tourner, mais cet épisode là pourrait bien s'intituler "retour vers le futur"... En effet, quel culot et quelle inconséquence, lorsqu'on sait que son prédécesseur à l'Intérieur, un certain Nicolas SARKOZY, s'était précisément empressé de jeter aux orties cette politique d'ilotage que le gouvernement JOSPIN avait utilement en place dans les quartiers!...
Bref, un spectacle véritablement affligeant, qui est à rapprocher des tribulations personnelles de notre « Omni-Président »...
En mai 2007, lors de son intronisation, il fait figurer aux avant-postes sa Cécilia d’épouse et l'embrasse sans retenue devant les objectifs.
Un mois plus tard, sans qu’on en comprenne bien les raisons objectives, il lui confie le soin de négocier en LYBIE la libération d'infirmières bulgares.
Le 14 juillet, il déclare de façon grotesque devant les caméras qu’elle est « belle, sur le perron de l’Élysée »...
Octobre 2007: On nous annonce brutalement que le divorce des SARKOZY est consommé, sans aucune autre explication.
Décembre 2007: Il défile à DISNEYLAND avec sa nouvelle copine, puis explique lors de ses voeux qu' "avec Clara, c’est du sérieux »...
Nous verrons bien si cette histoire est plus glorieuse que la précédente. Mais quel comportement indigne d’un Chef de l’Etat! S’il s’agissait d’un jeune homme, nul doute que ses parents lui auraient déjà coupé les vivres pour lui mettre du plomb dans la cervelle.
Si avec tout çà on est pas davantage la risée du Monde, c’est que décidément celui-ci ne tourne plus rond sur lui-même.
François GRENIER
Ancien Président du CNI de la Somme,
Secrétaire départemental du RPF de 1999 à 2001.
Jean-Marie LE PEN a déposé cet après-midi ces 535 parrainages au Conseil Constitutionnel.
C'est donc officiel et définitif, LE PEN est bel et bien candidat à la présidentielle 2007. S'il en avait été autrement, cette élection aurait perdu une grande part de sa légitimité tant le leader du Front National est devenue une figure incontournable de notre paysage politique.
Qu'on l'aime ou pas, Jean-Marie LE PEN fait depuis longtemps "partie des meubles"... Le FN est un parti politique important, une pièce essentielle de nos rouages démocratiques. Son absence à l'occasion d'un tel scrutin aurait été vécu comme un scandale historique.
Bravo donc aux 535 élus qui ont fait preuve d'intelligence, de tolérance et de courage en remettant leur parrainages au candidat du Front National.
A l'opposé, certains autres, plus nombreux qu'on ne le croit, qui votent régulièrement "LE PEN", ont lâchement renoncé à lui donner leurs signatures de crainte de dévoiler leur préférence politique.
Honte également aux très nombreux élus qui se sont tranquillement réfugié derrière un ... "je ne parraine jamais personne" ... C'est tellement facile ! ... Ils ne veulent pas comprendre que la démocratie a, une fois tous les cinq ans, besoin d'eux. On ne leur demande pas à travers les parrainages de soutenir et encore moins de militer pour un candidat plutôt que pour un autre. On leur demande simplement, parce qu'en tant que notables, ils sont supposés être de vigilants, loyaux et impartiaux garants de la vie démocratique, de permettre aux candidats "sérieux", c'est à dire représentant un courant politique crédible, de pouvoir se présenter, et d'éliminer les candidats fantaisistes.
Faute d'avoir, cette fois encore, voulu le comprendre ou d'avoir eu assez de courage pour remplir cette mission, ils ont une nouvelle fois failli à leur plus élémentaire devoir démocratique. Honte à vous donc Messieurs les pantouflards, frileux et hypocrites !...
François GRENIER
Ancien Président du CNI de la Somme,
Secrétaire départemental du RPF de 1999 à 2001.
Dans son message aux Français, Jacques Chirac a eu recours à son obsessionnelle stigmatisation de "l'extrémisme" - premier et dernier des cinq points de son message, alpha et oméga de sa pensée.
Mais une opinion, une doctrine, un courant politique, des citoyens, s'apprécient en fonction de leurs qualités ou défauts intrinsèques. Leur coller une étiquette est un moyen commode d'exclure. Cela ne saurait tenir lieu d'argument, de confrontation, de critique.
En l'occurrence Chirac devrait savoir que toute idée nouvelle en politique a été taxée d'extrémisme : les républicains, les libéraux, les radicaux, les socialistes.
La seule question qui vaille est de savoir si une idée est juste ou fausse. La récuser a priori du fait de sa position sur l'échiquier politique, à un moment donné, est une extrême sottise.
Une sortie par la petite porte pour un président à la pensée politique modeste...
François GRENIER
Ancien Président du CNI de la Somme,
Secrétaire départemental du RPF de 1999 à 2001.
Je prospecte toujours dans mon canton de Roye, qui compte 32 communes rurales en plus du Chef-Lieu...
Je suis fier d'avoir déjà obtenu,en seulement quelques jours, un deuxième parrainage en faveur de Jean-Marie LE PEN.
Preuve que les maires, dont la tendance politique n'est pas toujours celle du candidat, ont davantage de courage et de sagesse que la trouille du "qu'en dira-t-on "...
Bravo donc et Merci à ces deux premiers élus. J'ai rendez vous avec deux autres en début de semaine...
Ces deux premiers succés me donne bon espoir de récolter plusieurs autres précieuses signatures!
François GRENIER
Ancien Président du CNI de la Somme,
Secrétaire départemental du RPF de 1999 à 2001.
Nicolas Sarkozy, faisant une petite opération de racolage sur les terres du Front national, promet un « ministère de l'Immigration et de l'Identité nationale»...
François Bayrou, en compagnie de SOS Racisme et de la Ligue des droits de l'Homme, s'insurge contre un tel intitulé.
Selon François Bayrou, qui tout-à-coup retrouve l'intérêt des frontières, mais seulement quand elles sont idéologiques, ce serait franchir une intangible frontière que d'associer immigration et identité nationale.
Autrement dit il serait interdit de penser que l'immigration puisse porter atteinte à l'identité nationale, alors que l'histoire et l'actualité nous montrent qu'il s'agit d'une terrible réalité.
Serait-il devenu interdit de penser que le devoir des immigrés est de se fondre dans l'identité nationale? Personnellement, je ne le pense pas. Et je pense que le problème des banlieues serait aujourd'hui moins préoccupant si on y avait porté intérêt bien avant...
François GRENIER
Ancien Président du CNI de la Somme,
Secrétaire départemental du RPF de 1999 à 2001.
Les commentaires récents