Borloo ? Fillon ? … La valse hésitation de Sarkozy traduit un sacré malaise tout en haut de l’Etat !
Sarkozy hésite toujours, ne sait plus bien sur quel bouton il doit appuyer… Il s’était pour donné le temps depuis qu’en juin dernier il avait lancé le concept inédit d’un « remaniement programmé »… pour cet automne!
Rien ne va plus à L'UMP... De nombreux sympathisants UMP sont déçus voire déboussolés. En votant majoritairement aux dernières régionales pour les socialistes, ainsi que le FN, les français avaient dans les urnes manifesté leur détresse et le souci d'une plus grande protection sociale.
Depuis trois ans, Nicolas SARKOZY n'a eu de cesse que de se propulser en avant de la scène médiatique et politique, vidant de son contenu le rôle du Premier Ministre, accaparant tous les dossiers importants, plongeant frénétiquement sur tous les thèmes du moment, et personnalisant à l'extrême l'exercice du pouvoir. Dans le même temps, le locataire de l'Elysée a donné de lui-même et de sa vie privée un spectacle consternant...
A l'inverse, François FILLON, volontairement mis sur la touche dès le début du quinquennat, s'est révélé finalement le plus solide des deux personnages…
Calme et pondéré, faisant preuve de pugnacité voire d'un certain courage quand il le fallait, sachant monter au combat et affronter les épreuves difficiles sans s'agiter dans tous les sens jusqu'à nous en donner le tournis...
C'est à se demander qui est aujourd'hui joue le rôle du Chef de l'Etat dans notre pays aujourd'hui?...
Car il est en effet curieux de constater que les rôles s'étant inversés, c'est le Président qui semble être devenu le fusible du Premier Ministre!... Un comble!
C'est même aujourd'hui un problème politique inédit mais majeur: Un président sous la 5ème République dispose bien de quelques subterfuges face à un tel discrédit et à une telle chute dans l'opinion; dissolution, changement de Premier Ministre ou simple remaniement ministériel ...
Mais comment faire quand c'est le Président lui-même qui est finalement discrédité?...
Christine Boutin en panne d'imagination?
L'ancienne ministre de la Famille, doit mener à bien une mission « sur les conséquences sociales de la mondialisation »....
Christine Boutin est notamment chargée d'approfondir comment mettre la justice sociale au cœur de l'ordre mondial. En clair, faire de l'éthique sociale un critère pour l'intervention du FMI ou de la Banque mondiale dans un pays et permettre à l'Organisation Internationale du Travail de faire entendre sa voix sur ce point dans des litiges commerciaux.
Enfin, et surtout, l'ancienne ministre doit conduire une réflexion prospective pour des réformes "en matière de fiscalité, de droit du travail et de système de protection sociale".
Madame Boutin a reconnu que sa mission avait « mis un peu de temps à démarrer » …
Un rapport définitif devrait apparaître début 2011. De quoi nourrir la réflexion de Nicolas Sarkozy et lui permettre de formuler des propositions sur le sujet lors du G20 en France.
Quoi qu’il en soit, un faut est certain, comme disait le français Maurice Allais, notre (seul) prix Nobel d’économie : « La mondialisation est la cause majeure du chômage massif et des inégalités qui ne cessent de se développer ».
La mondialisation menace de mort nos droits acquis
La mondialisation aurait du permettre une amélioration du niveau de vie dans les pays émergents, grâce aux investissements des multinationales, et l’amélioration du niveau de vie des consommateurs des pays développés grâce à une importation massive de biens à bas prix.
En fait, depuis un demi siècle, l’idéologie libre échangiste a tout déréglementé sur son passage. Tous les marchés, à commencer par celui des capitaux. A l’échelle mondiale, avec des différences de couts salariaux entre pays pouvant aller de 1 à 30, le dumping social a pris toute son importance, particulièrement en ce qui concerne les activités très demandeuses de main d’œuvre peu qualifiée.
Dans sa « Lettre aux Français » publiée dans Marianne le 5 décembre 2009, Maurice Allais dénonçait les « multinationales qui sont les principales bénéficiaires, avec les milieux boursiers et bancaires, d’un mécanisme économique qui les enrichit, tandis qu’il appauvrit la majorité de la population française mais aussi mondiale ».
Ainsi, la mondialisation en tant qu’expression du seul libre échangisme, est à la source même du chômage : « Il m’apparaît scandaleux que des entreprises ferment des sites rentables en France ou licencient, tandis qu’elles en ouvrent dans les zones de moindres coûts, comme cela a été le cas dans le secteur des pneumatiques pour automobiles avec les annonces faites depuis le printemps par Continental et par Michelin. Si aucune limite n’est posée, ce qui va arriver peut d’ores et déjà être annoncé aux Français : une augmentation de la destruction d’emplois, une croissance dramatique du chômage non seulement dans l’industrie, mais tout autant dans l’agriculture et les services ».
Faire cohabiter d’une part une mondialisation galopante et de l’autre la défense des droits sociaux, c’est la quadrature du cercle !...
François Grenier
BORLOO PRIVE DE MATIGNON...
Lors d'une réunion hebdomadaire de parlementaires de la majorité mardi à l'Assemblée nationale, le président du parti radical est apparu "déçu, découragé, abattu", selon ces témoins: "J'ai eu Nicolas Sarkozy deux heures au téléphone depuis dimanche. Il m'a fait comprendre que ce ne serait pas moi (pour Matignon) mais jusqu'au bout, je veux y croire. Jusqu'au bout, je veux faire monter l'union des centres", a déclaré M. Borloo qui est ministre de l'Ecologie.
Le président français Nicolas Sarkozy doit procéder au remaniement de son gouvernement en début de semaine prochaine, lundi ou mardi, ont indiqué mardi plusieurs sources gouvernementales et au sein du parti de la majorité l'UMP.
Au poste de chef de gouvernement du prochain cabinet, le nom du Premier ministre Français Fillon est de plus en plus cité pour rester à son poste, devant M. Borloo.
Christian Bourquin, probable candidat de la gauche pour succéder à Georghes Frêche en LANGUEDOC Roussillon, condamné pour avoir sciemment minoré son compte de campagne...
Communiqué de presse de France Jamet, Présidente du groupe Front National au Conseil régional du Languedoc-Roussillon
Christian Bourquin, qui était jusqu’à maintenant le candidat probable de la gauche pour succéder à Georges Frêche à la présidence de la région Languedoc-Roussillon, vient d’être condamné, aujourd’hui, par la cour d’appel d’Aix-en-Provence à 5000 euros d’amende pour avoir sciemment minoré son compte de campagne afin d’échapper à l’inéligibilité.
Reconnu coupable des faits de faux en écriture concernant l’attestation de « don » à la fédération du PS 66 et de falsification en comptabilité publique, Christian Bourquin a dorénavant perdu toute légitimité démocratique et tout crédit politique pour briguer, dans la dignité et avec les honneurs, la fonction de président de Région. Les méthodes frauduleuses employées par ce dernier pour accéder au pouvoir sont désormais de nature à entacher gravement, officiellement et publiquement tous les actes qu’il serait susceptible de signer demain en tant que président de région. Christian Bourquin doit démissionner dans l’attente de se représenter devant les suffrages du peuple souverain, seul à même de le réhabiliter.
France Jamet, présidente du Groupe Front National, se portera candidate à la présidence de la région le 10 novembre, lors de la séance plénière prévue à cet effet.
Elle appelle, au sursaut républicain, tous les élus de bonne volonté, de droite et de gauche, soucieux de défendre l’intérêt général et la chose publique, désireux de travailler au service de tous les Languedociens et Roussillonnais, dans un esprit de concorde territoriale, avec une ambition renouvelée pour la région, à refuser le nouveau diktat mis en place, à huit clos, par les hiérarques du Lez et à porter leur suffrage sur la candidature d’une femme de conviction, dont tout le monde s’accorde à reconnaître la compétence, la combativité et le courage et dont les qualités d’honnêteté intellectuelle, de probité matérielle et d’intégrité morale ne sont plus à démontrer.
Le groupe Air-France - KLM condamné ce mardi à payer une amende de 340 millions d'euros par la Commission européenne pour entente sur les prix du fret!
Rappelons que Bruxelles peut infliger à une entreprise une amende représentant jusqu'à 10% de son chiffre d'affaires en cas d'infraction à la réglementation européenne.
La lourdeur de l'amende devrait amener le groupe franco-néerlandais qui n'a pas souhaité faire de commentaire, à déposer un recours auprès de la justice européenne.
Cette amende se décompose de la façon suivante: 183 millions pour Air France, 127 millions pour sa partenaire et 29,5 millions pour leur filiale Martinair.
Encore un beau pécule pour BRUXELLES !
Air France KLM n'est pas la seule compagnie sanctionnée. 13 compagnies aériennes ont été épinglées, pour un montant total de l'amende s'élèverait à 800 millions d'euros. Le commissaire à la Concurrence Joaquin Almunia annoncera mardi le montant de l'amende lors d'une conférence de presse à Bruxelles à 17h00.
L'affaire remonte à 2007. La Commission européenne avait alors accusé un certain nombre de compagnies aériennes « d'ententes » illicites sur les prix…
Le fayot passe à travers !
La Lufthansa, qui avait fini par dénoncer le cartel à Bruxelles, ne devrait pas avoir à payer la moindre amende...
Décidément, on se demande bien à quoi sert la Commission de Bruxelles sinon, en pleine guerre économique mondiale, à pénaliser lourdement, toujours et encore, d'une part les Etats européens (la France au premier chef) et de l'autre nos plus beaux fleurons de l’économie européenne…
Angela Merkel aurait conseillé à Nicolas Sarkozy de retarder la mise en service de son nouvel avion présidentiel selon le quotidien britannique Daily Telegraph.
« Retardez la mise en service de votre avion présidentiel »…
Sarkozy a été prévenu. Alors que 200.000 manifestants marchaient dans la rue en France lors de la dernière journée de grèves contre la réforme des régimes de retraite, Mme Merkel, la chancelière allemande, a suggéré que l’avion surnommé « Air Sarko One » reste pour le moment dans son hangar. Des sources diplomatiques à Berlin racontent que Mme Merkel a dit à M. Sarkozy de « retarder »l’arrivée de ce nouveau symbole qui renforcerait sa réputation de président Bling Bling…
En effet, vouloir jouer dans la cour des grands finit par coûter cher à la longue. Cette fois c’est 176 millions d’euros au total. Pulvérisés les derniers records des ministres Estrosi et Joyandet, qui petits joueurs, affrètent des jets privés mais arrivent péniblement à 170 000 euros chacun. Mais si l’on y réfléchit bien, quoi de plus naturel qu’un rapport de 1 à 1 000 entre ses ministres et notre Omni-président ?
176 millions d’euros, c’est en cette période de rigueur qui n’ose dire son nom, le prix que coûtera au contribuable le dernier caprice « bling-bling » de Sarkozy, qui a exigé de disposer d’un nouvel avion présidentiel, les avions actuellement mis à disposition de l’Elysée ne permettant pas de rallier La Réunion ou Mayotte en une seule traite.
Que trouve-t-on pour cette somme dans le nouveau palace volant « du président bling-bling »? Une soixantaine de fauteuils business , une grande salle de réunion, une chambre, une vraie douche présidentielle (au cas où il prendrait à Chouchou l’envie de faire un footing en vol), et enfin une mini-salle d’opération (en cas de malaise vagal).
Côté technologie (fax, téléphone, ordinateur), on n’est plus à l’air du « mulot » et le dernier cri a été retenu pour les vols « Air Sarko » : les passagers auront notamment la possibilité de surfer sur le Net à 10000 m d’altitude. Enfin, en cas de passage au-dessus de pays de l’Axe du Mal particulièrement mal intentionnés ce jour-là, la carlingue a été renforcée et l’avion sera équipé d’un système de leurre anti-missiles…
« On a raconté que M. Sarkozy avait souhaité une baignoire remplie à bord, mais il a été informé qu’elle pourrait déborder dans de fortes turbulences et endommager l’électronique du bord. Il y aura tout de même même un système de filtre à air pour faire face à la fumée des cigares de M. Sarkozy»
Le Daily Telegraph rappelle que le Premier ministre britannique David Cameron a décidé de se déplacer sur des vols commerciaux, dans le cadre de son programme d’austérité.
Alain JAKUBOWSKI, président de la « LICRA », est bien obligé de se rendre à l’évidence : Dans notre pays, le racisme anti-blancs existe bel et bien. Il est même devenu un véritable fléau...
« On n’a pas voulu voir la montée du racisme intercommunautaire, entre arabes et noirs, entre arabes et asiatiques. Et je n’aurais jamais imaginé, il y a encore quelques années, que l’on puisse faire un jour le constat d’un racisme anti-blanc. C’est terrible. »…
« Certains estiment qu’il ne faut pas en parler sous prétexte que cela fait le jeu du Front national (…) Mais en même temps il faut dire les choses car on a culpabilisé à outrance trop de nos concitoyens »
source: Marianne 2
D’après le « Finantial Times Deutschland », 17 anciens commissaires européens continuent à toucher des indemnités d’au mions 96000 € par an, alors qu’ils ont depuis longtemps retrouvé un job de « lobbyiste » ou de politique !...
INCIVISME
65% des français estiment que « l’incivisme » a progressé depuis 10 ans, contre 13% qu’ils pensent qu’elle a diminué…
En 2008, 15,5% (contre 13% en 1991) des salariés français se trouvaient régulièrement ou occasionnellement à leur poste de travail entre minuit et 5 heures du matin, soit 2,6 millions de personnes, auxquels il faut ajouter quelques 570.000 travailleurs non salariés…
ALZHEIMER
Environ 35 millions de personnes sont aujourd’hui frappées par la maladie d’Alzheimer. IL devrait y en avoir 66 millions en 2030 et 115 millions en 2050…
Ils ont dit…
MANIPULATION MEDIATIQUE
« l’examen des faits montre que la soit disant manifestation spontanée de colère à Saint-Aignan s’avère en réalité une opération de communication montée de toute pièce par deux familles des « gens du voyage » avec la complicité de la chaîne de TV régionale, au seul but de donner en spectacle des exactions pour les uns, et de réaliser une opération commerciale en vendant des images aux chaînes nationales pour l’autre. »
Philippe Gall, Préfet du Loir et Cher.
POLYGAMIE
« Je préfère une polygamie choisie et honnête plutôt qu’une polygamie subie et hypocrite »
Sandrine Moulières, femme du Polygame Lies Hebbadi.
A quand donc une réforme de la loi française dans ce sens ?...
IMMIGRATION
« Le multiculturalisme a échoué, totalement échoué ! »
Angella Merkel, chancelière Allemande.
REFORME DES RETRAITES
« C’est une victoire à la Pyrrhus. Sur le fond, le Président a perdu la bataille de l’opinion »
Elisabeth Guigou, ancienne Ministre PS.
INJUSTICE FISCALE
« Ce n’est pas parce que le bouclier fiscal est vécu come une injustice qu’il est véritablement une injustice »…
François BAROUIN, Ministre du budget.
MENSONGES POLITIQUES
«Michel Rocard promettait le "parler vrai". Aujourd’hui, Jean-François Copé promet dans un livre "d'en finir avec la langue de bois". Mais c’est le paradoxe du menteur qui vous dit qu’il ne va plus mentir. Cela implique qu’il mentait avant et qu’il ne mentira plus maintenant. Mais à partir de quand doit-on commencer à la croire ? » …
Jean Véronis, linguiste.
TOUS DES CONS ?
« Nous sommes tous des cons en puissance, qui risquent, à tout moment, de passer à l’acte »
Lucien Jerphagnon,
Universitaire.
Les Toulousains, qu’ils soient français ou pas, sont invités à partir de ce mercredi à dire s’ils sont pour ou contre le droit de vote et d’éligibilité, lors d’élections locales, des étrangers issus de pays non membres de l’Union européenne. Cette « votation citoyenne », qui se déroule jusqu’à samedi compris est organisée par le Conseil toulousain des résidents étrangers (CoTRE), un organisme immigrationniste consultatif mis en place il y a deux ans par la municipalité socialiste et par la Ligue des droits de l’homme (LDH).
Historiquement et dans la plupart pays, le droit de vote, à quelque niveau que ce soit, et son corollaire le droit d’éligibilité, sont conditionnés par la possession de la nationalité.
Pour des motifs divers allant du principe révolutionnaire américain « no taxation without representation » (pas de paiement d'impôts sans droit de regard sur sa dépense) à la conception d'une citoyenneté supranationale, en passant par l'encouragement l'immigration dans des nouveaux territoires (Ouest américain au 19ème siècle) certains pays ont décidé, à un moment de leur histoire, d'étendre à des conditions et degrés divers le droit de vote à tout ou partie des résidents étrangers sur leur territoire. Aux USA, où une vingtaine d'États et de territoires ont admis pendant quelques décennies le vote des étrangers, le dernier à l'abolir étant l'Arkansas en 1926.
LE REMPART DU SENAT FRANCAIS
Jusqu’à ce jour, la majorité sénatoriale s’est toujours opposé au principe d’une telle réforme. Ainsi alors qu’en 2005, une proposition de loi du député Vert Noël Mamère accordant le droit de vote aux étrangers avait bien été adoptée par l'Assemblée mais le Sénat n'a jamais accepté de l’inscrire à son ordre du jour...
Le 19 juin 2008, les sénateurs français ont une fois de plus refusé d'accorder un droit de vote aux étrangers pour les élections locales dans le cadre du projet de loi de réforme des institutions.
Tous les amendements demandant ce droit de vote déposés par les sénateurs socialistes, verts, communistes et radicaux de gauche ont alors été repoussés par la majorité avec l'appui du gouvernement. Lors du long débat, Rachida Dati avait rétorqué « François Mitterrand et Lionel Jospin l'avaient mis dans leurs engagements de campagne, mais ils ne l’ont jamais mis en oeuvre ». En vérité, si la gauche n'a jamais pu avancer sur le sujet, c’est parce qu'elle s'est heurté à chaque fois au veto sénatorial...
RESSORTISSANTS EUROPEENS : un principe de réciprocité !
Depuis 1992, les ressortissants de l’Union Européenne disposent du droit de vote aux élections locales, à l’inverse des autres étrangers vivants en France. Il ne s’agit pas d’une discrimination sans fondement.
Cette distinction repose sur un principe clair: celui de la réciprocité.
Ainsi un français vivant dans un autre état de la communauté européenne (au bout de six mois de résidence) dispose du même droit de vote que celui concédé à tout ressortissant de l’Union Européenne sur notre sol.
VOTE DES ETRANGERS : Un remède CONTRE l’intégration !!
La gauche et quelques parlementaires UMP prétendent que donner le droit de vote à tous les résidants étrangers irait dans le sens de l’Histoire. Ils assurent qu’une telle mesure favoriserait et accélèrerait leur intégration...
Au contraire, une telle mesure contribuerait à vider encore un peu plus le sens de la nationalité ainsi que du même coup la motivation pour les étrangers de l’obtenir. Cela risquerait d’enrayer ce moteur d’intégration qui consiste à devenir citoyen à part entière du pays d’accueil.
En effet, pourquoi chercher à s’intégrer, d’y consacrer son courage et ses efforts, si dans le même temps la nationalité était peu à peu vidée de tout son sens par la disparition de ses attributs les plus symboliques.
Ne deviendrait -il pas à la longue plus « confortable » de conserver son statut d’étranger et de chercher à bénéficier, notamment, de la « discrimination positive » si chère à Nicolas SARKOZY?...
Le principe du droit de vote et d’éligibilité, même à l’échelon local, doit rester indissociable de la nationalité, et non se rattacher à une simple « citoyenneté de consommateur » ou d’acteur économique ..
Les résidants étrangers soucieux d’obtenir le droit de vote pourront toujours solliciter l’acquisition de la nationalité en remplissant les conditions nécessaires. Parmi lesquelles « la bonne connaissance de la langue française et des droits et devoirs conférés par la nationalité française » semble bien entendu primordiale. Ce faisant, ils seront incités à s’intégrer plutôt que d’obtenir ce droit gratuitement, avec le risque de demeurer en marge de notre société nationale.
Il n’y a qu’en Europe occidentale que la nationalité devient de plus en plus « relative » !... Dans la plupart des autres pays, notamment du tiers-monde, la nationalité devient au contraire de plus en plus stricte et précise.
Dans des pays comme le Zimbabwé, ou la Côte d’Ivoire, on est désormais déchu de sa nationalité si l’on possède également une nationalité européenne. La nationalité de nombreux pays arabes ne peut être acquise, sinon par filiation. Dans d’autres, elle ne peut être acquise que si l’on est musulman.
Le principe directeur en la matière est à la base, et devrait rester, que tout être humain doit posséder une et une seule nationalité. De nombreuses conventions internationales vont en ce sens Comme par exemple, la Convention du Conseil de l’Europe du 6 mai 1963 visant à limiter la double nationalité. Nul ne peut servir deux maîtres : outre les problèmes juridiques que posent les nationalités multiples, il peut surgir des conflits d’intérêts ou de conscience.
La lutte afin de préserver une société nationale unie et homogène passe par cette lucidité et cette fermeté là.
François GRENIER.
Un rapport a été rendu public sur le site du Ministère de l'écologie selon lequel plus des trois quarts des 268 engagements pris en octobre 2007 seraient aujourd'hui "réalisés" ou "en cours de réalisation"...
Une analyse flatteuse mais qui est en contradiction flagrante avec celle des ONG environnementales, très critiques et qui dénoncent l’écart entre les discours et les actes.
Le moins que l’on puisse dire c’est que le New deal écologique promis et annoncé par Sarkozy n’a pas eu lieu: Photovoltaïque en panne, chute du soutien à l’investissement des ménages, priorité toujours donnée au nucléaire, enlisement sur la rénovation du parc locatif, absence de moyens pour le développement des transports collectifs urbains et ferroviaires, etc.
Le gouvernement trompe les français au sujet du Grenelle de l’environnement, en publiant un rapport qui est tout sauf objectif puisqu’il repose sur les seuls avis des Présidents et responsables des groupes de travail mis en place en 2007.
Le Grenelle avait été présenté comme une méthode innovante de faire de la politique, qui devait mobiliser l’ensemble de nos concitoyens. Or, les reculs se sont multipliés au fil des interviews ministérielles, jusqu'au Président lui-même qui déclarait aux agriculteurs le 6 mars dernier, lors du Salon de l'Agriculture : « L'environnement, ça commence à bien faire »...
Le tapage médiatique du gouvernement sur la question ne trompe donc aujourd’hui personne.
François Grenier
Après la réintégration de la France dans le commandement intégré de l'Otan, deux traités militaires signés aujourd'hui avec la Grande Bretagne enterrent la politique d'indépendance voulue et mise en place par le Général de Gaulle...
Le premier prévoit la création d'une force expéditionnaire conjointe de 3500 à 5000 soldats, mobilisable pour des opérations extérieures bilatérales ou sous drapeaux de l'OTAN, de l'ONU ou de l'Union européenne et qui devra commencer l'entraînement dès l'an prochain.
Elle sera déployée pour des opérations spécifiques sous commandement unique.
Le second traité prévoit d'effectuer les simulations nucléaires à partir de 2014 dans un laboratoire implanté près de Dijon, tandis qu’un centre de recherche sera développé dans le sud-est de l'Angleterre.
Après la réintégration dans le commandement intégré de l'Otan en 2009, plus de trente ans après le départ de la France sous l'égide du général de Gaulle (1966), le risque est de faire purement et simplement passer notre défense sous tutelle anglo-saxonne.
Car en effet, comme l’a souligné Marine Le Pen au micro de RTL ce 2 novembre 2010, « derrière la Grande-Bretagne, il y a le grand frère américain »… De sorte que Sarkozy apparait aujourd’hui comme le fossoyeur de la politique d’indépendance voulue et défendue par le général de Gaulle.
Après nos abandons de souveraineté monétaire, budgétaire, fiscale, territoriale, Nicolas Sarkozy poursuit dans la même logique logique...
A chaque abandon de souveraineté, on nous refait le coup de la même manière. Puisque « l’union fait la force », on prétend à chaque fois qu’il s’agit d’élargir « la coopération européenne », en minimisant de façon délibérée la portée de ce qui, immanquablement, s’est avéré être une succession d’emprises irrévocables et supranationales. Une nouvelle étape vient donc à nouveau d'être franchie, concernant cette fois notre défense nationale...
François Grenier
Le 13 novembre 2010, cera célébrée pour la deuxième année consécutive la journée de la gentillesse…
La gentillesse qui conduit au respect des autres, des anciens, des différences, est en voie de disparition dans notre société. Ayant fait depuis longtemps la place à des modes de plus en plus futiles, à un jeunisme idiot et à un égoïsme exacerbé.
Au point que lorsqu’une apparente gentillesse intervient de nos jours, elle en serait bientôt suspecte… En effet, une gentillesse « trop » appuyée, qu’est ce que çà peut bien cacher parfois ?...
La vrai gentillesse est sincère, spontanée, sans arrière pensée. Elle est le contraire de l'égoïsme et en cela se rapproche voire se confond avec l’altruisme. C'est se mettre à la place des autres, et par suite être vivement ému par l'admiration ou par le blâme qu'ils expriment.
Il n'y a aucune véritable fraternité sans ce sentiment profond, bien différent d’une froid volonté organisatrice, même sincère, qui pense aussi aux autres, mais sans avoir égard à leurs sentiments. Un roi peut être raisonnable sans être pour cela altruiste. Alors que trop d'altruisme pourrait le détourner d'être raisonnable, par exemple quand l'opinion condamne une réforme pourtant utile, ou quand pour ne pas oser contrarié les uns, sa faiblesse conduirait à en menacer d’autres… Car la gentillesse ce n’est pas la faiblesse.
D’ailleurs, les vrais gentils ne sont pas des faibles ou des idiots, mais des personnes qui lorsqu’elles n’y sont pas obligées, décident d’être généreuses. Ce n’est pas du tout la même chose. Evidemment, ceux qui ne pensent jamais aux autres ont le plus grand mal à faire la distinction…
Enfin, la gentillesse est tout le contraire de la méchanceté. En cela, elle consiste à tenter de ne pas suivre la mode des moutons de panurge, pour savoir écouter le faible, celui qui est seul ou marginal, quand la lâcheté collective conduirait généralement au mieux à l’indifférence, au pire à la moquerie, au défoulement, et au mépris.
La gentillesse c’est savoir aimer les autres, et leur tendre la main. On a le plus souvent tendance à voir en premier chez les autres ses propres défauts. La gentillesse c’est aussi voir spontanément en autrui un être humain, et un ami plutôt que systématiquement un concurrent ou un être mal intentionné.
C’est pour cela que la l'altruisme et gentillesse sont des vertus surtout rares en politique, notamment…
François Grenier
Une messe au coeur de Bagdad, la veille de la Toussaint, s'est terminée en carnage après une attaque d'Al-Qaïda qui a fait 46 morts parmi les fidèles catholiques, en majorité des femmes et des enfants, a indiqué lundi un responsable du ministère de l'Intérieur.
Sept membres des services de sécurité et cinq assaillants ont aussi trouvé la mort lorsque les commandos irakiens ont donné l'assaut pour mettre un terme à la prise d'otages dans la cathédrale catholique.
Cette attaque est l'une des plus meurtrières contre les chrétiens en Irak. Poussés à l'exode, leur nombre est passé de 800.000 à 500.000 depuis l'invasion américaine de 2003…
Elle a été revendiquée par un groupe d'Al-Qaïda qui a donné un ultimatum de 48 heures à l'Eglise copte d'Egypte pour libérer des musulmanes "emprisonnées dans des monastères", selon le centre américain de surveillance des sites islamistes (SITE).
Une source au sein du ministère de l'Intérieur a fait état de "46 tués parmi les fidèles, notamment des femmes et des enfants, et 60 blessés, dont une vingtaine dans un état grave". La cathédrale Sayidat al-Najat (Notre-Dame du Perpétuel secours) ressemblait lundi à un champ de bataille.
Selon un rescapé, Bassam Sami Youssef, 21 ans, la messe avait "commencé vers 17H00", "un quart d'heure plus tard", les fidèles ont "entendu des explosions", "puis les terroristes ont pénétré (...) dans l'église". Le père Wassim a "essayé de parlementer avec les assaillants mais ces derniers l'ont immédiatement abattu, ainsi que le père Athir". "C'était la panique. Les terroristes ont jeté une grenade sur sept fidèles qui tentaient de s'échapper".
Lundi soir, la chaîne Al-Baghdadiya a dit être encerclée par les forces de sécurité qui lui auraient coupé le courant pour avoir diffusé la veille les revendications des preneurs d'otages…
"Nous n'avons plus notre place ici. Qu'est ce qu'ils veulent de nous? Que leur a-t-on fait? Ils ont tué des innocents qui priaient. Ils veulent nous faire partir et que fait le gouvernement? Absolument rien", a affirmé Mgr Kasha. "Tout le monde va partir".
Un évènement révoltant et d’autant plus féroce qu’ont été frappées des personnes sans défense, réunies dans un lieu sacré, lieu symbole de paix et réconciliation.
Et tout cela arrive quelques jours seulement après que Jean-Marie Le Pen ait fait l’objet en France de réquisitions absolument abjectes pour avoir voulu, au moyen d’une simple affiche totalement inoffensive, dénoncé la montée et le danger de l’islamisme…
Rappelons que le parquet, qui a osé requérir cela (plusieurs mois d’emprisonnement avec sursis et 1 an d’inéligibilité) contre l’actuel Président du Front National pour une simple affiche qui a eu le malheur de déranger quelques associations ultra-politisées, est aux ordres du gouvernement.
Comme quoi décidément le pouvoir en place na toujours rien compris et demeure le complice objectif des terroristes islamistes... Quelle honte !
François Grenier.
Cinq bureaux de vote ont été fermés prématurément ce dimanche à Paris et en Ile-de-France à cause d’incidents, alors que se déroule le premier tour de l’élection présidentielle ivoirienne. Quelque 11.000 Ivoiriens sont appelés aux urnes en Ile-de-France, 13.600 au niveau national.
Les échauffourées liées à un changement dans l’organisation du scrutin ont provoqué la fermeture des bureaux de Paris, Sevran, Aubervilliers, Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) et Nanterre (Hauts-de-Seine). A Créteil (Val-de-Marne), la police a dû utiliser du gaz lacrymogène et un homme a été interpellé pour outrage, dimanche matin, aux abords d’un bureau de vote. Une trentaine de policiers ont été déployés pour ramener le calme. Le ton est monté lorsque des électeurs ivoiriens se sont vus refuser l’accès aux urnes.
Des urnes détruites à Nanterre et Aubervilliers
« La sécurité n’était plus garantie, précise un membre de la commission électorale indépendante (CEI) ivoirienne. A Nanterre et à Aubervilliers, les urnes ont même été détruites. » « Mardi dernier, de manière unilatérale, le président de CEI pour la France a modifié la répartition des bureaux de vote, regrette un membre de cette commission. A une répartition géographie, s’est substituée une répartition par ordre alphabétique. Mais les électeurs n’ont pas été prévenus. »
Résultat : une grosse pagaille dans les bureaux de vote et des électeurs obligés parfois de traverser toute la région pour voter. Devant cette situation, 18 des 19 membres de la commission électorale indépendante demande l’annulation du scrutin en France. Contactés, ni l’ambassade de Côte d’Ivoire en France, ni le président du CEI n’étaient joignables dimanche après-midi.
source: Nation Presse Info
Une nouvelle fois, la Commission européenne met le nez dans nos affaires intérieures, et menace la France de sanctions!
Il y avait longtemps! Cette fois c'est en matière fiscale; Il faut bien varier un peu les genres...
La Commission a envoyé cette fois à Paris un "avis motivé", deuxième étape d'une procédure d'infraction européenne, dans lequel elle critique, non pas le principe du bouclier fiscal, qui plafonne les impôts directs à 50% des revenus d'un contribuable, mais certains aspects de son application jugés contraires au droit européen…
Par ailleurs, Bruxelles émet les mêmes critiques concernant du dispositif de plafonnement prévu pour l'impôt de solidarité sur la fortune (ISF).
Elle juge notamment inéquitable que ce bouclier fiscal ne bénéficie pas aux personnes domiciliées fiscalement à l’étranger, quand bien même elles perçoivent l'essentiel de leurs revenus en France… Cette limitation "va à l'encontre de la libre circulation des personnes et travailleurs", selon la Commission.
Par ailleurs, la Commission déplore que les impôts pris en compte dans le "bouclier fiscal" sont uniquement ceux payés dans l'Hexagone, ce qui peut avoir pour conséquence d'influencer des choix d'investissement et donc contrevenir à la libre circulation des capitaux.
Remarque : Si les impôts payés hors de France étaient pris en compte dans le calcul, "cela amènerait en gros l'Etat français à rembourser aux contribuables un morceau d'impôt qu'ils ont payé hors de France" ! Rien que çà…
La France dispose maintenant d'un délai de deux mois pour modifier sa législation, faute de quoi la Commission pourra décider de saisir la Cour de justice européenne…
Mme Lagarde a tout de même annoncé que la France allait déposer un "recours" contre les exigences de la Commission. Elle a toutefois reconnu que la situation prouvait que le bouclier fiscal, "qui a été mis en place de manière tout à fait légitime", devait "être revu en profondeur".
Mesure phare du "paquet fiscal" adopté en 2007, le bouclier fiscal était défendu jusque récemment sans concession par le président de la République malgré les critiques de plus en plus nombreuses à droite comme à gauche.
Décidément, avec une telle inquisition permanente, que nous reste t-il comme marge de manoeuvre nationale?... Plus rien!
Nous sommes pieds et mains liés. Notre nation est aujourd'hui sous tutelle. La France n'est plus qu'une "sous-préfecture" aux ordres des technocrates européens.
Quelle honte!
François GRENIER
Georges Frêche est décédé ce dimanche 24 octobre 2010, à l'âge de 72 ans
Le président du Conseil régional de Languedoc-Roussillon, Georges Frêche (DVG), indétrônable baron de sa région décrié pour ses provocations et dérapages verbaux qui lui avaient valu d'être exclu du PS, est décédé dimanche à l'âge de 72 ans à Montpellier d'un arrêt cardiaque.
Sa disparition brutale a suscité de nombreuses réactions. Né le 9 juillet 1938 à Puylaurens (Tarn), fils d'un officier et d'une directrice d'école, M. Frêche a été près de 30 ans maire de Montpellier (de 1977 à 2004), qu'il avait érigée au rang de huitième ville de France, avant de passer la main pour se consacrer à la présidence de la région et à celle de l'agglomération de Montpellier. Georges Frêche, agrégé de droit et historien, était d’une grande culture. C'était aussi un provocateur qui avait le sens de la formule…
Exclu du PS pour des propos jugés « racistes »…
Georges Frêche avait été exclu du PS en 2007 pour ses déclarations sur les harkis et sur le nombre de blacks dans l'équipe de France de football, il avait récidivé avant les régionales de 2010 en se moquant de la "tronche pas catholique" de Laurent Fabius.
Il avait également fait la une de l'actualité récemment en inaugurant en grande pompe cinq statues des "grands hommes", dont celle de Lénine.
Après sa moquerie sur Laurent Fabius, Martine Aubry avait décidé de lui opposer aux régionales une liste dirigée par le maire de Montpellier, Hélène Mandroux, qui s’est retrouvée à cette occasion largement ridiculisée et balayée dès le 1er tour… Georges Frêche avait quant à lui été largement réélu (54,19% des voix), confirmant ainsi son statut de baron régional construit loin des cénacles parisiens.
A gauche: Le bal des faux-culs…
Pour Mme Aubry, le ridicule ne tue décidément pas : Elle estimait en mars qu'il n'était même plus "un homme de gauche"… Elle s’est empressée de saluer ce dimanche la disparition « un grand élu visionnaire et bâtisseur » !
Pour Hélène Mandroux, sa rivale aux régionales, qui avait lontemps été sa première adjointe à la mairie de Montpellier, "c'est un choc réel". "Ce que je retiens, c'est tout ce qu'il a fait pour cette ville, son amour pour cette ville", a déclaré l'élue qui règle cependant ses comptes avec Georges Frêche dans un livre à paraître le 28 octobre intitulé « Maire courage »…
Quant à son adversaire UMP, Raymond Couderc, qui en mars dernier dénonçait un "système mafieux, système de secte, mensonges, menaces", a estimé en apprenant le décès de Georges Frêche qu'une "page était aujourd'hui tournée". "Peut-être allons-nous nous inscrire, dans notre région, dans un fonctionnement plus démocratique, et sans doute dans une atmosphère plus respectueuse des élus de la République", a-t-il ajouté…
C’est une étude dérangeante. Une photographie sans concession de l’école face aux enfants issus de l’immigration. Sur ces deux sujets traités séparément, les bibliothèques ministérielles croulent déjà d’enquêtes aussi alarmantes les unes que les autres. Mais l’intérêt du rapport du Haut Conseil à l'Intégration (HCI), que révèle en exclusivité le JDD, c’est le choc entre ces deux univers. La description d’une réalité souvent "politiquement incorrecte" sans stigmatisation de communautés enfermées dans leurs quartiers.
Ce document de travail, qui ne s’intéresse pas à toute l’école et à tous les enfants d’immigrés mais principalement à ceux qui fréquentent les "établissements ghettos", doit être remis dans sa forme définitive au Premier ministre au début du mois de novembre. Au moment où la chancelière Angela Merkel fustige les échecs de la Multi-Kulti à l’allemande, il montre que l’école républicaine, dernier rempart à la communautarisation de la société, n’arrive plus, dans de nombreux territoires, à jouer son rôle.
Le rapport du HCI met à mal une contre-vérité souvent reproduite. La pression de l’immigration n’est pas plus forte en France que dans la plupart des grands pays européens. Ainsi, une étude de 2005 montre que la proportion d’enfants de moins de 18 ans d’origine étrangère (ayant au moins un parent né à l’étranger) est de 18,1%, contre 22% aux Pays-Bas, 25% en Suède, 28% en Allemagne. En revanche, l’inégalité de répartition de cette population sur le territoire caractérise la France.
Les plus fortes concentrations départementales se situent en Ile-de- France: Seine-Saint-Denis (57%), Paris (41%), Val-de-Marne (40%). Cette surreprésentation dépasse même 60% dans 20 communes, pour l’essentiel situées en petite et grande couronne parisienne, où un jeune sur cinq est d’origine maghrébine et un sur six d’origine subsaharienne. Dans certaines villes comme Clichy-sous-Bois, Aubervilliers ou La Courneuve, plus des trois quarts de la jeunesse est d’origine étrangère. "Il n’est pas rare d’avoir des classes primaires et de collèges entièrement composées d’élèves d’origine étrangère, partageant la même confession", constatent les auteurs du document pour lesquels "cet 'effet ghetto' a des conséquences scolaires et sociétales préoccupantes".
Plus de 110 millions d’euros sont consacrés par les pouvoirs publics en 2010 au programme de réussite éducative mis en place par la loi de cohésion sociale. Les auteurs du rapport saluent la démarche qui privilégie les actions individualisées au traditionnel accompagnement collectif, le large public concerné et le volontarisme politique. Pour l’année scolaire 2008-2009, 725.434 collégiens du public (30,7% des effectifs des collèges) en ont bénéficié, et 147.014 élèves des écoles élémentaires publiques relevant de l’éducation prioritaire.
Pourtant, le HCI relève la persistance de dispositifs locaux et redondants, le manque de coopération entre les différents opérateurs et l’école, l’absence d’évaluation de ces dispositifs. "On a ainsi pu rencontrer des responsables d’établissements scolaires et des enseignants qui, en cinq années de fonctionnement, n’avaient jamais eu de contact avec les responsables et animateurs des associations investies sur le champ du soutien scolaire, de l’aide aux devoirs et de l’accompagnement de scolarité."
L’enfermement dans des établissements ghettos, l’incapacité des pouvoirs publics à inverser le phénomène, le rejet du français – langue mal maîtrisée – provoqueraient des replis communautaires et religieux: "A tous les niveaux de la scolarité, les témoignages recueillis font état d’obstacles croissants. La montée des fondamentalistes et du communautarisme ouvre la porte à des contestations de cours de plus en plus nombreuses".
Le document du HCI rapporte la difficulté croissante rencontrée par des enseignants d’histoire-géographie à aborder certains aspects du programme: le fait religieux, la Shoah et le Proche-Orient. Les professeurs d’autres matières, notamment les sciences de la vie et de la Terre, sont confrontés aux mêmes phénomènes: "L’évolutionnisme est remis en cause au profit d’une action divine ou créationniste imposée par l’élève sans argumentation. Loin d’être marginales, ces contestations sont suffisamment récurrentes pour être remarquées."
Selon les témoignages recueillis, certaines classes des établissements de quartiers, où la mixité sociale et ethnique est absente, se déclarent "100 % musulmanes". La religion y serait affichée ouvertement et chaque élève serait situé par rapport à ses origines nationales et religieuses. "Ainsi en est-il à Marseille entre Comoriens et Mahorais ou entre Kurdes et Turcs. Dans ces établissements ghettos, les élèves sont prisonniers d’une assignation identitaire et religieuse", explique le HCI, qui s’est rendu à Marseille pour son enquête.
L’assouplissement de la carte scolaire en 2007 a contribué à radicaliser la situation. Les parents d’enfants immigrés, mal informés, ne savent pas repérer les bonnes filières. Si les procédures ont gagné en transparence pour le plus grand nombre, localement leurs effets ont renforcé le phénomène de renfermement des quartiers. Avec une conclusion sans appel: "Les études de l’OCDE font valoir des résultats qui marquent le pas par rapport à ceux produits par d’autres systèmes éducatifs développés, en dépit des moyens importants que la nation investit. L’école s’essouffle et tout particulièrement vis-à-vis des publics socialement défavorisés, notamment ceux issus de l’immigration."
A peine une trentaine de personnes ont participé jeudi 30 septembre 2010 à un débat organisé à Amiens par et en présence du Président de SOS Racisme… Preuve que la question du racisme ne mobilise plus vraiment.
Logique à mon sens, car contrairement à des propos depuis longtemps entendus, les français ne sont foncièrement ni racistes ni xénophobes. En revanche, on ne peut plus nier les problèmes de non-intégration de nombreux étrangers ou même, beaucoup plus grave, de français d’origine étrangère, qui vivent pourtant depuis déjà longtemps sur notre sol national.
En l’espace de quatre décennies, la machine à intégrer s’est peu à peu grippée, dans l’indifférence générale de nos gouvernants. Or, à mon sens, la dynamique d’intégration repose sur trois piliers :
Le premier tient à l’amour du pays où l’on a choisi de s’établir, et au désir, à l’envie de devenir français à part entière. Il ne s’agit pas de renier ses origines, mais encore faut il avoir la volonté « d’épouser » la communauté nationale du pays d’accueil, accepter de s’y fondre, et donner ainsi à sa famille, à ses enfants et petits enfants les meilleurs atouts pour y prospérer et y vivre heureux. Plutôt que de chercher à imposer le principe impossible du « cv anonyme », il serait notamment beaucoup plus efficace d’inciter et de faciliter au maximum la francisation des patronymes de ceux qui le souhaitent.
Le deuxième pilier, c’est l’intérêt objectif à s’intégrer. C’est l’idée que plus elle y trouve son intérêt, plus la personne d’origine étrangère aura à coeur à s’intégrer et consentira les efforts nécessaires. A l’inverse, toute « discrimination positive » est totalement contre-productive. Cela revient à octroyer à la personne d’origine étrangère plus de droits ou avantages que n’en aurait un autochtone en situation comparable (concours, avancement, etc…). Cette parfaite fausse bonne idée va d’une part à l’encontre du bon sens ; il n’existe pas de famille ou d’association où le « bleu » qui débarque se trouve favorisé au détriment des membres fondateurs !
Par ailleurs, il n’y a plus d’intérêt objectif à se fondre dans la masse, mais au contraire à jouer de son appartenance à une communauté distincte, comme d’un atout particulier. C’est priver le « moteur d’intégration » de son principal carburant ! Cette prime donnée à celui qui vient de l’extérieur est même plutôt une machine à « désintégrer » la solidarité nationale, voir à exaspérer les nationaux d’origine au point de faire naître chez eux, surtout en période de crise, des sentiments de rejet qui ne sont pas spontanément les leurs à la base.
Le troisième pilier concerne justement la capacité d’un peuple à accueillir celui qui vient de l’extérieur en son sein, lui donner toute sa place toute sa place, et même à s’enrichir de sa présence. Ce pilier est essentiel. Mais lorsque certains hurlent au racisme, et dénoncent l’idée même d’identité nationale, c’est bien ce « troisième pilier » qui est systématiquement montré du doigt comme étant le responsable de ce qui ne marche pas, ou plus dans notre pays. Pourtant, à bien y réfléchir, ce sont plutôt les deux premiers qui le plus souvent manquent à l’appel !
Une nation comme la nôtre a non seulement le droit, mais le devoir, de définir librement et fermement sa politique d’immigration, en fonction de ses intérêts sociaux, économiques et culturels. La plupart des grandes démocraties (Canada, Australie…) imposent en matière d’immigration et pour leur plus grand bien, de rigoureux critères tant qualitatifs que quantitatifs.
C’est sans doute à ce prix que l’on pourra achever l’intégration de beaucoup de français dits « de papier », et d’autre part éviter l’exacerbation des communautarismes pour que chacun, quelle que soit son origine, puisse trouver dignement sa place au sein d’une société française saine, libre et homogène.
François Grenier
candidat FN à l'élection cantonale de Roye des 20 et 27 mars 2011
Secrétaire administratif et au fichier, chargé de la communication,
5è circonscription Somme.
Le qui texte prévoit notamment la déchéance de nationalité pour les meurtriers de personnes dépositaires de l’autorité publique, a été adopté par 294 voix contre 239 à l’Assemblée Nationale, malgré l’opposition d’une partie des députés de la majorité.
La gauche dans son ensemble a voté contre, ainsi que 12 députés UMP, dont l’ancien maire de Versailles Etienne Pinte, et 16 autres se sont abstenus. Le Nouveau Centre s’est lui divisé entre votes favorables et abstention.
La disposition sur la déchéance de la nationalité ne fait pas l’unanimité. Pour le gouvernement, il s’agit d’une "étape très importante dans la voie d’une politique harmonisée de l’immigration et de l’asile en Europe".
Le projet de loi, qui reprend plusieurs annonces faites par Nicolas Sarkozy cet été à Grenoble, élargit la liste des motifs de déchéance de la nationalité française aux condamnés naturalisés depuis moins de dix ans ayant causé la mort d’une personne dépositaire de l’autorité publique. Cela ne concernera de toute façon qu’un très petit nombre de criminels…
Le texte comporte également plusieurs mesures relatives aux campements illicites et qui visent à faciliter l’expulsion des ressortissants communautaires comme les Roms.
Enfin, l’accès à l’aide médicale pour les étrangers sans titre de séjour a été rendu plus difficile, afin d’éviter un "coût déraisonnable du système de santé français".
Le projet de loi sera examiné au Sénat courant novembre.
Maurice Allais Vient de s’éteindre à 99 ans le 9 octobre 2010, à Saint-Cloud.
Il était né à Paris le 31 mai 1911.
Prix Nobel d’économie en 1988, il est le seul citoyen à avoir reçu cette distinction.
Adversaire résolu de la mondialisation aveugle et pourfendeur de la « pensée unique » , considéré comme un gênant anticonformiste par la caste au pouvoir, Maurice Allais n’a jamais eu les faveurs du pouvoir et n’a jamais bénéficié des tribunes médiatiques offertes aux économistes « bien pensants » du système.
Pourtant, ces derniers n’ont jamais rien vu venir... Mais ils continueront sans honte à proférer leur dogme du libre échangisme effréné.
Maurice Allais avait puissamment dénoncé l’abandon de la préférence communautaire, au profit d’un mondialisme sans réelle régulation. Ses travaux avaient notamment démontré qu’en l’absence d’une « légitime protection » de nos productions agricoles et industrielles via un système de préférences régionales homogènes, l’économie européenne courrait à leur perte.
Il prônait une réforme du système bancaire mondial et l’élaboration d’un protectionnisme raisonné. Son combat était dirigé contre contre ce qu’il appelait lui-même « les tabous indiscutés, dont les effets pervers se sont multipliés et renforcés au cours des années », et « les entêtements suicidaires » de nos élites. Ce combat a été audacieux, lucide et courageux.
Maurice Allais avait dès 1999 annoncé la crise financière qui s’est abattue en 2008 sur les économies occidentales dans son livre « la crise mondiale aujourd’hui ». En vain malheureusement…
François GRENIER
CANTON DE ROYE: François GRENIER sera bien candidat à l’élection cantonale des 20 et 27 mars 2011
Fils et petit-fils d'une famille d'enseignants dans la Somme, François Grenier (47 ans) est né le 13 août 1963 à AMIENS.
Bachelier à 17 ans, puis étudiant en régime salarié (commercial dans l'automobile puis professeur auxiliaire) il passe un DEUG de sciences économiques, puis un DEUG de droit et une licence de droit public.
Père célibataire de "Laurence", née en 1994 et dont il a obtenu la garde et l'autorité parentale exclusive en 1996, François Grenier est cadre dans le transport routier de marchandises depuis près de vingt ans.
Un parcours atypique
Attiré par la politique, marqué par les leçons de morale d'un grand-père gaulliste mais également admiratif du Président de la République François Mitterrand, au milieu des années 80, il se cherche encore...
A l'issue de ses études de droit, il accepte, en 1986, d'être l'assistant parlementaire de Jacques Fleury, député-Maire de Roye, que des amis enseignants lui ont présenté quelques mois plus tôt. Une collaboration difficile, sur fond de divergences politiques: il démissionnera l'année suivante.
Cinq ans plus tard, les circonstances le conduisent à diriger la campagne électorale du "tombeur" de Jacques Fleury aux cantonales de mars 1992. Cette victoire sur un ténor socialiste local est retentissante. Même Jacques Chirac, alors président du RPR, le félicite le soir même par fax pour cette victoire!
Six ans plus tard, Jacques Fleury reprendra facilement son siège de Conseiller Général à Georges LOISIER, dirigeant lui-même sa campagne électorale en 1998...
Passionné de communication, à la demande officieuse du Président du Conseil Général Fernand Demilly, François Grenier acceptera ensuite de diriger la campagne du Conseiller général Pierre Dingremont, Maire de Saint-Valéry Sur Somme, une ville où il a ses origines familiales.
Pierre Dingremont, en situation délicate quelques mois plus tôt, manquera de peu sa réélection dès le 1er tour en avril 1994...
1992 : Son véritable engagement politique
A titre personnel, son engagement politique débute en Septembre 1992, à l'occasion du "référendum de Maastricht".
François se souvient des leçons de politique de son grand-père gaulliste. Il a reçu en héritage un amour inconditionnel de la France, pour l'indépendance et la souveraineté de laquelle tant de français se sont sacrifiés. Il sait que la Nation est la seule richesse, la seule protection des plus modestes, alors qu'une nouvelle guerre mondiale, économique celle-là, se fait jour.
Refusant les atteintes à la souveraineté nationale sous le prétexte de la construction européenne, il fait une campagne énergique pour le "NON" dans l'Est de la Somme, aux côtés notamment du jeune Député Gautier Audinot.
Le score du NON sera spécialement élevé dans son secteur de l'Est de la Somme, y compris sur la ville de Roye, malgré le vif engagement de Jacques Fleury en faveur du "OUI".
1995-2010: Un combat politique pour la France
Elu en 1995 président du CNI Somme, il le restera jusque 1999. Il sera notamment candidat CNI-MPF (alliance électorale passée avec le Mouvement Pour la France) dans la sixième circonscription de la Somme, puis il sera également candidat aux élections cantonales de 1998, dans le canton de Villers-Bocage; Le Conseiller général sortant n'est autre que le très populaire Christian Manable, devenu en 2008 Président du Conseil Général de la Somme. Ce dernier rafle 46% des voix dès le 1er tour, mais François Grenier fait une campagne remarquée. Malgré une étiquette peu porteuse, et la concurrence d'un maire du canton, UDF-RPR, soutenu par Gilles de Robien, dont il ruine le score électoral, François Grenier multiplie par quatre son score des législatives, talonne le candidat du Front national et distance largement les autres candidats, dépassant à lui seul les scores cumulés des "Verts", du PCF, et de Génération écologie. Un succès relatif salué par la presse locale. Du reste, à la suite de la campagne cantonale 1998, les relations de F. Grenier avec le Président Christian Manable sont restées excellentes, empreintes d'un grand respect réciproque.
1999: la fédération départementale du CNI se fond dans le nouveau "Rassemblement Pour la France" (RPF) que viennent de créer Charles Pasqua et Philippe De Villiers.
Lors du congrès fondateur du RPF, François Grenier en est élu Président départemental dès le 1er tour avec 81% des voix.
Il le restera jusque 2001 où les dissensions à la tête du parti, ainsi que des complications d'ordre professionnelles le conduisent à démissionner.
Il s’en suit une longue période (presque 10 ans) durant laquelle, bien que fervent militant de la cause nationale, François Grenier, ne sera plus candidat aux élections locales. Ayant fait en 2002 la connaissance de Michel Guiniot, avec lequel des liens d’amitiés se sont tissés au fil des ans, il se rapproche des structures du Front National. Le mouvement de Jean-Marie Le Pen est le dernier rempart politique défendant la souveraineté française. Mouvement auquel François Grenier décide d’apporter un soutien discret mais constant, avant d’accepter d’y prendre des responsabilités de plus en plus importantes. C’est ainsi qu’il est nommé Responsable de la 5ème circonscription (Roye-Albert) de la Somme, puis également Secrétaire administratif et au fichier, chargé de la communication départementale…
Enfin, la commission nationale d’investiture vient de le choisir pour être le candidat du FN aux élections cantonales des 20 et 27 mars 2011 dans le canton de Roye.
candidat en 2011 sur le canton de ROYE
C’est donc officiel, François Grenier est désormais candidat dans le canton de Roye. Un canton qu’il connaît bien car il s'est établi à Roye pour la première fois en 1986.
Il apprécie cette ville de 6500 habitants et son canton rural (33 communes au total). Ses campagnes électorales précédentes lui ont permis d'en découvrir tous les contours.
Il est convaincu que Roye a des atouts essentiels qui méritent d'être mis en valeur, davantage que par le passé.
Son autoroute, sa voie rapide reliant Amiens, sa proximité à la fois de Paris, de Lille et du Benelux, son implantation au coeur de la région picarde, le potentiel agro-alimentaire du Santerre, etc etc...
Dans la Somme, l'activité touristique est un domaine encore neuf. Certes, le climat est pluvieux en Picardie et le réchauffement climatique serait plutôt ici le bienvenu... Le fait est que le tourisme y a justement de beaux jours devant lui. La pollution et le béton ont plutôt épargné une verte et reposante campagne, parsemée d'étangs et de cours d'eau. La pêche, la chasse, les édifices, musées et curiosités historiques... Les atouts ne manquent pas. Par ailleurs, les infrastructures routières se sont modernisées.
Dans ce contexte, Roye, ville étape idéalement implantée, dont la gastronomie est historiquement renommée, devrait jouer un rôle de véritable vitrine touristique. De nombreux emplois directs et induits sont en jeu.
Office du Tourisme, Hôtellerie de plein air, évènements médiatiques, etc... François Grenier avait déjà mis cette idée en avant dès 1992, mais Georges LOISIER n'avait ensuite pas su l'imposer, malgré son appartenance à la majorité départementale et son statut de conseiller municipal à ROYE. A plus de soixante ans, ce dernier qui vient encore de subir en 2008 un échec cinglant à ROYE aux municipales, ne semble d'ailleurs plus être en mesure de s'imposer politiquement dans le secteur.
François Grenier a bien d'autres projets et ambitions pour le canton de Roye, qu' il compte à l'aoccasion de cette campagne cantonale pouvoir développer dans les semaines et les mois à venir.
Mais s'il retourne dans l'arène politique, c'est aussi pour faire gagner ses idées et contribuer à implanter la famille nationale dans le paysage politique local.
« Faire entrer du sang neuf, des idées nouvelles, des femmes et des hommes politiques nouveaux au Conseil général ! (…)
Le FN représente depuis longtemps environ 20% des nos compatriotes. Mais il est aujourd'hui encore exclu de la plupart des assemblées locales ou nationales. Il faut que cela cesse ! La décision est du ressort des électeurs. C'est eux qui choisiront en mars prochain. En 2010, le Front National a fait un trés beau score dans toute la Picardie: 8 conseillers régionaux FN ont ainsi été élus au Conseil Régional! . Les habitants de la Somme peuvent à nouveau faire bouger les choses en mars 2011 : Ils peuvent faire de cette prochaine consultation un nouveau succès pour notre famille politique qui peut et doit faire son entrée au Conseil général ! (…)
Nous lutterons contre les gaspillages. Nous donnerons aussi un sacré coup de jeune à la vieille maison départementale, qui a besoin de s'aérer un peu ! Nous y ferons entrer l'énergie, l'imagination et l'audace. Notre détermination est totale. (...)
Nous comptons aujourd'hui sur le soutien massif des électrices et des électeurs de la Somme, comme ils peuvent déjà compter sur notre entier et loyal dévouement»
BENOIT 16 vient de critiquer sévèrement l’attribution du prix Nobel de médecine à l’inventeur de la fécondation in vitro, responsable selon lui du « commerce d’ovocytes » et de la perte de millions d’embryons qui risquent d’être abandonnés ou détruits… En outre, le médecin britannique serait responsable de situations dérivantes, telles que la naissance d’enfants mis au monde par leur grand-mère. Enfin, Edwards n’aurait rien résolu, d’un point de vue pathologique ni épidémiologique, du problème de l’infertilité, ne faisant que « détourner la question ».
Mais à bien y réfléchir, les maladies étant l’œuvre de Dieu, pourquoi tenter de les soigner ? Lorsqu’une catastrophe naturelle s’abat sur l’homme, pourquoi la combattre et tenter d’en atténuer les effets ? C’est la volonté de Dieu !
Votre mari vous trompe ? C’est la volonté de Dieu !
Ce Dieu d’amour serait bien cruel. Il fait naître des enfants mal formés, des handicapés, des enfants non viables qui décèdent avant de naître ou juste après, des enfants programmés pour mourir, etc. Bien injuste et bien peu perspicace : A Sodome et Gomorrhe, il n’aurait pas une seule âme juste… Les nouveaux nés et enfants à naître furent exterminés jusqu’au dernier. Les bébés et les embryons étaient sans doute coupables des fautes de leurs parents ?
Le problème de la fécondation in vitro, comme l’avortement ou le divorce sont des problèmes humains qui relèvent à mon sens plutôt de l’home et non de Dieu.
L’Eglise peut aider et soutenir celui qui le souhaite mais doit-elle systématiquement s’ériger en juge ? Interdire ainsi un grand espoir pour ses millions d’adeptes qui souffrent de stérilité n’est-il pas antinomique, le but de la religion étant d’éviter la souffrance et non de l’aggraver. Ne vaut-il pas mieux reconnaître les millions d’enfants qui ont vu et verront le jour grâce à ces progrès médicaux plutôt que de focaliser sur la notion de cellules embryonnaires ?
On a un peu l’impression que si elle avait gardé le pouvoir, l’Eglise aurait continué à brûler les scientifiques dont la tête dépasse…
Le projet de loi de finances 2011 sera examiné à partir du 13 octobre par la commission des Finances et à partir du 18 octobre en séance publique par las députés.
Le gouvernement espère pouvoir ramener le déficit à 6,0% du PIB fin 2011, contre près de 8% en 2010. Il parie pour cela sur une hausse des recettes liée à une croissance de 2,0%, une réduction des dépenses et une réduction des niches fiscales.
Le bouclier fiscal était la réforme clé de Nicolas Sarkozy en 2007 qui limitait l'imposition à 50% des revenus des contribuables. Le chef de l'Etat a toujours refusé de l'abolir. Mais il est confronté à une opposition croissante de sa majorité, jugeant cette mesure en total décalage avec l’effort fiscal demandé aujourd’hui au français.
Quatre-vingts députés UMP réclament ouvertement depuis jeudi la suppression simultanée du "bouclier fiscal" et de l'impôt de solidarité sur la fortune dès 2011. Il y aurait même désormais une majorité à l'Assemblée nationale (opposition, centristes et les 80 UMP) pour voter cet amendement.
Par ailleurs, une large majorité de Français jugent "injuste" ce bouclier fiscal : 76% de sympathisants de gauche et 61% de sympathisants de droite Selon le dernier sondage TNS Sofres.
Selon le nouvel amendement présenté par le député Michel Piron, le bouclier fiscal et l'ISF seraient, remplacés par l'imposition des revenus du patrimoine et la création d'une nouvelle tranche d'impôt, au taux de 46%, sur les revenus supérieurs à 100.000 euros.
Pour le bouclier fiscal, la cause semble en effet entendue. Quant à la suppression de l’ISF, cela reviendrait à faire un cadeau fiscal de 3,2 milliards aux plus riches… Pas si sûr que la réduction des déficits y trouve son compte … A moins que l’on débarque brutalement tous les fonctionnaires qui étaient chargés de le récolter, car on a souvent prétendu que cet impôt coûtait davantage à l’Etat que ce qu’il lui rapportait !
Mais alors, pour conclure, rien décidément de ce qu’aura mis en place notre
président de
2007 – 2010 : Trois ans de perdus pour
François GRENIER
Alors que les pronostics vont bon train sur son départ dans quelques semaines et sur le nom de son successeur éventuel (Alliot-Marie, Borloo, Guéant, Copé…), François Fillon considère quant à lui qu’ il ne se verrait pas "recommencer presque en bas du terrain" …
En tout cas, un tournant politique semble devoir se dessiner au sommet de l’Etat.
Le Parlement a adopté définitivement, ce 15 septembre 2010, la loi prévoyant la suspension des allocations familiales pour absentéisme scolaire. Le Sénat a voté sans le modifier le texte déjà adopté le 29 juin par les députés, ce qui rend l’adoption définitive.
A noter que La possibilité de suspendre les allocations familiales est déjà inscrite dans la loi du 31 mars 2006 relative à l’égalité des chances, mais, jusqu’à présent, la décision était du seul ressort des présidents de conseils généraux, et n’était en vérité jamais appliquée.
la nouvelle loi prévoit une réponse graduée. Lorsque le chef d’établissement constate un absentéisme manifeste et non-justifié, il le signale à l’inspecteur d’académie. Ce dernier adresse alors un avertissement à la famille et « l’oriente vers des dispositifs d’aide ». Parallèlement, il saisit le président du conseil général afin que soit mis en place un contrat de « responsabilité parentale ». Si, au cours du mois suivant, l’absentéisme se poursuit, l’inspecteur d’académie saisit obligatoirement le directeur de la Caisse d’allocations familiales, qui suspend le versement des allocations. Après un mois d'assiduité normale, le versement des allocations est rétabli.
Pour ses détracteurs, ce n’est pas un moyen efficace faire revenir les enfants à l’école. L’absentéisme serait dû au système éducatif lui-même, aux classes surchargées... Et de dénoncer une fois de plus le manque de personnels et d’équipements sportifs ou culturels dans les établissements scolaires…
Rappelons tout de même que l’éducation nationale, avec au total plus de 80 milliards d’euros et 21% du total, constitue le premier budget de l’Etat. Que les classes de 35 élèves, ce n’est pas nouveau et que cela n’a jamais justifié par le passé les chiffres de l’absentéisme que nous connaissons aujourd’hui.
Il s’agit bien d’un véritable fléau, qui est à rapprocher de l’augmentation vertigineuse des incivilités et de la délinquance juvéniles, et pour lequel il semble en effet bien urgent de responsabiliser enfin les parents.
Beaucoup de parents ont tout simplement démissionné de leurs responsabilités, jusqu’à parfois ne plus avoir de réelle autorité sur leur progéniture dès le plus jeune âge. La plupart des enfants sont aujourd’hui bien moins appliqués, courageux et obéissants, mais bien plus arrogants qu’autrefois. Malgré tous les milliards qui lui sont consacrés, l'échec de notre système éducatif est patent.
Nos aïeux se sont battus pour que leurs enfants ait la chance d’être instruits. Dans l’indifférence générale, de plus en plus d'enfants arrivent aujourd’hui au collège en ne sachant ni lire ni écrire, quand d’autres entrent au lycée sans avoir le niveau suffisant, tout simplement parce que l’Etat n’a plus les moyens de les faire redoubler alors qu’on sait très bien qu’ils n’ont les bases nécessaires ni en mathématique, ni en français, et encore moins en langues vivantes…
Il était bien temps de réagir, en effet !... Il faut frapper au porte-monnaie, là où çà fait mal, pour que changent les comportements.
Cette loi ne règlera pas tout à elle seule, mais pour une fois, elle va dans le bon sens!
François GRENIER
ci-dessous l'article paru le 29 sept 2010
dans "paroles de lecteurs" - LE COURRIER PICARD
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Beaucoup de politiques, ont pris ces derniers temps la défense inconditionnelle des « Roms », victimes selon eux de la stigmatisation et de la subite soif sécuritaire de l’Elysée.
Au sein même du gouvernement, des voix discordantes se sont faites entendre (Kouchner, Morin, Amara…), rejointes par Raffarin et Villepin, ce dernier allant même jusqu’à évoquer « une tâche sur le drapeau français »…
Sur le fond, rappelons tout de même que ces « Roumains » dont on parle tant depuis quelques semaines sont en réalité originaires de l’Inde, d’où ils ont émigrés il y a un millénaire. Très nombreux en Roumanie, Bulgarie et Hongrie, ils n’ont jamais su ni voulu se sédentariser. Même la dictature Caucescue s’y est finalement cassé les dents !...
On les désigne comme des nomades. Mais ce qui caractérise habituellement les nomades, c’est le fait de se déplacer pour les besoins de leurs troupeaux qui constituent leur patrimoine et une partie de leur alimentation.
En l’espèce, on a plutôt l’impression d’une errance qui a le plus souvent pour finalité la mendicité, le vol quand ce n'est pas la prostitution. Ces gens sont le plus souvent en infraction, sans pièces d’identité, sans permis de conduire, sans hygiène, et leurs enfants de facto condamnés à l’an alphabétisation…
Le ministère de l’Intérieur, a fini par publier en 2010 ce qui était jusqu’ici tenu secret, à savoir qu’à Paris par exemple, la délinquance des Roms a augmenté de 260% en 18 mois, 20% des vols étant aujourd’hui étant commis par les Tsiganes !
Par ailleurs, la loi oblige les communes de France à mettre à la disposition de ces immigrés errants des aires d’accueil avec eau, électricité, toilettes et enlèvement d’ordures ménagères, dont les factures s’inscrivent dans les impôts locaux, en supplément des primes versées à ces «Roumains » pour qu’ils acceptent de rentrer chez eux…Soit une facture de plus de 50 millions d’euros par an à la charge de l’Etat français… Sans compter une « prime à la création d’entreprise » (jusque 3600€ par foyer!!), là encore versée par la France à ces familles sous le seul prétexte qu’elles stagnaient en France avant de bien vouloir repartir dans leur pays d’origine!
Le phénomène risque encore de s’aggraver au-delà de 2014, avec la généralisation de la libre circulation totale dans toute l’Union européenne.
Ne pourrait-on pas plutôt régler le problème à sa source ?
Le traité de Schengen est un traité scélérat qui a prouvé sa totale inefficacité.
Soyons de nouveaux capables de surveiller nos frontières nationales afin d’éviter que n’y entrent illégalement tous ceux qui ne respectent pas nos lois et règlements.
Cela évitera bien des problèmes ultérieurs…
François GRENIER
ci-dessous : l'article paru ce 20 sept 2010
dans les colonnes du Courrier-Picard, page 29
(cliquer dessus pour agrandir)
Un spectacle
affligeant
La rentrée
politique est brûlante, du débat sur les retraites à la déchéance de la
nationalité en passant par les grèves et manifestations. Puis maintenant la
polémique qui enfle sur les expulsions des Roms…
Ceci-dit, toute
cette cacophonie ne masque-t-elle pas finalement un réel vide politique ?
En effet, qu’il
s’agisse de la sécurité ou de la retraite, on devine bien que le gouvernement ne
peut plus reculer, quelle que soit l’ampleur des mobilisations. Pour autant, il
est saisissant de constater que les dossiers gouvernementaux sont pratiquement
vides…
Du côté de
la réforme des retraites, malgré tous les congratulations de la majorité et les
hurlements de l’opposition, la timide avancée sur l’âge de la retraite ne
changera pas grand-chose puisque les caisses de retraite ne seront toujours pas
à l’équilibre en 2018 ni après…
Du côté de
la sécurité, à qui fera-t-on croire par exemple qu’une vingtaine de déchéances
de nationalité par an suffiront à restaurer l’état de droit dans les banlieues ?
Quant au
concept inédit du « remaniement ministériel annoncé » pour novembre
prochain, sa conséquence la plus flagrante c’est que désormais la plupart des
ministres manifestent des « états d’âmes »… La belle solidarité
gouvernementale a d’ores et déjà volé en éclat !
Heureusement
pour Sarkozy, l’opposition, en s’opposant brutalement et bêtement, semble vouloir
jouer les idiotes utiles ; Elle rend finalement service à la majorité en
laissant croire à l’existence de réformes importantes ! La boucle est
bouclée…
Pour les
citoyens de base, l’avenir n’est quant-à-lui jamais apparu aussi sombre… Et ce
n’est pas ce spectacle affligeant qui va leur redonner facilement le moral…
Le nouveau scandale éclabousse aujourd'hui le président de la République concerne les méthodes, en pure violation de la loi, qu’aurait employé l’Elysée afin d’empêcher la manifestation de la vérité dans cette ténébreuse affaire Woerth-Béttencourt…
En bref, les services du contre-espionnage, en dehors de tout cadre judiciaire, auraient été utilisés pour identifier et neutraliser l’informateur du journal "Le Monde", qui avait révélé dans ses colonnes (les 18 et 19 juillet dernier) certains éléments croustillants de la garde à vue de Patrice de Maistre... En effet, le gestionnaire de fortune de Liliane Béttencourt affirmait aux enquêteurs avoir « été incité à procéder au recrutement" de Florence Woerth, l'épouse du ministre du Travail, "en 2007 par son mari, alors ministre du Budget, cinq mois après avoir obtenu la Légion d'honneur par l'intermédiaire d'Eric Woerth"…
Le Journal "Le Monde", qui en fait sa "Une", accuse donc l'Elysée d'avoir eu recours "à des procédés qui enfreignent directement la loi sur la protection des journalistes" en demandant à la DCRI d'identifier une des sources du journal et de mettre fin aux fuites dans la presse. On a par ailleurs appris que le journal allait porter plainte contre X pour "violation de secret des sources".
"Nous avons des certitudes et des éléments de preuves", a déclaré lundi Eric Fottorino, directeur du Monde. "Pour publier un titre aussi fort, il fallait qu'on ait des éléments tangibles, recoupés, c'est ce que nous avons fait tous ces derniers jours, toutes ces dernières semaines", a-t-il dit sur les ondes d'Europe 1.
Ou comment la tolérance républicaine conduit à financer l'islam conquérant...
La chaîne de restaurants Quick vient d’ouvrir à nouveau 14 « restaurants hallal ».
De quoi être consterné quand on apprend que cette chaîne de restaurant appartient à l’Etat, par le biais de la Caisse des dépôts et consignations!
Pourquoi donc nos dirigeants actuels poussent-ils ainsi au communautarisme, véritable cancer pour toute démocratie?
La cuisine française a toujours été considérée comme un art et un pilier de notre culture nationale, puissant vecteur d’intégration. Dans un pays comme la France, la multiplication de restaurants exclusifs, à caractère religieux, en lieu et place de restaurants jusque-là classiques est une véritable provocation qui va à l’encontre du bon sens, de l’intégration des populations immigrées, et de l’esprit de tolérance et de neutralité cher à toute société laïque.
Prenons garde à cette dérive pernicieuse. Car voilà comment au nom de la tolérance on construit un état religieux. Il faut se rendre compte qu’en mangeant halal, on finance le culte musulman.
Certains naïfs pensent que "Ça n‘est pas grave, il n’est pas interdit à un chrétien de manger halal" … ou disent bêtement que "cela a le même goût"… Rappelons leur que la certification Halal a en tout cas un coût économique, et que l’argent en question sert à rémunérer les Mollahs en charge de la vérification, donc des organisations islamiques, dont on ignore où vont les fonds.
D’ailleurs, la boîte de pandore est déjà ouverte, puisque plusieurs groupes islamiques dénoncent déjà le caractère soit-disant « faussement halal » de certains magasins ou produits, les mosquées de Paris et d’Evry n’étant pas considérées comme fiables... Ainsi Fateh Kimouche, responsable de « Al-Kanz » une sorte de "60 millions de consommateurs" musulman, exige que l’Etat réglemente l’appellation Halal, avec des contrôles!…
Nos élus républicains devront-ils bientôt intégrer une partie du Coran dans la réglementation républicaine? Un corps de fonctionnaires, payé avec nos impôts, devra-t-il être formé afin de veiller à la bonne application de rites religieux dans l’abattage des bêtes? ...
Et pendant le ramadan, ces restaurants « hallal » devront-ils être fermer leurs portes?...
Tout cela est inacceptable. En effet, pour un état laïque, "Halal" ou " Casher" n’ont aucune signification et ne saurait faire l’objet d’une quelconque réglementation.
En revanche, les commerçants qui choisissent de reverser ainsi une partie de leur prix de vente à des groupes religieux devraient avoir l’obligation légale de l’afficher clairement à l’entrée du magasin.
François GRENIER
Au départ, cette querelle familiale a pour enjeu l'un des grands patrimoines industriels français.
Héritière du groupe L'Oréal, Liliane Bétencourt
est à 87 ans à la tête d'une fortune colossale et depuis 2001, elle semble
avoir déjà couvert de dons et de cadeaux, pour près d'un milliard d'euros, le
photographe François-Marie Banier dont elle s'est entichée et contre lequel
Françoise Bétencourt a fini par entamer en 2007 une procédure pour "abus
de faiblesse", de crainte que l'héritage familial ne finisse dilapidé. Les
sommes évoquées sont étourdissantes pour un procès se tiendra du 1er au 6
juillet 2010, à l'occasion duquel Françoise Bétencourt compte désormais obtenir
la mise sous tutelle de sa mère.
Au cours de l'enquête menée par le juge Philippe Courroye, le personnel
de maison a été entendu par la police et des "enregistrements
clandestins" versés au dossier témoigneraient de la faiblesse de Mme
Bétencourt et de "l'emprise psychologique" du photographe envers
elle.
Plus inattendus, des soupçons de fraude fiscale et de collusion avec le pouvoir
politique en place retiennent désormais l'attention de journalistes qui ont eu
accès aux bandes! A plusieurs reprises, sur les enregistrements dont le site
Mediapart a publié des extraits, Patrice de Maistre, l'homme de confiance de
l'héritière, qui gère sa fortune, fait allusion au ministre Eric Woerth,
qualifié d' "ami" et évoque également son épouse, employée depuis
2007 par la holding qui gère les actifs de Liliane Bettencourt.
Mais les bandes livreraient bien d'autres informations... Des pressions
politiques au plus haut niveau sur la procédure en cours y seraient évoquées,
tandis qu' on y entendrait Patrice de Maistre faire signer à Liliane
Bettencourt trois chèques de dons, à la campagne de Valérie Pécresse en
Ile-de-France, mais aussi à Nicolas Sarkozy et à Eric Woerth, qui cumule alors
ses fonctions de ministre du budget avec celles de trésorier de l'UMP...
Dès lors, si ces soupçons s'avéraient fondés, cette affaire ne pourrait-elle
pas prendre décidément une toute autre allure?...
François GRENIER
Un premier décret autorisant le Taser en septembre 2008 avait été annulé par le Conseil d'Etat un an plus tard, qui estimait que l'usage de cet arme n'était pas suffisamment encadré d'un point de vue juridique. Brice HORTEFEUX a donc signé le 26 mai 2010 un nouveau décret "relatif à l'armement des agents de police municipale" précise que "eu égard à la spécificité de cette arme "de 4e catégorie, comme le pistolet ou le revolver" une formation spécifique préalable à l'autorisation de port" du Taser et "une formation spécifique d'entraînement" sont nécessaires.
Cet arme, qui délivre une onde électrique de 2 milliampères pour 50.000 volts, bloque le système nerveux, tétanisant la personne visée durant quelques secondes. Le décret dispose par ailleurs que le pistolet à impulsions électriques doit être équipé de systèmes de contrôle "permettant d'assurer la traçabilité et la vérification de leur utilisation", citant un "dispositif d'enregistrement sonore et une caméra associée au viseur".
Il revient maintenant au maire de chaque commune d'autoriser ou nom le Taser à ses policiers municipaux. Nul doute que la tragédie de Villiers Sur Marne a réveillé les esprits, même si cet équipement n'aurait strictement rien changé au sort de la malheureuse policière municipale de 26 ans, tombée sous les balles de malfrats.François GRENIER - 80700 ROYE.
Pourra t-on encore longtemps expliquer aux français qu’ils ont tord de ne pas être heureux et confiants en l’avenir, et qu’ils sont bien stupides de ne pas reconnaître qu’ils vivent nettement mieux qu’avant?...
François GRENIER
ci-dessous, mon article paru dans le courrier picard:
04 juin 2010 - page 43
(cliquer dessus pour agrandir)
PUR HASARD DU CALENDRIER...
Le dénouement de l'affaire Reiss, après dix mois de blocage, intervient entre deux décisions de la justice française concernant deux Iraniens retenus en France, Majid Kakavand et Ali Vakili Rad, dont l'un a déjà rejoint l'Iran et l'autre devrait être autorisé à le faire prochainement.
PAPA REISS EST CONTENT...
Par ailleurs, l'amende à laquelle la Française a été officiellement condamnée correspond à la caution déjà versée par la France pour garantir sa libération provisoire en août dernier...
Cette demoiselle, fille d'un haut fonctionnaire du CEA, s'est-elle cru intouchable au point de se "distinguer" lors des émeutes qui ont suivi la réélection en 2009 du président iranien? ...
En tout cas, son attitude nous a été lourdement préjudiciable... Alors même que pour une fois, il ne s'agissait même pas d'une journaliste envoyée en mission de reportage. Non, non, cette demoiselle de bonne famille a agit seule, en son âme et conscience, en digne représentante du "pays des droits de l'homme"...
Mlle Reiss qui était bien contente de séjourner en Iran, en toute connaissance de cause, avec son statut d'étudiante française, aurait été bien inspirée de se tenir tranquille... Cela nous aurait épargné une année de tractations laborieuses en sous-sol, en plus de cette dépense à la charge du contribuable français et dont on se serait bien passé!
François GRENIER
ci-dessous, mon article paru dans des colonnes
du Courrier Picard - Paroles de lecteurs - 28-05-2010
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La nomination de David Cameron à la tête d'un gouvernement de coalition avec les libéraux-démocrates de Nick Clegg était la seule façon de constituer une large majorité au Parlement : elle s'est imposée. Ces deux jeunes leaders politiques, âgés l'un et l'autre de 43 ans, qui d'ailleurs se ressemblent furieusement physiquement parlant, ont toutefois de nombreuses conceptions politiques radicalement différentes...
LA CARPE ET LE LAPIN
Le compromis politique n'a sans doute pas été évident...
David Cameron a nommé son concurrent "Vice Premier Ministre" et a surtout accepté d'ouvrir la voie à une réforme électorale, éxigée par M. Clegg, et qui peut déboucher, à terme, sur une véritable révolution de la vie politique britannique.
Quant au leader des lib-dem, il aurait renoncé à ses exigences sur l'Europe, l'immigration et la défense. Pour combien de temps?...En 1974, une situation comparable s'était soldée par la mise du pays sous tutelle du FMI. L'histoire ne se répète pas, comme chacun sait. Mais elle est instructive. Voire, aujourd'hui, inquiétante pour les Britanniques."
François GRENIER.
ci-dessous, l'article paru dans les colonnes du Courrier-Picard
en date du 24-05-2010 (Paroles de lecteurs) p. 38
(cliquer dessus pour aggrandir)
" LA SITUATION EST GRAVE, MAIS PAS DESESPEREE"...
A l'issue du séminaire gouvernemental consacré à la lutte contre le déficit public, François Fillon vient de faire une annonce fracassante! ... Jugez donc vous-même: Les dépenses de l'Etat vont être "gelées" en valeur pendant les trois années à venir. Un programme de réduction de 5 milliards d'euros des niches fiscales et sociales sera adopté d'ici la fin de cette année...
Que ce soit dit, cette fois-ci, le gouvernement prend la situation à bras le corps! ...En réalité, voilà bien un nouvel emplâtre sur une jambe de bois...
En effet, le déficit budgétaire français atteindra cette année 175 milliards d'euros, soit 5500 euros par seconde!... La dette publique de la France a quant à elle encore augmenté de 61,1 milliards d'euros au deuxième trimestre 2009 pour atteindre (données Insee) le nouveau record de 1 428 milliards, soit 74 % de notre produit intérieur brut (PIB)...
Pour mémoire, rappelons que la dette de la France n'était, malgré les deux chocs pétroliers, que de 21% de notre PIB en 1980 !Regardons bien la Grèce, c'est pas très loin!
ci-dessous mon article paru dans
"PAROLES DE LECTEURS" - courrier picard du 14-05-2010 -
(cliquer sur l'image pour l'agrandir...)
François GRENIERL’ex-ministre de l’Intérieur obtient aujourd'hui deux relaxes majeures...
et une simple condamnation avec sursis dans le seul dossier Sofremi.
"Nous verrons ce que nous ferons de la condamnation avec sursis"...30/04/2010 - 12h00...
La première chambre du tribunal de Paris, où siège la CJR (Cour de justice de la République), est prise d’assaut par une foule compacte, fébrile. Une vingtaine de caméras se préparent à immortaliser l’instant, forcément historique si le sénateur UMP de 83 ans est condamné à de la prison ferme et déchu de ses droits électifs, comme l’a requis l’avocat général jeudi. A 12h15, ce vendredi 30 avril, Charles Pasqua pénètre dans la salle d’audience. Son visage n’exprime rien. Pourtant, on scrute ses traits, on guette une grimace ou un sourire laissant supposer que l’un de ses pairs, juges parlementaires, a trahi le secret du délibéré. Apparemment, il n’est pas dans la confidence. Tout juste doit-il savoir, à l’instar des journalistes, que des membres de la cour ont quitté le palais à 21h15 la veille ; le vote a donc été rapide.Ses avocats vont, eux, se pencher sur un point juridique précis : sa relaxe, par la CJR, dans le dossier du casino d’Annemasse peut leur permettre de demander la révision de sa condamnation à 18 mois de sursis dans le même dossier.
Comme le fait remarquer Me Forster, « c’est un élément nouveau qui mérite discussion ».
"Faites comme Mme Bruni. Prenez un petit Français", indique la publicité, sous une photo d'une petit véhicule Citroën, jouant sur le fait que le président français Nicolas Sarkozy est plus petit que son épouse, l'ex-mannequin Carla Bruni.
"Il s'agit d'une publicité typique de Sixt, qui doit être comprise avec humour"... a assuré à l'AFP un porte-parole de Sixt, soulignant qu'elle visait avant tout un public de "voyageurs professionnels".
Le groupe "est connu pour des campagnes de publicité comportant des clins d'oeil, et parfois un peu de provocation", a-t-il rappelé.
Lancée le 19 avril en Allemagne et sur le site internet du loueur, la publicité faisant référence au couple présidentiel français a été diffusée deux jours seulement dans des quotidiens nationaux et la campagne est close depuis le 20 avril, a précisé ce porte-parole.Sixt s'est fait une spécialité des publicités irrévérencieuses en Allemagne, n'hésitant pas à réagir à l'actualité et jouer avec l'image des dirigeants. Sur l'une de ses affiches, il a par exemple recoiffé la chancelière Angela Merkel en punk.
L'affiche publicitaire continuait cependant de circuler cette semaine sur de nombreux sites internet et blogs.
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